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MessagePosté: Jeu 15 Avr, 2004 18:22
de Fergus
Bah, pour les Royaumes celtiques (de Dillon, Chadwick, Le Roux et Guyonvarc'h), ce sont les chapitres III et IV qui concernent le plus ton sujet préféré, mais je trouve préférable de commencer par le début.

MessagePosté: Lun 19 Avr, 2004 19:34
de Agraes
Bon pour que nous avancions je propose de découper ce post en plusieurs sujets que nous pourrions traiter progressivement. J'ai déjà lancé le débat sur Merlin et ceux sur le Graal et Excalibur me seront également utiles : je compte rajouter des annexes à l'article traitant notament de ces sujets, une sorte de FAQ peut-être sans questions préalables - tout le monde pourra y contribuer et je pense même que certains mériteront amplement de figurer avec moi en tant qu'auteurs

Déjà le découpage suivra plus ou moins le plan de l'article, histoire de tout bien approfondir. Donc soyez prêts, il va y'avoir de l'action sur ce forum :wink:

MessagePosté: Sam 24 Avr, 2004 18:59
de Agraes
Bon d'ici peu - enfin j'espères, vu que j'essaye de faire passer ma scolarité en premier - je vais revoir l'article avec les différentes informations que j'ai récolté.
Voilà c'était juste pour tenir tout le monde au courant :P

Petite question au passage, concernant la Kernyw - histoire de mettre un terme à ce problème. J'ai vu qu'une branche des Cornuvii se serait implantée dans cette péninsule et que la Cornouailles aurait été un pagus de la Dommonée Romaine. Info ou intox totale ?

MessagePosté: Dim 25 Avr, 2004 22:30
de Marc'heg an Avel
Salut Agraes,

La question des Cornovii du Cornwall est vaste et récurente.

Comme il est probable que les Cornovii ont constitué la première vague qualifiable de "celtique" en Ile de Bretagne, il est probable par conséquent qu'on les trouve dans le substrat global de l'Ile. Ils sont attestés au nord de l'Ecosse (Caithness), et en Cheshire (pays de Chester). Il est probable aussi, suivant l'avis d'Eilert Ekwall, qu'ils sont éponymes de CORINIUM / Cirencester.

Quoiqu'il en soit, dans le sud-ouest; ils ont été recouverts par la vague des DOMNONII / DUMNONII / DOBUNNI.

Le nom du Cornwall a été revendiqué effectivement par beaucoup d'historiens comme étant une implantation de CORNOVII du Cheshire à la fin de l'empire romain. On attend toujors des preuves de cela.

... et que de là ils auraient traversé la mer pour fonder la Cornouaille armoricaine.

Personnellement , je n'adhère pas du tout à cette idée, pourtant classique en Bretagne.

Un autre concept repose sur l'idée que CORNWALL dérive de Cerniu-o-Wealas, et désigne, pour les Saxons, le territoire encore tenu par les Bretons (Britto-romains). Et donc, ce Cerniu-o-Wealas là, couvrant plusieurs cités britto-romaines, a rétréci au fur et à mesure du recul du territoire breton, jusqu'à ne plus représenter, dans le secteur sud-ouest, que l'extrémlité de la cité des Dumnonii non conquise par les Saxons.

**************

Cela pourrait faire l'objet d'une discussion spécifique. Mais je préviens que là, on touche une fibre sensible de la vision traditionnelle de la création de la Bretagne armoricaine.

JC Even :)

MessagePosté: Lun 26 Avr, 2004 19:07
de Agraes
Je suis en train de lire les Royaumes Celtiques et j'ai vraiment pas mal de trucs à améliorer quand j'aurai le temps !

Bon en définitive pour régler cette question je crois que je vais sur ma carte mettre un royaume de Dommonée (je recherche des infos sur les frontières de celui-ci, nous en avons discuté plus haut les royaumes "centraux" sont plutôt hypothétiques... donc je me demande si les frontières de la Dommonée, du Powys et du Gwent ne débordaient pas davantage sur ces royaumes à l'époque...) et le nom Kernyw figuera sur la péninsule entre parenthèses.

