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historiographie arthurienne

MessagePosté: Lun 04 Jan, 2010 18:54
de André-Yves Bourgès
Bonjour à tous et bonne année !

le succès du fil de discussion "Implantations bretonnes en Gaule et survie de la langue bretonne" m'encourage à (ré)ouvrir ici la question de "l'historiographie arthurienne" : sur un précédent fil dont les débordements ont conduit à son verrouillage, j'avais évoqué la question dans les termes suivants qui me paraissent toujours d'actualité :

Nul imposteur médiéval n'a prétendu, semble-t-il, être le roi Arthur, ce qui incline à relativiser la portée du messianisme arthurien. Ce constat rappelé par G. Lecuppre (lui même spécialiste de l'imposture politique médiévale) dans son CR de l'ouvrage d'A. Chauou sur L'idéologie Plantagenêt, a donné l'occasion à Virginie Greene de développer l'hypothèse suivante dans les Cahiers de civilisation médiévale, vol. 45 (2002), p. 321-340 :

"Il a été souvent affirmé qu'une croyance au retour du roi Arthur était largement répandue chez les Bretons insulaires et continentaux des XIIe-XIIIe s. Or les sources médiévales citées à l'appui paraissent plutôt répéter un stéréotype que témoigner d'un fait objectif. L'examen d'autres sources littéraires et historiques (littérature médiévale galloise, travaux d'historiens sur le Pays de Galles et la Bretagne, travaux sur les mouvements messianiques), n'apporte aucune confirmation qu'une telle croyance ait vraiment été significative hors du champ de la fiction arthurienne. Qui croit au retour d'Arthur ? Toujours les autres".

S'inscrit dans ce champ de la fiction arthurienne la pseudo-correspondance entre Arthur et le roi Henri II, rapportée sur le mode comico-épique par Etienne de Rouen dans le Draco Normannicus.


Vos avis et commentaires sont les bienvenus.

Afin de lever toute ambigüité, je précise que l'approche retenue ici ne porte pas sur l'existence pour le moins douteuse d'un Arthur historique, mais bien sur le personnage légendaire qui tient à partir du Moyen Âge central, la place importante rappelée par M. Aurell dans son beau livre sur La légende du roi Arthur.

Bien cordialement.

Re: historiographie arthurienne

MessagePosté: Lun 04 Jan, 2010 19:32
de Alexandre
Je serais tenté de répondre par une question :
Y a-t-il eu des imposteurs médiévaux qui ont prétendu être Jesus Christ ?

Re: historiographie arthurienne

MessagePosté: Lun 04 Jan, 2010 19:52
de Muskull
Alexandre a écrit:Je serais tenté de répondre par une question :
Y a-t-il eu des imposteurs médiévaux qui ont prétendu être Jesus Christ ?

La tentation est bonne, le mythe de l'élu est un mythe récurrent encore aujourd'hui :roll:

Une petite histoire avant de passer à des choses plus sérieuses:
Un homme court dans la rue en criant:
"Dieu m'a parlé, Dieu m'a parlé !"
Un quidam qui le regarde passer s'exclame:
"Ce type est complètement fou, je n'ai encore rien dit !..."

Cette question introduit le concept idéologique de l'avatar bien connu dans la mystique indienne mais aussi d'une façon plus complexe celle de "l'époux de la divinité qui est 'souveraineté' dans les mythes celtiques. :s64:

Re: historiographie arthurienne

MessagePosté: Lun 04 Jan, 2010 20:02
de Sedullos
Alexandre a écrit:Je serais tenté de répondre par une question :
Y a-t-il eu des imposteurs médiévaux qui ont prétendu être Jesus Christ ?


