Arthur
Posté: Ven 19 Déc, 2008 16:15
Je tient à me présenter comme étant passionné par les âge sombres de la Bretagne et du mythe arthurien, et donner une hypothèse sur Arthur des plus intéressante.
Arthur est semble t-il le fils de Lucius Artorius Castus, un officier romain, d'origine illyrienne, peut être un descendant du fameux général du IIIé siècle, qui fut placé dans une garnison du mur d'Hadrien au moment où le rescrit d'Honorius laissa la Bretagne se débrouiller seule. Mais pas tout à fait, car Honorius laissa des garnisons dans le Mur d'Hadrien pour lutter contre les Pictes et les Scots. Sans doute entre 2000 et 3000 hommes dont on perd la trace dans les années 450 sous Valentinien III. Peut être que comme en Gaule et en Norique, n'ayant plus l'autorité impériale, ces troupes de frontière se vendirent aux souverains locaux en échange d'un salaire et de terres. Une milice est financée par les vétérants sarmates en 428 et une garnison Dace reste dans le mur d'Hadrien jusqu'au VIé siècle. Ce sont les seules traces sérieuses d'une armée romaine encore présente.
Cet Artorius fut sans doute le second de Ambrosius Aurelianus. Il est probablement mort dans les années 450 ou 460, laissant sa charge à son fils, sans doute l'Arthur historique.
Les batailles d'Arthur dans le corpus de Nennius, semble indiquer que le lieu des exploits d'Arthur se centre sur les forts et les villes au alentours du Mur d'Hadrien. L'occupation et l'aménagement des forts et des villes alentour semble avoir été continue entre le Vé et le VIé siècle. Ses ennemis récurrents semblent être les Pictes et les Scots. Des légendes mentionnent des sorcières contre lesquelles se bat Arthur, elles semblent être les reines Pictes. Les Pictes et les Scots semblent avoir été la menace la plus sérieuse pour les Bretons.
Pour la bataille du Mont Badon, sans doute Liddington Castle, il faut en revenir aux survivances des pratiques romaines. Au nord, Coel Hen fut Dux Britanniarum jusqu'à sa mort en 420. Et il semble que ce poste devint une commande locale. Les rois, confondus avec les Comes choisissaient le dux, parmi les généraux les plus illustres, Arthur fut l'un d'eux. Au sud, depuis la mort de Constantin de Domnonée en 423, le poste de Comes Britanniarum semble s'être adapté à la situation locale. Les rois désunis entre eux, s'adjoignant la qualité de Comes, ne pouvaient pas donner une charge qui ne soit pas égale à la leur. Et donc la charge resta sous un autre terme ( Pendragon ? Wledig ? ). Le choix se portait le plus souvent sur un roi faible.
Profitant de ces désunions entre les rois du Sud, AElla put grâce à ses victoires unir une partie des Saxons autour de lui et créer une commande locale, le Bretwalda, même si une commande analogue fut citée par Tacite. Ne pouvant s'unir entre eux les rois du Sud décidérent d'appeler le Dux Britanniarum à leur aide, Arthur ou Ambrosius, du fait que ses hommes étaient unis autour de lui. Le résultat est connu, puisque pendant 50 ans, c'est le calme plat dans les chroniques anglo-saxonnes.
Arthur ne semble pas avoir été un roi, son nom n'est présent dans aucun lignage royal, peut être que comme pour Théodoric avec les Ostrogoths, ses hommes ne comprenant pas sa charge, l'ont considéré comme un roi.
Les seconds d'Arthur étaient son fils Llacheu ( Lucius ) et Medraut ( Moderatus). Son fil lui succéda et fut peut être l'Artorius qui mena une expédition en Armorique au milieu du VIé siècle. Le règne sombre d'Arthur semble lui correspondre. Les mythes montrant l'amitié d'Arthur avec Kay et Bedwyr s'attachent à lui. Il mourut en territoire Picte ou assassiné par Kay. Il n'eut pas de progéniture.
Medraut fut l'homme de confiance d'Arthur selon les triades galloises et périt avec lui à Camlann, sans doute Camboglanna ( Castelteads), contre les Pictes selon les Annales Cambriae. Le corps d'Arthur fut transporté au fort d'Abalava ( Avalon ?). C'est sans doute pour cela qu'un poème gallois du VIé siècle dit de ne pas rechercher le corps d'Arthur, car il ne se trouve pas à Glastonbury. Un faux monté par des moines et Henri II Plantagenêt.
De plus, un poème du VIè siècle montre qu'Arthur est un homme de deux cultures qui a combattu avec ses hommes au sein du Mur d'Hadrien.
La trahison de Modred, semble s'inspirer de la trahison de Morcant envers Urien, roi du Rheged et probablement Dux Britanniarum.
Les origines sarmates du mythe ne sont pas à enlever, car l'épée jetée à l'eau, l'épée enfoncée dans une pierre, la table ronde et le symbole du dragon sont autant d'éléments de leur influence. Quelques hommes d'Arthur ont pu avoir cette origine, car à partir de 410, ils servaient comme mercenaires en Gaule.