Je pense que ça sera un bon compromis, non :D

MessagePosté: Jeu 06 Mai, 2004 15:54
de Agraes
J'ai mis à jour l'article avec différentes infos que j'ai pu trouvé dans les Royaumes Celtiques entre autres. Par contre la tournure des phrases en patît peut-être un peu.
En tout cas je vous invite à aller voir si vous avez un moment :
http://membres.lycos.fr/paladinceltique/Arthur.htm

MessagePosté: Dim 16 Mai, 2004 18:31
de Gwalchafed
Note que si je me souviens bien les duels à cheval étaient répandus chez les Alains...

MessagePosté: Sam 14 Aoû, 2004 18:43
de Agraes
J'ai modifié la carte et j'en ai rajouté une autre pour mon article, et j'ai procédé à quelques modifications dans l'article, y incluant entre autres une 'FAQ' qui ne manquera pas de rappeler certains sujets abordés sur le forum (et j'attend vos suggestions quand à d'autres questions).

Maintenant, voilà mon topo archéologique.

Cadbury Hill
Cadbury Hill est une colline fortifiée située dans le Somerset actuel (ancienne Dommonée), non loin de Glastonbury, et qui a une place de choix pour être la "veritable Camelot" d'Arthur (le nom Camelot est d'ailleurs seulement apparu au XIIe siècle).
John Leland, en 1538, écrit que les habitants du village de Cadbury racontent que la colline est l'ancienne forteresse d'Arthur, et qu'il dort dans une grotte quelque part dans les environs. Pure folklore ou réalité ?
Les premières fouilles, au XIXe siècle révelèrent les traces d'une occupation à l'âge du fer, et un abandon consécutif à la conquête romaine.
C'est à partir des années 50 que les archéologues firent des découvertes relatives à la période arthurienne, restes de bâtiments melant architecture celte et débris romains, et essentiellement d'un grand hall qui aurait surement servis à abriter un chef puissant, ses guerriers et ses serviteurs, sur une colline elle-même nommée "Arthur's Palace".
On a aussi retrouvé, datant de la même période, le squelette d'un jeune homme enterré sous ce qui avait été la muraille, probablement un sacrifice, ce qui n'est pas sans rappeler Vortigern voulant sacrifier un enfant pour sanctifier sa forteresse Dynas Emrys.
Il y a eu donc eu réocupation de cette place forte qu'est Cadbury Hill dans les temps arthuriens, après un abandon pendant la période romaine, par un chef sans doute puissant, et dans une région souvent associée à Arthur.
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(plus d'infos sur http://www.britannia.com/history/cadcast.html)

