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Guénon carburait dur de l'intellect, c'était pour se payer son voyage en Egypte. Il y a perdu la morgue et l'orgueil de son intelligence pour la rendre à son Principe. Heureusement pour lui...

Bonjour,

- Tetraktys, enseigné en 1ère S
- Thales, enseigné en 3èm

Mais il n'y a aucune honte à ne pas aimer les math ni à les retenir. Par contre ce qu'il faut éviter c'est une sorte de charlatanisme qui consiste à utiliser une discipline dans une autre où on sait bien que les plus grandes banabilités passeront pour de profondes réflexions voire pour des découvertes. Ce genre de chose prolifère aujourd'hui.

La magie des nombres chez les grecs ne cache plus aucun mystère, ce fut une recherche et quelques découvertes primordiales. Mais il n'y a plus aucune magie là.

Je ne veux fâcher personne, mais c'est comme pour les néo il faut dire parfois, non ?

Toujours bien cordialement.

Tecto qui hésite

Salut,

Tectosage,

Il y a une certaine confusion à dissiper, où et quand ai-je parlé de magie ?
"L'étude porte sur les phalères de Somme-Bionne et de Cuperly.
Marc Bacault est mathématicien, Jean-Loup Flouest archéologue. "

Je me suis mal exprimé, ce ne sont pas le théorème de Thalès ou même la Tetraktys qui me posent problème mais les démonstrations des auteurs qui reconstituent "les cartons" ayant servi pour les phalères. Il faut s'accrocher pour suivre toute la démonstration.

Même si on n'est pas le lieu pour raconter son cursus scolaire, je suis allé jusqu'en Terminale C, à l'époque, avant de décrocher le bac A.

Pour revenir, au sujet, moi ça ne me gêne pas que les pythagoriciens aient été à la fois des mathématiciens et les vecteurs d'un enseignement traditionnel qu'il ne faut pas caricaturer en "magie".

OK Sedullos,
A bientot

Tecto rassuré

Pour rebondir sur ce que dit justement Sedullos, les nombres n'étaient, dans l'esprit des pythagoriciens, pas seulement des quantités, mais aussi des symboles. Il est certain que, du point de vue mathématique pur, les découvertes des anciens Grecs sont dépassées depuis belle lurette. Mais du point de vue symbolique, elles ont encore toute leur valeur. Il n'y a aucune "magie" là-dedans, bien que les pseudo-ésotéristes et autres occultistes d'aujourd'hui exploitent allègrement ce filon juteux.

Salut à tous,

Pour rebondir encore, sur ce que dit Fergus,

l'article, Schémas de construction des décors au compas des phalères laténiennes de Champagne / Marc Bacault, Jean-Loup Flouest, p. 145-170.

a été rédigé dans le prolongement d'une conférence des auteurs portant sur l'art du compas chez les Gaulois, donnée au Musée de Bibracte, le 22 octobre 2000 dans le cadre national de la fête de la science sur le thème "Mathématiques et sciences". Est-il utile de préciser qu'on est loin, mais alors vraiment loin de toute référence à "l'archéologie mystérieuse" ?

On pourrait ajouter que sa publication fait suite à une communication présentée au colloque de l'AFEAF (Association Française pour l'Etude de l'Age du Fer en France) tenu en 2002 à Saint-Denis. Association qui ne se définit pas vraiment comme un repaire d'astrologues et de néo-druides...
L'un des auteurs, Jean-Louis Flouest, est lui-même enseignant (de haut niveau) et a dirigé (dans une autre vie) le musée de Bibracte...

Tout à fait, j'avais indiqué les Actes du colloque dans la notice, mais sans insister sur l'aspect communication orale où il est malvenu de raconter n'importe quoi devant un parterre de spécialistes

Merci de cette précision.

Pour ceux que cela intéresse, comme ce volume n'est pas facile à trouver en librairie, on peut le commander à La librairie archéologique, voir les liens.