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MessagePosté: Ven 01 Aoû, 2008 21:40
de Pierre
Désolé Charles,

Mais l'espace disque du site n'est pas destiné à héberger des photos de torture :?

Pierre

MessagePosté: Ven 01 Aoû, 2008 23:05
de Charles
:109:

MessagePosté: Sam 02 Aoû, 2008 16:45
de Muskull
Charles a écrit:Bonjour Pierre,

Où ça ?

Dans un certain domaine obsessionnel de la "violence innée" en l'humain ?
Conrad Lorenz a étudié les oiseaux, certains oiseaux, appliquer ces constats à l'humain n'est ni valide ni juste.
La "triangulaire" observée par R. Girard ne remet rien en cause, elle n'est pas de lui, il en fait une interprétation personnelle. Pas de "révolution copernicienne" tant que le "moi je" reste bancal.
Si je regarde le monde au travers d'un filtre vert, il est vert ; rose, il est rose... Enlever le filtre ? :shock:

MessagePosté: Sam 02 Aoû, 2008 19:23
de Sedullos
Pan a écrit:Merci beaucoup Muskull, Pierre et Patrice.

Au niveau des Galates maintenant, est-il avéré qu'ils formaient la garde personnelle d'Hérode?

Esus et Esubiens ont-ils un lien de filiation?


Salut à tous,

Pan, en fait il me semble que tes Galates sont des Gaulois qui étaient les mercenaires d'Antoine et Cléopâtre et c'est Auguste /Octavien qui les fourgue à Hérode pour constituer sa garde personnelle ; on doit trouver chez Flavius Josèphe. Hérode avait aussi des Germains.

A vérifier.

MessagePosté: Sam 02 Aoû, 2008 19:30
de Sedullos
Patrice a écrit:Salut,

Fragment de Pétrone, rapporté par Servius
.

Petite correction orthographique. Par contre, donc, il n'y a aucun lien entre ces pratiques et Esus.

De même, pour le fragment de Posidonios, je pense que ça n'a rien à voir avec la pratique du bouc émissaire. Il s'agit probablement d'un mythe, le même qu'on trouve dans Sire Gauvain et le Chevalier Vert, ou encore le Livre de Caradoc: le défi de la tête tranchée à la suite d'un banquet.

Si on cite le passage entier d'Athénée:

Les Celtes, parfois, pendant leur repas organisent de vrais duels. Toujours armés dans leurs réunions, ils se livrent des combats simulés et luttent entre eux du bout des mains; mais parfois aussi ils vont jusqu'aux blessures; irrités alors, si les assistants ne les arrêtent pas, ils en viennent à se tuer. Anciennement, quand on avait servi une gigue (ou un jambon), le plus brave s'en attribuait la partie supérieure; et si quelque autre la voulait prendre, c'était entre les deux prétendants un duel à mort. On en a vu qui, sur un théâtre, après avoir reçu de l'argent ou de l'or, ou mÍme un certain nombre de cruches de vin, et garanti qu'ils se livreraient [en retour], en faisaient la distribution à leurs parents ou à leurs amis, puis se couchaient tout de leur long sur leur bouclier, tandis qu'un autre debout à côté leur coupait la gorge d'un coup d'épée
, on peut voir que c'est la trame exacte d'un récit irlandais bien connu: le Festin de Bricriu (les héros d'Irlande veulent savoir qui mérite la meilleur part, ils se disputent violemment, puis vont de juge en juge avant de tomber sur un géant qui leur propose de leur couper la tête après s'être fait couper la sienne. Bien évidemment le géant replace toujours sa tête sur ses épaules et seul Cuchulainn accepte le défi).

A+

Patrice


Salut à tous,

Entièrement d'accord avec toi, Patrice, ce géant, un bouvier horrible, n'est autre que le roi Cú Roi, un étrange guerrier qui a aidé et humilié Cúchulainn en lui coupant la chevelure d'un coup d'épée à la suite d'une dispute sur le partage du butin au retour d'une expédition en Ecosse = l'Autre Monde, cf Dictionary of celtic mythology / James Mackillop. - Oxford : Oxford University Press, 2000. - 454 p. - (Oxford paperback reference), p. 121-122

MessagePosté: Dim 03 Aoû, 2008 1:00
de Charles
:109:

MessagePosté: Dim 03 Aoû, 2008 8:17
de Pierre
Bonjour,

Le Minotaure peut tirer la langue que ça ne changerait rien. Mais il faut être complétement taré, pour comparer une photo d'une scéne qui reléve du crime de guerre, et une statue représentant une scène mythologique.