Tintagel
Tintagel, en Cornouaille Brittanique, est réputé comme le lieu de conception et de naissance d'Arthur. Si les ruines les plus visibles en sont un château médiéval, y a également subsité quelques siècles auparavant une communauté de moines, et on a retrouvé des traces de bâtiments d'architecture celtique, datant de la période arthurienne, ainsi que des fragments de céramiques et d'objets témoignant d'un commerce avec la Gaule et/ou avec le bassin méditerranéen.
La découverte la plus importante fut réalisée en 1998, où une équipe d'archéologues découvrit un fragment de poterie datant du VIe siècle et portant l'inscription suivante : PATER COLI AVI FECIT ARTOGNOV, soit "Artognou, père d'un descendant de Coll, a construit ceci". Ce n'est pas un élement suffisant pour affirmer que Arthur a put vivre ici, mais il semblerait qu'un homme portant un nom proche ait vécu à Tintagel
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Caerleon
Caerleon-sur-Uisc est souvent citée dans de nombreux récits arthuriens comme étant l'une des principales places fortes d'Arthur, remplaçant ou complétant Camelot, située dans le Glamorgan (Sud du Pays de Galles), et le nom "Caerleon" dérive très probablement de "Caer Legionis", la ville de la légion (la ville de Chester, au Nord-Est du Pays de Galles, aurait également porté le nom de Caer Legionis), les ruines l'attestent : fortifications, amphithéâtre et bains romains.
A savoir cependant qu'Athrwyr ap Meurig, prince de Gwent et d'Ergynt, était associé à ce lieue, mais c'est un personnage du VIIe siècle : l'association d'Arthur à ce lieu date peut être de lui.
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Little Solsbury Hill - Bath
Bath, de son nom romain Aquae Sulis, est un candidat potentiel et assez populaire pour le champ de bataille de Mont Badon, où Arthur vainquit les Saxons en 496 ou 516. Nennius dit d'ailleurs que Bath et Badon sont un seul et même endroit, qui plus est on ne peut que remarquer que les 2 noms sont très proches, et la ville occupait une position très stratégique à l'époque, non loin de la mer de Severn, entre Dommonée et Pays de Galles actuel.
La bataille aurait probablement eue lieue non-loin de la ville, près de la colline de Little Solsbury, qui a servi de place forte à l'Age du Fer sans être réocuppée durablement après la conquête romaine, mais faisant un champ de bataille idéal.

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Dinas Emrys
Située dans le Gwynedd, Dinas Emrys était d'après la légende la forteresse que Vortigern fit bâtir pour se révolter des Saxons révoltés et de ses rivaux comme Ambrosius (alias Emrys Gwledig) et Uther.
Vortigern aurait cherché un "enfant sans père" à sacrifier pour sanctifier ses murs, et Merlin serait venu à lui, lui prophétisant sa chute. Ambrosius attaqua la forteresse, et Vortigern périt dans les flammes de l'incendie qui s'en suivit (une autre version de la légende affirme qu'il aurait été exilé en Bretagne Armoricaine et y serait devenu Saint Guthtiern).
Il existe un bassin à Dinas Emrys, qui n'est pas sans rappeler celui de la prophétie de Merlin ou 2 dragons combattent, ce bassin datant du premier siècle de notre ère, ainsi que des traces de plusieurs structures de la période arthurienne, même si le terrain est très accidenté (et pour cause, nous sommes dans le Nord du Pays de Galles).

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Voilà pour le moment, si vous avez des suggestions (d'autres sites dont je pourrais parler, y compris en Bretagne) ou des corrections à apporter, n'hésitez pas. J'ai inclus des photos ici mais je ne pourrai pas les mettre toutes dans mon article, la plupart provenant de http://panther.bsc.edu/~arthur/index.html

MessagePosté: Sam 14 Aoû, 2004 19:43
de Muskull
Bonsoir Agraes :)

Emérite O combien ! :wink:

Il y a un site qui intéressait beaucoup J.C. Powys*, c'est Maiden Castle dans le Sommerset.
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Il semblait y trouver un rapport avec les rois de Powys dont il se disait descendre.

* Je ne sais pas si tu connais, pour moi c'est un des romanciers majeurs de ce siècle...

MessagePosté: Mer 06 Sep, 2006 19:44
de ejds

Comme c'est l'heure de l'apéro, on aurait aussi retrouvé une évidence de l'existence de la table ronde à Windsor Castle !! :?:shock:

e.

MessagePosté: Dim 08 Oct, 2006 9:42
de ejds
Aller hop c'est dimanche !
Le temps est doux. Faut sortir prendre l'air un peu ! : 8)

ledevoir.com a écrit:Le Pays de Galles avec une pincée de Celte
Lio Kiefer

Édition du samedi 7 et du dimanche 8 octobre 2006

Essayez cette phrase pour voir, à la maison ou au travail: «Ça serait bien de passer ses vacances au Pays de Galles.» Au Pays de quoi? Au Pays de Galles... avec des noms de villages imprononçables, des plages au sable fin et aux criques oubliées, des hauteurs rebelles et des châteaux revendiquant des princes égarés. Parcours avec une grosse pincée de celte.