Salut,
Il y a bien au XIIe "l'affaire" Eon de l'Etoile, déjà évoquée sur un autre fil avec une approche critique des travaux de Duvernoy.

http://forum.arbre-celtique.com/viewtopic.php?f=8&t=4838&p=60580&hilit=eon#p60580

JCE a écrit:Voici par exemple ce que publiait Ogée, vers 1780, à propos de Paimpont :

"L'an 1138 , la forêt de Paimpont était peuplée de plusieurs faux hermites, de la secte d'Eudon ou Eudes de l'Etoile, imposteur insigne, né à Loudéac : il se disait fils de Dieu, et se faisait adorer en cette qualité par ses disciples. Ces fanatiques en voulaient beaucoup au clergé, surtout aux évêques; ils se multiplièrent de telle sorte, en Bretagne, que Conan-le-Gros fut obligé d'envoyer des troupes contre eux. On en arrêta un grand nombre, qui furent condamnés à mort. (Voy. Loudéac) On remarque dans la forêt de Paimpont des vestiges d'un ancien château dont on ignore le nom. Je n'ai rien trouvé dans l'histoire qui ait pu donner les moindres notions sur cette place; ou ne peut même faire à cet égard aucune conjecture raisonnable".

Re: historiographie arthurienne

MessagePosté: Lun 04 Jan, 2010 20:44
de André-Yves Bourgès
Sedullos a écrit:
Alexandre a écrit:Je serais tenté de répondre par une question :
Y a-t-il eu des imposteurs médiévaux qui ont prétendu être Jesus Christ ?


Salut,
Il y a bien au XIIe "l'affaire" Eon de l'Etoile, déjà évoquée sur un autre fil avec une approche critique des travaux de Duvernoy.

http://forum.arbre-celtique.com/viewtopic.php?f=8&t=4838&p=60580&hilit=eon#p60580


Un précurseur d'Eon de l'Etoile dont l'histoire nous est rapportée par Grégoire de Tours (HF, livre 10, chap. 25) :

