Aeruuan a écrit:Et je vois pas trop le rapport entre le penn bah attribut paysan et voir meme "guerrier" paysan, et le gourdin du dagda.
On va dire que le gourdin, masse, massue, matraque, pieu, manche de pioche, casse-tête, assommoir, trique, bâton, baguette, verge, gaule... sont proportionnels selon le nom, forme, longueur, poids... , mais surtout la force et habileté de celui qui porte le coup et le manque de solutions et de réflexes de celui va le recevoir. Ce sont les armes désuètes mais efficaces des héros ou des dieux, et, d’une moindre mesure du pauvre, du paysan qui, avec ce qui lui tombe sur la main, défend sa petite vie, sa famille, son troupeau et ses maigres biens, son bout de champ... , des bêtes sauvages et des voleurs.
Les attributs d’Héraclès sont l’arc, la lyre et le chant, l’arc et la massue. Il demeure auprès des Grecs, puis auprès des Romains, le symbole du bon vivant grand buveur et grand mangeur, batailleur sans peur et sans reproche qui combat le malfaisant et le traître, punit le sacrilège...
On connaît l’histoire prodigieuse d’Héraclès luttant contre l’Hydre de Lerne, monstre à neuf têtes de serpents venimeux. Il coupa les têtes et enterra celles qui étaient immortelles sous un énorme rocher. Ou encore le combat contre le lion de Némée, bête redoutable, fruit des amours de la femme serpente Échidna et du monstre cracheur de feu Typhon. Ses propres flèches et sa massue ne parvenant pas à abattre l’animal, car aucune arme ne pouvait entamer ni transpercer sa peau, il finit par l’étrangler de ses propres mains. Il l’écorcha et se revêtit de sa peau.
Diverses représentations de dieux gaulois porteur de la massue. Le grec Lucien de Samosate (v. 120-180 ap. J.-C.) en a fait une description :
lettres.ac-rouen.fr a écrit:Hercule Le demi-dieu Hercule connaît plusieurs formes de représentations en Gaule. C’est qu’il semble avoir assimilé un certain nombre de divinités locales qui lui ressemblaient sans doute par leur force physique et leur capacité à vaincre les animaux. Ainsi le dieu Smertios, dieu tueur de serpents, était porteur d’une massue ; le dieu Ogmios, assimilé également à Hercule est bien connu par un texte de Lucien de Samosate qui est la description d’un tableau vu à Marseille :
«C’est Héraclès que les Celtes appellent Ogmios dans la langue du pays mais l’image qu’ils peignent du dieu est tout à fait étrange. Pour eux, c’est un vieillard sur la fin de sa vie, chauve sur le devant de la tête, tout blanc de cheveux pour ce qu’il en reste, de peau rugueuse et brûlée par le soleil... Tel qu’il est cependant, il porte l’équipement d’Héraclès, car il porte la dépouille de lion, tient de la main droite la massue, a le carquois à l’épaule et de la main gauche présente un arc tendu; et c’est tout Héraclès que cela.» (Lucien, Propos, Héraclès). http://lettres.ac-rouen.fr/latin/gallo_ro/dieux.html