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MessagePosté: Lun 29 Déc, 2008 20:30
de Pierre
Muskull a écrit:et toi qui oublie le dualisme de la pensée antique


Absolument pas. Mais en général, on fait la démonstration dans une même mythologie, quitte ensuite à comparer avec les autres.

@+Pierre

MessagePosté: Mar 30 Déc, 2008 1:01
de Pan
Eh oui, le temps, désolé Muskull :roll:

Sinon, après avoir lu en diagonale le texte que tu proposais, pourquoi pas ? Mais l'ethnocentrisme et le syncrétisme des Grecs autour de notre ère est d'une rare complexité où la lecture du "cratyle" de Platon s'impose ainsi que des bases solides sur les environnements culturels que l'on discute. Un problème cependant entre synchronisme et diachronisme, à un moment il faut faire un choix mais le propos du discours freine ce parti pris, j'en conviens. Toi qui est à tendance jungienne, je sais que tu aimes à diachroniser, je suis pas contre mais encore une fois, il faut être solide quand on fait du comparatisme !

Sinon, je ne cherchais rien à expliciter :wink: , juste mettre un peu de "poésie" dans tout çà :lol: . Quant à mon côté priapique et rabelaisien, que veux-tu que j'y fasse ? Je n'étudie pas l'âne pour rien non plus ;), mais au sein d'une une culture sémitique bien définie spatialement et qui s'étend temporellement. Lorsque je soumets les Grecs à l'analyse c'est parce que je soupçonne, voire je sais ;), que c'est du "pompage" :lol: .

Pour les étoiles, bien relire le mythe de Seth et Osiris (Plutarque), phallus et Lune y tiennent une place non négligeable.

Enfin et surtout, on se gratte les couilles avant de philosopher sur les mouvements stellaires :lol: , combien de fols sages sous la lune ? L'œil est un feu entouré d'eau, ça ne vous dit rien ? Tempête, éclair et foudre, quel langage, combien de corporations prométhéennes chères à Enki ? Tout un monde, effectivement, mais qui, pour moi, commence très souvent en dessous de la ceinture ;). C'est pour cela que j'ai toujours préféré Freud et Lacan à Jung... mais aucune critique de ma part, chacun voit midi à sa porte. En même temps, lorsqu'on est structuraliste, on lit Freud plutôt que Jung. La source et l'œil, en hébreu, sont un seul et même mot, que cela sourde ou pas en vos honorifiques oreilles, les miennes n'y sont pas sourdes ; parfois "absurde" , la pensée mythique est toujours bonne à penser en morosophie, philosopher, c'est s'étonner. Cela nous change du marasme ambiant ;).

MessagePosté: Mar 30 Déc, 2008 18:19
de Muskull
Ami Pan, j'ai hâte que tu ais fini ton ouvrage présent, que l'on puisse causer d' infinitudes plus sérieuses. :wink:
Effectivement 1/64° pour le larmier du pélerin ou la verge d'Osiris c'est peu alors qu'il mène le monde profane.

Un des grands ancêtres de Balor est Humbaba dans l'épopée de Gilgamesh.
Humbaba, son cri c'est l'Épouvante, Sa bouche c'est du Feu, Son haleine, la Mort. Sur 60 bêrus il peut ouïr les bruits de la forêt.

Non pas l'oeil mais la bouche. Mais alors comment l'oeil ?
Il est ainsi facile d'entrer dans le domaine d'étude de Pan car il est facile d'enflammer le méthane des pets. C'était d'ailleurs, ,jadis, un des jeux favoris de mes amis étudiants en médecine pour effaroucher les donzelles.
Noter aussi que le visage d'Humbaba en tant que talisman apte à repousser le "mauvais oeil" est souvent représenté comme l'entrelacs des intestins où figure yeux et bouche.
Image

Mais si Pan m'inspire cela n'est pas bon signe pour ma diachronie. :lol:

Mais un étage gagné n'est pas un étage perdu. Trois ils étaient dans les spéculations en rapport au divin dans l'antique et trois ils sont toujours en ces mêmes spéculations. L'humain est têtu. :lol:

MessagePosté: Mer 31 Déc, 2008 1:19
de Euriel
Patrice a écrit:- Norois Ullr / Ullinn (ancien dieu majeur, connu quasi-uniquement par la toponymie et quelques allusion littéraires), étymologiquement *WulÞuz, avec donc un suffixe différent (contra Boyer, 1992, p. 94, qui propose d'autres étymologies).

Le rattachement avec le gotique wulþus est assez probable, notamment au regard de l'inscription de l'inscription du fourreau découvert à Thorsberg qui évoque un serviteur de Wulþuz.

On sait qu'il y a des éléments dans la religion étrusque qui ont des parallèles dans le "monde" indo-européen (emprunts dans un sens où l'autre à différents moments). Je m'étais déjà posé la question d'une possible parenté, au moins linguistique, entre le dieu étrusque Veltha/Voltumna et Ullr/Ullinn. Après tout, aux Aisar étrusques répondent bien des Aesir nordiques. La forme latine Vertumnus a été influencée par le latin vertere.

Re: Le Dragon, dans la symbolique de la Vue.

MessagePosté: Sam 07 Mai, 2011 21:51
de Alexandre