"Un homme de Bourges, c'est lui-même qui l'a raconté dans la suite, étant entré dans une forêt afin d'y couper du bois dont il avait besoin pour quelque ouvrage, fut entouré d'un essaim de mouches, et en demeura fou pendant deux ans. D'où il y a lieu de croire qu'elles avaient été envoyées par la méchanceté du diable. Ensuite, passant à travers les cités voisines, il arriva dans la province d'Arles; là, s'étant vêtu de peaux, il priait comme un religieux, et pour se jouer de lui, l'ennemi des hommes lui accorda le pouvoir de deviner l'avenir. Puis, passant à de plus grands crimes, il changea de lieu; de ladite province, il entra dans le territoire du Gévaudan, se déclarant puissant et ne craignant pas de se donner pour le Christ. Il avait pris avec lui une certaine femme, prétendue sa sœur, qu'il faisait appeler Marie. Le peuple accourait en foule, lui amenant des malades auxquels, en les touchant, il rendait la santé. Tous ceux qui venaient vers lui apportaient de l'or, de l'argent, des vêtements ; et lui, pour les mieux séduire, distribuait tout cela aux pauvres, se prosternant à terre et se répandant en oraisons, ainsi que la femme dont j'ai parlé. Puis, se relevant, il ordonnait de nouveau aux assistants de l'adorer. Il prédisait l'avenir, et annonçait à quelques-uns des maladies, à d'autres des malheurs prêts à leur arriver, à bien peu leur salut à venir; il faisait toutes ces choses par des artifices diaboliques, et par je ne sais quels prestiges. Il séduisit une immense multitude de peuple, non-seulement des gens rustiques, mais aussi des prêtres de l'Église. Il était suivi de plus de trois mille personnes. Cependant il commença à spolier et à piller ceux qu'il trouvait sur sa route; mais il distribuait leurs dépouilles aux indigents. Il menaçait de la mort les évêques et les citoyens des villes, parce qu'ils refusaient de croire en lui; étant entré dans le territoire de la cité du Velay, il s'approcha de l'endroit appelé le Puy s'arrêta avec toute son armée près d'une basilique voisine, et là, rangea son armée en bataille, pour livrer combat à l'évêque Aurèle, alors résidant en ce lieu. Il dépêchait devant lui, comme messagers des hommes nus qui sautaient et faisaient des tours. L'évêque, saisi d'étonnement, envoya à sa rencontre des gens courageux pour savoir ce que cela voulait dire. Un d'eux, qui était des premiers de la ville, se baissa devant l'imposteur, comme pour lui embrasser les genoux, et Fayant fait tomber ordonna qu'on le prît et qu'on le dépouillai. Puis, aussitôt, tirant son épée, il le coupa en morceaux; ainsi tomba et périt ce Christ qu'on aurait dû plutôt nommer Antéchrist. Ceux qui l'accompagnaient se dispersèrent ; Marie, livrée aux tourments, avoua tous les prestiges et les illusions dont il s'était servi ; mais ceux dont il avait troublé l'esprit par ses artifices diaboliques, pour les faire croire en lui, ne revinrent jamais entièrement à la raison, et ne cessèrent de le confesser pour le Christ, déclarant que Marie participait aussi à sa divinité" (Quidam enim ex Biturigo, ut ipse postmodum est professus, dum saltus silvarum ingressus ligna caederet explendam operis cuiusdam necessitatem, muscarum eum circumdedit examen, qua de causa per biennium amens est habitus; unde intellegi datur, diabolici emissionis fuisse nequitiam. Post haec, transactis urbibus propinquis, Arelatensim provintiam adiit ibique indutus pellibus quasi relegiosus orabat. Ad quem inludendum pars adversa divinandi ei tribuit facultatem. Ex hoc, ut in maiori proficeret scelere, commotus a loco, provintiam memoratam deserens, Gabalitanae regiones terminum est ingressus, proferens se magnum ac profiteri se non metuens Christum, adsumptam secum mulierem quendam pro sorore, quam Maria vocitari fecit. Confluebat ad eum multitudo populi, exhibens infirmos, quos contingens sanitati reddebat. Conferebant etiam ei aurum argentumque ac vestimenta hi qui ad eum conveniebant. Quod ille, quo facilius seduceret, pauperibus erogabat, prosternens se solo, effundens orationem cum mulierem memorata, et surgens se iterum a circumstantibus adorare iubebat. Praedicebat enim futura et quibusdam morbus, quibusdam damna provenire denuntiabat, paucis salutem futuram. Sed haec omnia diabolicis artibus et praestigiis nescio quibus agebat. Seducta est autem per eum multitudo inmensa populi, et non solum rusticiores, verum etiam sacerdotes eclesiastici. Sequebantur autem eum amplius tria milia populi. Interea coepit quosdam spoliare ac praedare, quos in itinere repperisset; spolia tamen non habentibus largiebatur. Episcopis ac civibus moenas mortis intentabat, eo quod ab his adorari dispiceretur. Ingressus autem Vellavae urbis terminum, ad locum quem Anicium vocitant accedit et ad basilicas propinquas cum omni exercitu restitit, instruens aciem, qualiter Aurilio, ibidem tunc consistentem episcopo, bellum inferret, mittens etiam ante se nuntios, homines nudo corpore saltantes adque ludentes, qui adventum eius adnuntiarent. Quod stupens episcopus, direxit ad eum viros strenuos, inquerentes, quid sibi vellent ista quae gereret. Unus autem ex his, qui erat senior, cum se inclinasset, quasi osculaturus genua eius ac discussurus viam illius, iussit eum adprehensum spoliari. Nec mora, ille, evaginato gladio, in frustra concidit, ceciditque Christus ille, qui magis Antechristus nominare debet, et mortuus est; dispersique sunt omnes, qui cum eo erant. Maria autem illa suppliciis dedita, omnia fantasmata eius ac praestigias publicavit. Nam homines illi, quos ad se credendum diabolica circumventione turbaverat, numquam ad sensum integrum sunt reversi, sed hunc semper quasi Christum, Maria autem illa partem deitatis habere profitebantur).