Image Le village de Portmeirion.


Pays de Galles -- Ce que j'aime profondément du Pays de Galles, c'est qu'il n'attend rien des touristes. Quand avez-vous vu la dernière fois une promotion portant sur les traces du roi Arthur, sur les châteaux de chevaliers plus ou moins errants, sur des plages à couper le souffle à celles des Caraïbes, sur des hauteurs battues par les vents d'une celtitude bien ordonnée, sur les lyrismes verdoyants des îles à moitié perdues ?

Le Pays de Galles a pourtant la réputation d'un pays mélancolique sous un manteau de lourds nuages, de chapelles et de bouts d'ardoise, habité par un peuple dont la poitrine ne se soulève qu'à la vibration des tuyaux d'un orgue, d'un match de rugby, d'un choeur de pub ou d'une envolée antibritannique. Paraît que ce sont les Anglais qui ont fait traîner la rumeur.

Alors, il faut partir du nord du pays pour tout de suite être en phase avec le Gallois pure laine (aussi vrai par la fierté des habitants que par le nombre de moutons rencontrés). C'est vrai que le Gallois du nord-ouest est profondément gallophone et que l'hymne national non fredonné, pays de mes Pères, commence par : «La terre de mes ancêtres m'est chère / Pays ancien où les trouvères sont honorés et libres / Les guerriers si nobles et si vaillants / Donnent leur sang et leur vie pour la liberté»... et finit par : «Bien que les ennemis aient foulé au pied ma patrie /La langue de Cambrie ne connaît maintenant aucun repli / La Muse n'est pas vaincue par la main cruelle des traîtres / Ni réduite au silence, la harpe de mon pays.» Fin de «citachanson».

On ne rigole pas avec la langue, que ce soit sur les bords de route ou dans un wagon. En train, en partant de Llandudno, sur la côte nord, avant 8h du matin, il est possible d'arriver à Swansea, sur la côte sud, avant la fermeture des pubs, en faisant une brève parenthèse du côté anglais de la frontière. Se rappeler que Llandudno est la plus parfaitement préservée de toutes les grandes stations balnéaires victoriennes et que ses promontoires de roches étagées font jaser les autres panoramas britanniques.

Image Le château de Caernarfon. Photos:Britain on View


On dit que la moitié de la population de Liverpool a été conçue ici, ce qui donne aux amateurs de rugby un coup de blues puisque Liverpool est surtout connue pour les Beatles et son équipe de foot.

Puis, des ruines de château, des croix celtes qui se tapissent dans des cimetières qui ont même oublié leurs limites... On se croit en plein drame épique de la conquête du Graal, et hop ! Sourire et damnation ! Portmeirion.

On accède à Portmeirion par une allée privée de quelques milliers de mètres qui serpente entre les bois et les terres agricoles de la péninsule éponyme. Sur trois côtés du village, on trouve une trentaine d'hectares de terrains plantés d'arbres subtropicaux. Ces bois, connus sous le nom de Gwyllt, abritent de nombreux rhododendrons centenaires, des camélias et des magnolias, qui poussent facilement sous ce climat où il ne gèle pas. Des kilomètres de sentiers s'y entrecroisent, conduisant à de petites baies rocheuses et à des plages de sable qui s'étendent sur toute la longueur de la pointe.

Le village, c'est le délire architectural de sir Clough Williams-Ellis, qui était le prototype de l'excentrique curieux. Il aimait les jeux et les plaisirs visuels, faisant de Portmerion sa vision personnelle du village romantique. Il soutenait que le «contraste piquant» entre plusieurs styles architecturaux est précisément ce qui «met en valeur l'intérêt de chacun».

Dans le village, aucune construction n'est homogène. De l'italien au hollandais en passant par le géorgien, les colonnades doriques, trompe-l'oeil d'une façade, buste de Shakespeare dégoulinant d'un balcon, cabine téléphonique dans une tour de pierre... Un puriste fera de l'urticaire.

