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Armes de circonstances

MessagePosté: Dim 12 Jan, 2014 15:18
de Leukirix
Gourdins, cailloux, haches et Sherman !

Re: Armes de circonstances

MessagePosté: Mer 09 Juil, 2014 12:55
de Kambonemos
Bonjour,

Une question qui me taraude : j'ai lu _ il y a ouf ! bien longtemps_ dans un ouvrage destiné à la jeunesse que les cavaliers gaulois auraient suspendu à leur selle un casse-tête sans plus de précision. A-t-on retrouvé un exemplaire de ce type d'arme ? De même, à Alésia, Jules César fait distribuer à ses légionnaires des casse-tête (de siège ?) : même question (ça fait deux)...

Pour le Sherman, ça va, je vois ce que c'est... :wink:

Cordialement

Re: Armes de circonstances

MessagePosté: Mer 09 Juil, 2014 15:51
de Sedullos
Salut,

Les cavaliers gaulois disposaient pour la plupart d'une lance, d'un bouclier et d'une épée longue, l'usage d'un casse-tête me semble inutile, non attesté et peu commode. Le cavalier tient la lance ou l'épée dégainée dans la main droite, le bouclier (si utilisé à cheval) dans la main gauche ainsi que les rênes.

Pour un fantassin gaulois ne disposant pas d'arme de poing : épée, coutelas, couteau..., l'usage d'une massue de bois pourrait être envisagé mais ces objets ne laissent aucune trace et aucune source ne les mentionne. Personnellement, je crois plus au couteau à douille emmanché comme la coutille médiévale ou une lance très courte analogue à la sagaie zoulou.

Pour les légionnaires, Constans s'est trompé dans sa traduction de César, B.G., VII. LXXXI, 4. fundis librilibus désigne une fronde lançant des projectiles d'une livre, pas un casse-tête. Cette arme pourrait être une fustibale, arme citée par Végèce : une fronde montée au bout d'un bâton.

Re: Armes de circonstances

MessagePosté: Mer 09 Juil, 2014 17:22
de Kambonemos
Bonjour,

Pour les légionnaires, Constans s'est trompé dans sa traduction de César, B.G., VII. LXXXI, 4. fundis librilibus désigne une fronde lançant des projectiles d'une livre, pas un casse-tête. Cette arme pourrait être une fustibale, arme citée par Végèce : une fronde montée au bout d'un bâton.


Voilà qui est clair et net : je vais cesser de me mettre martel en tête. :P

Un grand merci.

@+

Re: Armes de circonstances

MessagePosté: Mer 09 Juil, 2014 19:18
de Sedullos
Hé !
Cela n'empêche pas l'utilisation de gourdins ou de toute autre arme de substitution.

Les cataphractaires parthes (cavalerie lourde) avec armure d'écailles, casque, pas de bouclier, utilisaient la grande lance, tenue à deux mains, contos, puis l'épée, la hache ou la masse selon G. Brizzi, Le guerrier de l’Antiquité classique.

La portée maximale du fustibulum est toujours selon Brizzi de 600 pieds, soit environ 180 m.