L'histoire se base sur des faits et cela se tient aux recherches récentes sur le sujet que j'ai pu voir.
Arthur est semble t-il le fils de Lucius Artorius Castus, un officier romain, d'origine illyrienne, peut être un descendant du fameux général du IIIé siècle, qui fut placé dans une garnison du mur d'Hadrien au moment où le rescrit d'Honorius laissa la Bretagne se débrouiller seule. Mais pas tout à fait, car Honorius laissa des garnisons dans le Mur d'Hadrien pour lutter contre les Pictes et les Scots. Sans doute entre 2000 et 3000 hommes dont on perd la trace dans les années 450 sous Valentinien III. Peut être que comme en Gaule et en Norique, n'ayant plus l'autorité impériale, ces troupes de frontière se vendirent aux souverains locaux en échange d'un salaire et de terres. Une milice est financée par les vétérants sarmates en 428 et une garnison Dace reste dans le mur d'Hadrien jusqu'au VIé siècle. Ce sont les seules traces sérieuses d'une armée romaine encore présente.
Cet Artorius fut sans doute le second de Ambrosius Aurelianus. Il est probablement mort dans les années 450 ou 460, laissant sa charge à son fils, sans doute l'Arthur historique.
Les batailles d'Arthur dans le corpus de Nennius, semble indiquer que le lieu des exploits d'Arthur se centre sur les forts et les villes au alentours du Mur d'Hadrien. L'occupation et l'aménagement des forts et des villes alentour semble avoir été continue entre le Vé et le VIé siècle. Ses ennemis récurrents semblent être les Pictes et les Scots. Des légendes mentionnent des sorcières contre lesquelles se bat Arthur, elles semblent être les reines Pictes. Les Pictes et les Scots semblent avoir été la menace la plus sérieuse pour les Bretons.
Pour la bataille du Mont Badon, sans doute Liddington Castle, il faut en revenir aux survivances des pratiques romaines. Au nord, Coel Hen fut Dux Britanniarum jusqu'à sa mort en 420. Et il semble que ce poste devint une commande locale. Les rois, confondus avec les Comes choisissaient le dux, parmi les généraux les plus illustres, Arthur fut l'un d'eux. Au sud, depuis la mort de Constantin de Domnonée en 423, le poste de Comes Britanniarum semble s'être adapté à la situation locale. Les rois désunis entre eux, s'adjoignant la qualité de Comes, ne pouvaient pas donner une charge qui ne soit pas égale à la leur. Et donc la charge resta sous un autre terme ( Pendragon ? Wledig ? ). Le choix se portait le plus souvent sur un roi faible.
Profitant de ces désunions entre les rois du Sud, AElla put grâce à ses victoires unir une partie des Saxons autour de lui et créer une commande locale, le Bretwalda, même si une commande analogue fut citée par Tacite. Ne pouvant s'unir entre eux les rois du Sud décidérent d'appeler le Dux Britanniarum à leur aide, Arthur ou Ambrosius, du fait que ses hommes étaient unis autour de lui. Le résultat est connu, puisque pendant 50 ans, c'est le calme plat dans les chroniques anglo-saxonnes.
Arthur ne semble pas avoir été un roi, son nom n'est présent dans aucun lignage royal, peut être que comme pour Théodoric avec les Ostrogoths, ses hommes ne comprenant pas sa charge, l'ont considéré comme un roi.
Les seconds d'Arthur étaient son fils Llacheu ( Lucius ) et Medraut ( Moderatus). Son fil lui succéda et fut peut être l'Artorius qui mena une expédition en Armorique au milieu du VIé siècle. Le règne sombre d'Arthur semble lui correspondre. Les mythes montrant l'amitié d'Arthur avec Kay et Bedwyr s'attachent à lui. Il mourut en territoire Picte ou assassiné par Kay. Il n'eut pas de progéniture.
Medraut fut l'homme de confiance d'Arthur selon les triades galloises et périt avec lui à Camlann, sans doute Camboglanna ( Castelteads), contre les Pictes selon les Annales Cambriae. Le corps d'Arthur fut transporté au fort d'Abalava ( Avalon ?). C'est sans doute pour cela qu'un poème gallois du VIé siècle dit de ne pas rechercher le corps d'Arthur, car il ne se trouve pas à Glastonbury. Un faux monté par des moines et Henri II Plantagenêt.
De plus, un poème du VIè siècle montre qu'Arthur est un homme de deux cultures qui a combattu avec ses hommes au sein du Mur d'Hadrien.
La trahison de Modred, semble s'inspirer de la trahison de Morcant envers Urien, roi du Rheged et probablement Dux Britanniarum.
Les origines sarmates du mythe ne sont pas à enlever, car l'épée jetée à l'eau, l'épée enfoncée dans une pierre, la table ronde et le symbole du dragon sont autant d'éléments de leur influence. Quelques hommes d'Arthur ont pu avoir cette origine, car à partir de 410, ils servaient comme mercenaires en Gaule.
L'histoire se base sur des faits et cela se tient aux recherches récentes sur le sujet que j'ai pu voir.