Greg ajoute :
"Plusieurs semblables imposteurs s'élevèrent par toutes les Gaules ; à l'aide de prestiges, ils s'attachaient quelques malheureuses femmes qui, entrant dans une sorte de fureur, les déclaraient des saints, et de celte manière ils obtenaient un grand crédit parmi les peuples. Nous en avons vu plusieurs que nous nous sommes efforcé, par nos réprimandes, de faire revenir de leur erreur" (Sed et per totas Gallias emerserunt plerique, qui per has praestigias adiungentes sibi mulierculas quasdam, quae debacchantes sanctos eos confiterentur, magnus se in populis praeferebant; ex quibus nos plerosque vidimus, quos obiurgantes revocare ab errore nisi sumus).

(Par facilité, j'ai donné ci-dessus la traduction de Guizot, élégante, mais avec laquelle je ne suis pas toujours d'accord).

Re: historiographie arthurienne

MessagePosté: Lun 04 Jan, 2010 21:05
de Alexandre
D'accord.

Re: historiographie arthurienne

MessagePosté: Lun 04 Jan, 2010 21:11
de Kambonemos
Bonjour,

"Mouches", "peaux", "prédir l'avenir" : c'est très apollonien, très païen (d'où le diable); de manière symbolique, le Christ a d'ailleurs une "blondeur" toute apollonienne...

Cordialement.

@+

Re: historiographie arthurienne

MessagePosté: Mar 05 Jan, 2010 13:06
de André-Yves Bourgès
Kambonemos a écrit: "Mouches", "peaux", "prédir l'avenir" : c'est très apollonien, très païen (d'où le diable); de manière symbolique, le Christ a d'ailleurs une "blondeur" toute apollonienne...


L'intérêt et je dirais même la véritable actualité de Grégoire de Tours sont patents.

L’œuvre de Grégoire, telle que cet écrivain en a conçu et exécuté systématiquement le projet et qui s’inscrit à l’évidence dans une démarche incontestablement eschatologique sans pour autant adopter, comme le fait remarquer M. Heinzelmann, « une forme stricte de millénarisme », constitue à elle seule une véritable bibliothèque des sources de l’historien : sources narratives (histoires, récits de miracles, vies de saints), sources liturgiques (fragments conservés sur le psautier, commentaire sur la célébration de l’office divin ; mais il nous manque malheureusement la préface sur le livre des messes). Les unes et les autres sont entremêlées, tissées et parfois comme ourlées de notations diverses qui dépassent leur cadre formel et convenu pour s’ouvrir sur les « curiosités » de l’époque : ainsi en est-il, par exemple, de la double liste des sept merveilles du monde qui figure dans le De cursu stellarum ; en outre, ces notations nous renseignent sur plusieurs centres d’intérêt de Grégoire — notamment l’observation météorologique et astronomique — et sur sa « bibliothèque », où figuraient les ouvrages d’auteurs qui ne sont plus connus que par lui ainsi que des ouvrages disparus d’auteurs pour lesquels nous avons encore une partie de l’œuvre. Autant dire combien sur ce seul aspect des sources, Grégoire demeure irremplaçable : réservoir inépuisable d’anecdotes et de faits divers, il a permis à tous les historiens de la période d’enjoliver leurs propres récits et de leur donner cette vitalité qui fait généralement défaut dans les travaux sur les Dark Ages. Son témoignage de contemporain est précieux à connaître pour reconstituer l’histoire interne des royaumes mérovingiens et de leurs principautés « satellites » (cf. la Bretagne, dont il est d’ailleurs le premier à mentionner le nom, consacrant ainsi l’installation continentale de colonies bretonnes insulaires) ; mais comme nous l’avons souligné, il convient désormais d’aller plus loin dans la démarche et d’aborder l’homme et l’œuvre dans une véritable perspective hagio-historiographique, plus globale, où l’histoire des événements, des institutions, des faits économiques et sociaux est désormais complétée par celle des faits culturels, des phénomènes religieux et des mentalités


Mais attention : le sujet de ce fil est bien l'historiographie arthurienne. :mrgreen:

En ce qui concerne la vêture du personnage dont Greg nous raconte l'histoire, ne pas oublier les modèles testamentaires de prophètes, aussi bien Elie dans l'Ancien Testament, que Jean-Baptiste dans l'Evangile. Ces modèles ont exercé très tôt une grande influence en Occident, comme il se voit avec le breton Winnoc, anecdote également rapportée par Greg (HF, livre 5, chap. 21).