Pierre :twisted:

MessagePosté: Dim 03 Aoû, 2008 8:25
de Muskull
Charles a écrit:PPS : Pierre, vous venez de réaliser un sacrifice. Et vous avez d'ailleurs sacrifié la photo mais refusé à votre peuple de sacrifier celui qui la citait... :wink:

Bingo !
Nous touchons là le point culminant du comportement obsessionnel, se proposer soi-même comme "victime expiatoire". :roll:
Le problème étant que nous nous entendons tous très bien ici, trouvant de la richesse en nos points de vue différents. :lol:

MessagePosté: Dim 03 Aoû, 2008 8:43
de Pierre
Muskull a écrit:se proposer soi-même comme "victime expiatoire".


Merci pour l'info,
Aujourd'hui, jour du saigneur, j'en cherchais justement une :140:

@+Pierre

MessagePosté: Dim 03 Aoû, 2008 14:04
de Charles
:109:

MessagePosté: Dim 03 Aoû, 2008 15:11
de Patrice
Salut,

c'est un intervenant qui a appelé "au secours", le responsable refusant d'endosser son habit de "grand sacrificateur mythologique".


Tu dis qu'on peut faire une thèse sans réfléchir et tu t'attends qu'on soit gentil avec toi?

Le plus simple serait que tu partes de toi même. Mais quand tu sembles être un troll, évidemment, tu ne partiras pas.

Ah oui, c'est vrai, les trolls sont des personnages mythologiques. Ils n'existent donc pas.

Allez, bouc émissaire, quitte donc de toi même la citée.

Merci d'avance.

Patrice

MessagePosté: Dim 03 Aoû, 2008 16:17
de Charles
:109:

MessagePosté: Dim 03 Aoû, 2008 16:32
de Muskull
C'est ça, bon vent ! :P
Tu me fais l'effet d'un gamin très fier d'avoir compris la règle de trois et qui vient expliquer à des physiciens qu'ils n'ont rien compris. :lol:

MessagePosté: Mar 02 Sep, 2008 21:22
de Thangorodrim
J'ai trouvé ca dans les Azteques de William Prescott :
"Une des plus importantes fêtes était celle du Dieu Tescatlepoca, qui ne le cedait pour le rang qu'à l'être suprême. On l'appelait l'Ame du monde; on l'en supposait le créateur. Il était représenté sous les traits d'un beau jeune homme. Une année avant la fête, on choisissait, pour représenter cette divinité, un captif d'une beauté parfaite. Les prêtres lui apprenaient à jouer son rôle avec la grâce et la dignité convenables. On le couvrait de vetêment magnifiques; on lui prodiguait l'encens et les fleurs dont les Aztèques n'étaient pas moins amateurs que les Mexicains d'aujourd'hui. Lorsqu'il sortait, il était accompagné d'une foule de serviteurs, et s'il faisait halte dans les rues pour jouer quelque mélodie favorite, la foule se prosternait devant lui et lui rendait hommage comme au représentant de la bonne divinité. Quatre belles jeunes filles, portant les noms des principales déesses, étaient choisies pour partager les honneurs de sa couche. Ses jours s'écoulaient dans la molesse, dans les festins que lui offraient les principaux nobles, empressés à lui rendre les honneurs dus à un dieu.
Mais le jour fatal arrivait; le terme de ses courtes splendeurs était proche. On le dépouillait de ses riches vetêments; il disait adieu aux belles compagnes de ses plaisirs, une des barques royales le transportait au-delà du lac dans un temple construit sur les bord, à une lieue environ de la ville. Tous les habitants de la capitale accouraient alors pour assister au dénouement de la tragérie. A mesure que la procession gravissait les flancs de la pyramide, le pauvre captif déchirait ses guirlandes de fleurs et brisait les instruments de musique qui avaient charmé les heures de sa trompeuse félicité. Six prêtres l'attendaient au haut de l'édifice. Leurs longs cheveux tressés tombaient en désordre sur leurs robes noires, couvertes d'inscriptions hiéroglyphiques mystérieuses. Ils saisissaient la victime et l'étendaient sur la pierre du sacrifice, bloc de jaspe, convexé dans sa partie supérieure. Cinq prêtres tenaient la tête et les membres du patient, tandis que le sixième, couvert d'un manteau rouge, emblême de son sanglant ministère, ouvrait la poitrine de la victime avec un couteau aigu d'iztly, substance volcanique aussi dure que le caillou, et plongeant la main dans la plaie, il en retirait le coeur palpitant, le présentait au soleil, objet d'adoration dans tout l'Anahuac, et le jetait aux pieds de la divinité à qui le temple était consacré, tandis que la multitude se prosternait et adorait."



D'avoir lu ca, encore petite, m'avait vachement impressionnée!