http://forum.arbre-celtique.com

Salut,

J'ai extrait un texte du chevalier de FREMINVILLE, de 1837, et intégré à une page sur la plage dite la Lieue de Grèves, entre Saint-Efflam (Plestin), et Saint Michel-en-Grèves.

http://marikavel.org/bretagne/plestin-les-greves/plestin-stefflam.htm

JCE

Que c'est beau, la Lieue de Grève ! Je vous la conseille, sous la lumière d'automne, dans les vents et le crachin de novembre... Une pure merveille naturelle.




Fergus, en direct du Teknival de Vannes

Salut,

Pour une étude comparatiste de cette légende par Bernard Sergent:

http://www.mythofrancaise.asso.fr/4_bul ... ticle.html

A+

Patrice

Un seul mot : Excellent.

Je ne pensais pas ouvrir un fil aussi riche.

Je vais scanner et passer le texte d'Anatole Le Braz.

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Pour l'étude étymologique du Roc'h Helles, qu'on appelle aujourd'hui : le Rocher rouge,

il a été proposé : Roc'h al Lazh = rocher (de la tuerie) / meurtre, exécution, combat à mort.

en breton, lazhan = tuer, mettre à mort.

C'est là, à mon avis, une vision romantique du XIXè siècle, inspirée du combat mythique d'Arthur et du Dragon.

Je pense, pour ma part, qu'il s'agit de Roc'h Hen Lez/Lis = le Rocher de la Vieille/Ancienne Cour, sachant qu'en arrière de ce rocher se trouvent des sites d'habitation gallo-romains.

JCE

Une page complémentaire, dans celle consacrée à Saint-Michel-en-Grèves

http://marikavel.org/bretagne/saint-michel-en-greve/lieue-de-greve.htm

La photo, prise du haut du rocher, montre la partie est de la Lieue de Grève. (c^té St Michel)

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Pour une autre légende liée au rocher, celle de Perik SCOARN et les douze coups de Noël, j'avais déja ouvert une page tirée de Benjamin JOLLIVET (1859)

http://marikavel.org/bretagne/plestin-les-greves/plestin-grand-rocher.htm

JCE

Cette seconde légende me rappelle la tradition slave qui veut que la route de l'Enfer soit ponctuée de 100 auberges, pleines de délices, et qui toutes offrent au "voyageur" la possibilité de revenir en arrière.
Il y a certainement une étude comparative à mener pour trouver d'autres récits du même type.

Salut,

Je viens de retrouver une page d'un auteur trégorrois, amateur d'histoire, d'archéologie ... et d'Internet :

Cette page traite de la Lieue de Grève, annexe à une page sur Saint Michel en Grèves.

http://www.infobretagne.com/lalieue.htm

Pour info.

JCE

Bonjour,

Je reprends le fil de cette discussion à l'occasion de la mise en ligne d'un travail sur la vita de saint Efflam :
http://andreyvesbourges.blogspot.com/20 ... mythe.html

Cordialement

André-Yves Bourgès
www.hagio-historiographie-medievale.fr

Salut et bienvenue à un collègue trégorrois.

Je pense que cette intervention plaira surtout à Taliesin, lorsqu'il sera revenu de vacances, ainsi qu'Alexandre, notre I.Européaniste.

Ken ar c'hentan.

JCE

Suis revenu de vacances !

Au sujet de la Vie de saint Efflam, à noter l'hypothèse de Léon Fleuriot (OB, p. 118) : Arthur aurait remplacé Conomor, bien connu dans la région de Lanmeur.

salutem punctis trianguli

Ma culture en ce domaine est pauvre, je ne connais pas la symbolique du dragon et ces attribus que se soit dans le domaine de l'astronomie, l'astrologie, ou même en alchimie ou autres.

Mais j auraient deux, trois questions, qui pourraient passer pour saugrenue ou idiote ou completement farfelue :

- Peu-ont voir dans l'utilisation de la symbolique du dragon dans la vie du saint ( en question ), comme un dépassement des capacités spitituel du saint donné en exemples aux fidèles de l'époque ou l'acquisition d une connaissance mysthique ou gnostique qui l'ont amener à une élévation spirituelle ou voir une forme d'illumination ???


- Ou tous simplement l'utilisation de la symbolique du dragon fait-il référence au lieu et que la symbolique représente la marée ???

- Y a t-il un sens caché dans cette légendes ou mythes ou autres ???

J'espere que mes question sont pas trop embrouiller et que mon ortographe ne vous choque pas trop, si jamais j'étais completement à coter de mes sabots, dites le moi avec gentillesse et amour , j'irais pas bouder dans mon coin pour autans

en vous remerciant

rianis

Peut-on voir dans l'utilisation de la symbolique du dragon dans la vie du saint ( en question ), comme un dépassement des capacités spirituelles du saint donné en exemple aux fidèles de l'époque ou l'acquisition d'une connaissance mystique ou gnostique qui l'ont amener à une élévation spirituelle ou voir une forme d'illumination ???

En règle générale, les dragons sont interprêtés comme les puissances sauvages de la nature qu'il faut domestiquer. Les interprêtations "spiritualistes" sont très new-age et pseudo-indiennes.
De toute façon, il faut bien comprendre, comme le montre le lien donné par Patrice, que cette légende n'a pas été composée en Bretagne. Elle est beaucoup plus ancienne que cela, et le contexte de sa commémoration - à l'origine au tout début de l'année - se rapporte aux peurs attachées au solstice d'hiver (si l'ombre l'emportait, si le soleil ne revenait pas...)

Alexandre a écrit:... se rapporte aux peurs attachées au solstice d'hiver (si l'ombre l'emportait, si le soleil ne revenait pas...)

d'où la formule Sol Invictus Soleil Invaincu, pour le culte de Mithra et ensuite du Christ Fils de Dieu marquant la victoire et la re-naissance de la Lumière.

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Pour Arthur / Conomor, cela pourrait expliquer le fait que le mot 'arthur' est plus une épithète qu'un nom propre, comparé à celui de Conomor qui signifie, semble t-il : Grand Roi.

JCE

Bonjour,

A propos du nom de Commor/Conmor, il faut souligner que dans les vestiges de la vita de saint Goëznou, l’hagiographe désigne les habitants du Léon par le terme "pengonet", qu’il glose "canica capita" ; le "chef" de ces "têtes de chien" portait quant à lui le titre de "grand chien", Con-mor, lequel a passé en tant que surnom à l’un des membres de la puissante dynastie brito-romaine des Marci Aurelii, maîtresse de la région : voir A.-Y. Bourgès, "Commor entre le mythe et l’histoire : profil d’un 'chef' breton du VIe siècle", dans Mémoires de la société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, t. 74 (1996), p. 424-426. On a supposé que saint Paul Aurélien était lui aussi membre du lignage des Aurelii ; une autre hypothèse, qui a notre préférence, préconise qu’il appartenait à une tribu dont le totem était le bœuf : voir S. Kernéis, "Pieve d’Italie et plou d’Armorique. Paganisme et christianisation au Bas-Empire", dans Mémoires de la société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, t. 76 (1998), p. 431-432 et n. 109.

Cordialement

André-Yves Bourgès

salutem punctis trianguli

Avoir la chance de profiter de votre savoir est précieux et instructif.

se n'est pas pour passer la pommade, voir caresser dans le sens du poil ou carrément fayoter.



je vous remercie pour votre précision à mes questions

Rianis