Le village, dès la construction de son unique hôtel, draina dans les années 30 une clientèle d'intellectuels, dont les écrivains George Bernard Shaw, H. G. Wells et Bertrand Russell. Mais c'est dans les années 60 que Portmeirion acquit ses lettres de hardiesse, lorsque le village servit de décor au tournage de la télésérie culte Le Prisonnier.

Tout autour de ce délire, on est entouré de châteaux : Caernarfon, Harlech, Cricieth et Dolwyddelan. Du prince de Galles au roi Arthur, on est servi. Les Celtes sont aux aguets.

On a laissé plus au nord la masse des montagnes du Pays de Galles, dont le mont Snowdown, le point culminant (1085 mètres) avec à ses pieds Dolgellau, la fameuse carte postale d'ardoises et de pubs à vibrations continues.

À l'ouest, la péninsule s'étend sur 45 kilomètres et de sa pointe on peut apercevoir l'île sacrée de Bardsey. On y venait au Moyen Âge pour des pèlerinages. On disait que trois pèlerinages sur l'île en valaient un à Rome. On y venait aussi pour mourir, loin de tout.

C'est également ici que Merlin est enfermé quelque part dans une prison de verre. On y vient aujourd'hui pour observer les oiseaux et une sorte de pomme unique au monde. On peut louer des maisons sans électricité et attendre que les bateaux reviennent pour retourner sur la terre ferme. On y apprend le langage du vent et celui des fantômes de ménestrels qui nous racontent chaque nuit, debout sur les rochers, les épisodes du grand roi.

Et si l'on veut se faire plaisir dans la légende arthusienne, on va le long de la vallée de la Wye jusqu'au château normand de Chepstow, sous lequel dormiraient Arthur et ses chevaliers, à l'intérieur d'une grotte creusée dans la falaise.

Le trajet est ensuite simple jusqu'à la ville historique de Caerleon, où Geoffroy de Monmouth réunit la première des cours d'Arthur. Inspiré par la légende, le centre culturel de Caerleon a fait fabriquer une série de trônes dédiés aux Chevaliers de la Table Ronde et exposés à ciel ouvert dans une cour.

Puis, Neath et le site voisin de Craig-y-Ddinas, à Pontneddfechan. Là, sous le rocher de Dinas Rock, s'étend un important réseau de cavernes, au coeur duquel on dit qu'Arthur et ses chevaliers continuent de garder un immense trésor.

Et au-dessus des cavernes tournoie un milan royal. C'est un signe ! Il y a dans ce pays des milliers de références au roi Arthur et à la magie celte.

Les stakhanovistes de la Table ronde iront du côté de Mold, dans la bibliothèque du comté, devant la collection de livres sur le roi Arthur la plus importante au monde. Et pousseront jusqu'à Castell Dinas Bran, sur le versant de la montagne qui surplombe Llangollen. Cet endroit a la réputation d'être l'ultime cachette du Saint-Graal...


Le voyage se termine

Entre mes rêves, de vraies légendes, de fausses histoires et des nuits à parler aux étoiles après des soirées passées à écouter les chants des pubs et des ménestrels qui me faisaient des clins d'oeil... Ça serait bien de passer ses vacances au Pays de Galles.

Et comme disait un vieux barde dont j'ai oublié le nom : «Edrychwn ymlaen at eich croesawu i Gymru !» Nous allons nous occuper de ton accueil au Pays de Galles !

Y a du celte là-dedans !

***

e.

MessagePosté: Jeu 30 Aoû, 2007 10:14
de ejds
vannes.maville.com a écrit:A Comper, France 2 enquête sur le Roi Arthur

Le magazine Babylone, diffusé mardi, part à la recherche du roi légendaire. Des scènes ont été tournées au château de Comper et au Val sans Retour.

