Peuples celtes
Posté: Mar 27 Mar, 2007 17:23
Que pensez-vous de cette page qui répertorie environ 165 noms de peuples gaulois ? http://crehangec.free.fr/peuples.htm#haut
Forum consacré à l'étude de la civilisation celtique
http://forum.arbre-celtique.com/
Sur son site, Crehangec a écrit:Certains noms de tribus gauloises leur ont été donnés par Jules César dans ses descriptions de la Gaule; il a donné les noms gaulois qu'il connaissait et a inventé des noms descriptifs pour les autres.
H. Martin a écrit:GAULE INDÉPENDANTE
[...] « Durant huit années de guerre, dit Plutarque, César avait forcé plus de 800 villes, subjugué trois cent nations, vaincu trois millions de combattants, dont un million avait péri sur les champs de bataille et un million étaient réduits en esclavage 2. »
2. Plutarch. In Cœsare. On sent qu’il ne faut pas prendre tout à fait au pied de la lettre les chiffres de Plutarque, qui exprime ici l’impression traditionnelle plus que le fait réel.
HISTOIRE DE France, 1837, p. 190.
Une question : ces chiffres (800 villes, trois cent nations...) correspondent-ils uniquement à la "Gaule indépendante" ou Celtica ou faut-il comptabiliser et inclure les villes et nations de la Brittania, de la Belgica, de l'Aquitania ...?
Josèphe, dans Remacle, a écrit: Cependant, quoique ceintes de si fortes barrières, quoique remplies de 305 nations [202], les Gaules, qui ont pour ainsi dire en elles-mêmes les sources de leur richesse et font rejaillir leurs productions sur le monde presque entier, les Gaules supportent d'être devenues la vache à lait des Romains et laissent gérer par eux leur fortune opulente.
[202] 400 selon Appien, Celt., I, 2 (p. 24 Didot), 300 selon Plutarque, César, 15. Ce sont les pagi, subdivisions des civitates.
Allien, dans Remacle, a écrit:Les dernières et les plus grandes des expéditions des Romains contre les Galates (Gaulois) sont celles qui se firent sous le commandement de Gaïus César (16). Dans les dix années de son commandement, ils en vinrent aux mains avec plus de quatre cents myriades à les compter en bloc de ces farouches ennemis; ils en prirent cent myriades et en massacrèrent cent autres dans les batailles. Quatre cents peuplades, plus de huit cents villes, les unes révoltées contre eux, les autres ajoutées alors à leurs conquêtes, furent placées sous leur domination.
[16] An de Rome, 695-704, av. J.-C. 58-59.
Allien, dans Remacle, a écrit:[2,73] Tandis que Pompée tenait ces propos, César haranguait ses troupes de la sorte : « Les plus grandes difficultés, nous les avons déjà vaincues, mes amis ; car nous n'allons plus combattre contre la faim et la pénurie, mais contre des hommes : et cette journée décidera de tout. Souvenez-vous, je vous prie, de la promesse faite à Dyrrachium, et du serment que sous mes yeux vous vous êtes prêté de ne pas revenir sans être vainqueurs. Vous avez en face, soldats, les hommes que nous avons cherché à rencontrer depuis les Colonnes d'Hercule, les hommes qui ont quitté l'Italie pour nous fuir, les hommes qui, alors que, pendant dix ans, nous avions lutté, mené tant de guerres, remporté d'innombrables victoires en soumettant pour notre patrie quatre cents peuplades d'Espagne, de Gaule et de Bretagne, nous ont congédiés sans honneurs, sans triomphe, sans récompenses, et que je n'ai ni convaincus par mes appels à la justice, ni fait reculer par mes générosités.
À noter que le breton (et le gallois) possède deux formes pour le nombre quatre : une masculine, pevar (vieux breton petguar , gallois pedwar) et une féminine, peder (vieux breton peder, gallois pedair), que l'on peut comparer respectivement aux mots gaulois petuarios , quatrième (comptes de potiers de la Graufesenque) et petru- , quatre (dans petrocorii) ; on peut donc se poser la question d'une différenciation petuar / petru selon le genre dès le celtique ancien.Sedullos a écrit:Quatre se dit Pevar : voir La langue gauloise / Piere-Yves Lambert, p. 17
- BellicensesCésar ne parle que des Esuvii ; les Baiocasses, les Viducasses et les
Sagii apparaîtront plus tard, dans un cadre gallo-romain. Cependant,
faute bien souvent d’information antérieures, il est vrai qu’il est
nécessaire de faire appel à des données tardives, gallo-romaines,
voires médiévales.
- BledonticiL'histoire des Bituriges Segalauns est peut être un "hoax" comme on
dit aujourd'hui, que la circulation des informations sur la Toile
multiplie à l'infini...
- Bramovicesce pays fut
celui des Bledontici, des Reii, des Edunates et autres tribus du peuple
des Albices
Bramovices est lié à Bramans (Savoie) dans le supplément auQuelques jours apres je partis, et passant par les Allobroges, je ne sçaurois vous
dire combien je courus de fortune par les rochers et precipices affreux
des Sebusiens, des Caturiges, des Bramovices et Carroceles, et jusques
aux Segusiens, où je paracheyay les Alpes Coties
- ChalbiciEn effet, ils faisaient partie d'un même monolithe de calcaire extrait des lieux, sur lequel on grava à l'époque gallo-romaine, un
texte rappelant "qu'Albanus Bussullus, était préfet des Capillates, des
Savincates (Savines), des Brigani (Briançon) et des Quariates
(Queyras)". Un texte mystérieux quant à sa provenance, sur ce site très
ancien.
(dansLes Allobroges sont une alliance entre les peuples suivants : Isarci,
Graioceles, Ceutri ou Acitavones, Nantuates et Chalbici
- EpomanduiLe pays montagneux et maritime qui s'étend entre le Rhône, la
Durance, les Alpes, le Var et la Méditerranée était occupé, dès une
haute antiquité, par les Ligures-Saliens, qui se mêlèrent avec les
Celtes à l'est et les Ibères vers l'ouest. Ils se divisaient en un
grand nombre de tribus : les Ségobriges, les Commones, près de
Marseille ; les Véruciniens, de Grasse ; les Décéates, d'Antibes ; les
Suétriens, les Quariates, les Aducinates, les Oxybiens, les Liganiens,
etc.
inOn désigne en fait sous ce nom une confédération de
peuples, dont les principaux clients sont les Aulerques Brannovices,
les Mandubiens et les Epomandui
- GarocelliCette ville doit remonter aux gaulois et aux Garites dont parle César.
En effet « les Garites vivaient isolés dans les fôrets, et ils y
habitaient de pauvres et chétives masures, aux murs de terre et aux
toits de chaume... En cas d'alarme, d'invasion imprévue et soudaine
d'un ennemi, ils avaient construit sur les hauteurs des enceintes
fortifiées, de véritables villes entourées de solides remparts, pour
s'y réfugier avec leurs familles et leurs troupeaux »...
- LètesLe nom en latin des quelques 45 tribus vaincus et gravés sur le Trophée
des Alpes, texte par Pline l'ancien, Histoire naturelle, livre III.
inLes Lètes (latin laeti ; sing. laetus) sont, à partir du milieu du
IVe siècle, des colons d'origine barbare installés sur des terres
inoccupées de l'Empire romain