Re: historiographie arthurienne

MessagePosté: Mar 05 Jan, 2010 20:16
de Kambonemos
Bonjour,

AYB prévient :
Mais attention : le sujet de ce fil est bien l'historiographie arthurienne.
Et je rends grâce à votre tact coutumier de ne point accabler mon clavier qui s'est laissé aller à quelque digression... :?

Cordialement.

@+

Re: historiographie arthurienne

MessagePosté: Mar 05 Jan, 2010 20:55
de André-Yves Bourgès
Kambonemos a écrit: AYB prévient :
Mais attention : le sujet de ce fil est bien l'historiographie arthurienne.
Et je rends grâce à votre tact coutumier de ne point accabler mon clavier qui s'est laissé aller à quelque digression... :?


La digression était de bon aloi :D ; d'ailleurs la richesse du matériau documentaire fourni par Grégoire de Tours mériterait sans doute qu'on lui consacre plusieurs fils de discussion.

Bien cordialement.

Re: historiographie arthurienne

MessagePosté: Mer 06 Jan, 2010 18:40
de Muskull
Bonjour,
Ce qui serait intéressant de savoir c'est pourquoi l'image du 'roi parfait' s'est retrouvé un jour nommé Arthur ou Artus. Il a en fait de multiples noms dans les mythes dont le plus ancien en Irlande serait Nuadha et l'un de ses avatars les plus récents Conan (Cynan) en Cornouailles.
La racine 'art' (ours) et ses connotations symboliques n'apparaissent pas chez Nuadha or la symbolique de l'ours est puissante.
D'abord cyclique associée comme celle du cerf à la période claire et sombre de l'année mais aussi comme le maître de l'hiver, celui qui peut faire revenir la régénération du monde en luttant contre les démons du froid (mythes slaves).
Comme je ne pense pas qu'il y ait eut des ours en Irlande (mais je me trompe sans doute), est-il possible de voir en ce nom d'Artus une influence saxonne plus tardive ?
Le mythème de 'l'amputation qualifiante' devrait aussi être abordé...

Re: historiographie arthurienne

MessagePosté: Mer 06 Jan, 2010 19:01
de Alexandre
Muskull a écrit:Ce qui serait intéressant de savoir c'est pourquoi l'image du 'roi parfait' s'est retrouvé un jour nommé Arthur ou Artus.

Il n'y a peut-être pas de réponse à cette question : Un personnage historique peut avoir illustré certains traits d'un archétype et s'être vu attribuer le reste de la figure mythologique. Il s'appelait "l'ours" - ça tombait bien, c'est tout.

Re: historiographie arthurienne

MessagePosté: Mer 06 Jan, 2010 19:32
de Muskull
Alexandre a écrit:Il s'appelait "l'ours" - ça tombait bien, c'est tout.

Cher Alexandre,
Je crois bien que ce genre de réponse ne peut me satisfaire. :wink:
Il y a toujours quelque chose 'derrière' qui donne sens aux noms et aux mots.
Par exemple en ce contexte, un roi historique fameux qui devient avatar et qui se nommait Art(us)... :?:

Re: historiographie arthurienne

MessagePosté: Jeu 07 Jan, 2010 0:26
de Sedullos
Salut,
Arthur, Kai, Bedwyr, c'est peut-être de ce côté-là qu'il faut chercher...
Chercher le borgne, le manchot ?

Re: historiographie arthurienne

MessagePosté: Jeu 07 Jan, 2010 1:53
de Alexandre
Muskull a écrit:Je crois bien que ce genre de réponse ne peut me satisfaire. :wink:

J'en conviens, c'est frustrant.