Eh oui, le temps, désolé Muskull
Sinon, après avoir lu en diagonale le texte que tu proposais, pourquoi pas ? Mais l'ethnocentrisme et le syncrétisme des Grecs autour de notre ère est d'une rare complexité où la lecture du "cratyle" de Platon s'impose ainsi que des bases solides sur les environnements culturels que l'on discute. Un problème cependant entre synchronisme et diachronisme, à un moment il faut faire un choix mais le propos du discours freine ce parti pris, j'en conviens. Toi qui est à tendance jungienne, je sais que tu aimes à diachroniser, je suis pas contre mais encore une fois, il faut être solide quand on fait du comparatisme !
Sinon, je ne cherchais rien à expliciter
, juste mettre un peu de "poésie" dans tout çà
. Quant à mon côté priapique et rabelaisien, que veux-tu que j'y fasse ? Je n'étudie pas l'âne pour rien non plus
, mais au sein d'une une culture sémitique bien définie spatialement et qui s'étend temporellement. Lorsque je soumets les Grecs à l'analyse c'est parce que je soupçonne, voire je sais
, que c'est du "pompage"
.
Pour les étoiles, bien relire le mythe de Seth et Osiris (Plutarque), phallus et Lune y tiennent une place non négligeable.
Enfin et surtout, on se gratte les couilles avant de philosopher sur les mouvements stellaires
, combien de fols sages sous la lune ? L'œil est un feu entouré d'eau, ça ne vous dit rien ? Tempête, éclair et foudre, quel langage, combien de corporations prométhéennes chères à Enki ? Tout un monde, effectivement, mais qui, pour moi, commence très souvent en dessous de la ceinture
. C'est pour cela que j'ai toujours préféré Freud et Lacan à Jung... mais aucune critique de ma part, chacun voit midi à sa porte. En même temps, lorsqu'on est structuraliste, on lit Freud plutôt que Jung. La source et l'œil, en hébreu, sont un seul et même mot, que cela sourde ou pas en vos honorifiques oreilles, les miennes n'y sont pas sourdes ; parfois "absurde" , la pensée mythique est toujours bonne à penser en morosophie, philosopher, c'est s'étonner. Cela nous change du marasme ambiant
.