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http://www.vannes.maville.com/A-Comper- ... _actu.html

Décidément, le petit écran apprécie Brocéliande. Déjà en 2006, l'équipe de production de la série Kaamelott sur M6 avait investi le château de Comper, au coeur de la forêt légendaire, pour y filmer des scènes de son bonus DVD. Cette année, en juin, c'est le magazine de France 2 Babylone qui y a débarqué ses caméras, pour une émission spéciale consacrée au Roi Arthur.

« Durant deux jours, Arnaud Poivre d'Arvor et son équipe sont venus tourner quelques images au château et au Val sans Retour, confie Claudine Glot, présidente du Centre de l'Imaginaire Arthurien, qui occupe les lieux. Un plateau a été installé au bord de l'étang de Comper, et des figurants en costume ont participé à certaines scènes ».

Au-delà de leur hospitalité, les responsables du Centre Arthurien ont largement participé au travail d'investigation du magazine : Aurore Souleyras, guide conférencière, a assuré le rôle de récitante de la légende, tandis que Claudine Glot a fourni les références littéraires et mythiques de la matière arthurienne. Au final, le documentaire réalisé par Serge Tignères constituerait « une formidable enquête pleine d'éléments culturels vérifiés », selon Claudine Glot.

Alors le Roi Arthur, personnage historique ou héros mythique ? Réponse mardi soir, sur France 2.

Malo DELARUE.

Pratique. Babylone « En quête du Roi Arthur ». Diffusion le mardi 28 août, à 22 h 45 sur France 2.

Ouest-France

Enquête de vérité, les écrits de Boron, Troyes, Monmouth, Nennius… et les commentaires du gotha de l’épopée arthurienne et médiévale : Aurore Souleyras, Danielle Régnier-Bolher, Denis Hue, Claudine Glot, Arnaud de la Croix, Francis Pryor, Dan Shadrake, Geoffrey Ashes, Sylvette Lemagnen, Amaury Chauou, Alain Alexandra, Anne Logeay,… ainsi que les hauts lieux mythiques et archéologiques s’entrelacent dans ce très bon condensé (mais bien trop expansé) de 1 heure et quelques 7 minutes.
Pour ceux qui n’auraient pas la télévision ou auraient raté l’émission, la vidéo intégrale est accessible sur France 2 : :shock:

En quête du roi Arthur

La vidéo intégrale

e.

MessagePosté: Jeu 30 Aoû, 2007 21:00
de Agraes
J'ai vu le doc et franchement, c'est très décousu, entre les mystiqueries de certains, les commentaires des intervenants déformés ou contredits par la voix off ou le fils d'Arvor.

Heureusement, il y a Geoffrey Ashe, Dan Shadrake (de Britannia) et Alain Alexandra (des foederati) qui relèvent le niveau !

On en parle ici sur le forum de l'antiquité tardive :
http://111935.aceboard.fr/111935-533-60 ... Arthur.htm

MessagePosté: Lun 03 Sep, 2007 22:41
de Gwalchafed
Comme je l'ai dit sur l'autre forum, je l'ai vu et....JC va nous faire une attaque.

MessagePosté: Sam 16 Aoû, 2008 0:18
de Ar Vran Teñval
Demat deoc'h !

Pourrait-on m'éclairer un peu sur la personnalité de Lucius Artorius Castus ? L'hypothèse selon laquelle il serait à l'origine du mythe arthurien est-elle toujours valable ? Je me demande cela parce que sur certains sites (comme la page Wikipédia sur Arthur, celle en français), il est dit qu'Artorius aurait en vérité combattu en Arménie et non pas en Armorique (erreur causée par une inscription incomplète : ARM, le E ayant été décelé plus tard sous rayons X). Si tel est bien le cas, Artorius n'aurait rien à voir avec Arthur, alors a-t-il réellement servi en Arménie avec sa cavalerie sarmate, sans mettre les pieds en Armorique ?

Je trouve que tout est un peu confus autour de ce personnage (d'autant plus que sa datation a été modifiée) et les sources à son sujet sont souvent un peu contradictoires.