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MessagePosté: Ven 29 Aoû, 2008 19:20
de Muskull
Agraes a écrit:Et désolé à Muskull pour ce déluge martial ! :roll:

Pas d'inquiétude Agraes, je connais la sincérité de ta recherche, c'est instructif aussi bien qu'un peu phénoménal à mon sens car je considère peut-être a tort que nombre de sociétés celtiques réprouvaient les destructions dues à la guerre.
La richesse des "nobles" étant basées sur le commerce et celle des "autres" sur l'agriculture mais l'homme (la moitié de l'humain) est suicidaire.

MessagePosté: Sam 30 Aoû, 2008 13:33
de Agraes
Question de néophyte : est-ce que ce spiculum a trait (c'est le cas de le dire) au genre de pilum dont le fer était emboîté sur la hampe et fixé par deux chevilles, une en fer et l'autre en bois ; la cheville en bois se brisait sous le choc losque le pilum transperçait le bouclier de l'ennemi ; la hampe basculait à ce moment autour de la cheville restante et traînait au sol... Le soldat romain fonçait sus à l'ennemi, posait son pied sur la hampe, contraignant l'adversaire à se découvrir dangereusement ?


Pas de cheville pour le spiculum qui dans sa forme est très proche de l'angon germanique, peut être moins long cependant.

MessagePosté: Sam 30 Aoû, 2008 17:02
de Sedullos
Sedullos a écrit:En revanche, des ailerons de lance pour parer un coup d'épée, tu es très joueur ! Je pencherais plutôt pour un fonction d'arrêtoir : comme la barre transversale des épieux de chasse qui permet de ne pas trop enfoncer le fer dans l'animal et donc d'arrêter la charge du gibier.



Salut à tous,

A l'attention de Kambonemos, je module un peu mon affirmation : Renaud Beffeyte, L'art de la guerre au Moyen Age, écrit p.53 : "L'épieu de guerre conserve une billette d'arrêt mais servant à parer les coups de taille qui pourraient glisser le long de la hampe."

On va dire que ça peut marcher mais de là à une utilisation systématique, je n'y crois toujours pas...

MessagePosté: Sam 30 Aoû, 2008 18:00
de Sedullos
Muskull a écrit:
Agraes a écrit:Et désolé à Muskull pour ce déluge martial ! :roll:

Pas d'inquiétude Agraes, je connais la sincérité de ta recherche, c'est instructif aussi bien qu'un peu phénoménal à mon sens car je considère peut-être a tort que nombre de sociétés celtiques réprouvaient les destructions dues à la guerre.
La richesse des "nobles" étant basées sur le commerce et celle des "autres" sur l'agriculture mais l'homme (la moitié de l'humain) est suicidaire.


Salut à tous,

Oui, si on prend le Hallstatt, la richesse des nobles est fondée sur le commerce.

A La Tène, il semble bien que la guerre soit aussi une industrie, voir les analyses de J.-L. Brunaux sur les Belges et aussi le personnage de Dumnorix, chef de guerre, possédant son armée personnelle, aspirant à la royauté mais aussi fermier général des taxes et péages qu'il perçoit pour le compte de la république des Eduens.

MessagePosté: Sam 30 Aoû, 2008 18:40
de Muskull
Cher Sed,
En vouloir plus que de raison est suicidaire. :wink:

MessagePosté: Sam 30 Aoû, 2008 21:15
de DT
Salut à tous,
Que ce soit l'économie ou la guerre ?
Je ne sais pas, mais il me semble que chez Tacite et Grégoire de Tours, sur lesquels je travaille quand j'en ai le temps, il me semble qu'il y a des structures familiales qui pourraient correspondre aux sociétés celtiques. En général le frère "suivant" assure la domination dans une zone alliée ou conquise, avec respect de l'ainé "dirigeant". Mais les structures mentales impose que ce soit le neveu, le fils de la soeur ou le fils de l'oncle qui assure la continuation.
Tout cela est comme toujours la quête du pouvoir.
A+

MessagePosté: Dim 31 Aoû, 2008 13:52
de Agraes
Image
Reconstitutions de deux spiculi par la troupe britannique Comitatus.

Leur arsenal à cette adresse :
http://www.comitatus.net/arms2photos/