Hou !
De toutes façons vous avez raison, l'égalité est un leurre, jamais vous ne pourrez m'égaler, malgré tous les efforts que vous puissiez faire, en... modestie.
Nous avons une histoire comme ça :
Trois moines discutent depuis un moment en comparant leurs ordres respectifs...
Le franciscain tente une synthèse :
- Bon, je suis d'accord que les dominicains sont très forts en rhétorique et que les bénédictins font une liqueur parfaitement délicieuse, mais nous, les franciscains, pour l'humilité nous ne craignons personne...
Note 1 : C'est finalement amusant tous ces dicours sur la hiérarchie sur ce fil vu que les sociétés chamaniques sont considérées comme les plus "égalitaires" de l'histoire...
Jacques Cauvin dans "naissance des dieux, naissance de l'agriculture" développe justement comment les premières sociétés néolithiques développe une hiérarchie autour des premiers silos communautaires.
Une famille (un clan ?) plus maligne que les autres s'approprie le travail commun et pour le défendre, certainement sous prétexte de dangers extérieurs, crée une milice...
Tripartie déjà et fin de "l'âge d'or"...
Note 2 : Fergus a écrit que les expériences de "socialisme" ont toutes conduite au goulag et à la répression.
Pas toutes, celle des Karmates a duré trente ans avant "d'exploser" dans le missionariat fatimide. Celle de Makno a été détruite de l'extérieur, rouges et blancs confondus...
Je viens de relire une cinquantaine d'articles de l'E.U sur les "utopies" et une vingtaine d'autres sur la hiérarchie dans le monde animal (vertébré). Trop complexe pour en faire une synthèse mais c'est amusant, certaines sociétés se "calquent" au comportement d'un animal particulier et celà se retrouve dans les classes sociales (éclatées) du monde contemporain.
Du cheval au coq, de la vache au porc, du loup au renard...
Des fables d'Esope au Khaleli et Dimna indien, jusqu'aux fables de La Fontaine en passant par "Totems et tabous" de Freud, tout celà est une invitation à se laisser aller à la "substantifique moëlle" des contes traditionnels qui nous éclairent sur notre comportement passé, présent et à venir alors que le "je suis sérieux et fait un travail sérieux" que rencontre le Petit Prince (entre autres), relègue au domaine de l'enfance cette richesse pragmatique rendant possible un "regard sur soi" signifiant et évolutif.
De re-vivre cet âge d'or de l'enfance où nous nous nourissions des êtres aimés dans une nostalgie larmoyante n'est en rien "d'efficace" et nous engluons, cristallisons cette différence, quite à se nourrir de science fiction et de fantasy qui ne sont, somme toute, que des aliments pré-digérés des mythes et vérités vivants dans les contes traditionnels.
De la nourriture pour édentés...
Aussi nous trouvons nous "agressés" par certains et certaines qui ayant une vision naïve, voire puérile, des "élémentaires" traditionnels, tout simplement parce que nous avons cherché dans les sciences que notre social actuel dit "exactes" une réponse à ces questions essentielles non résolues de l'enfance.
Jalousie ? Je vous invite à reffléchir sur le syndrome "inclusion / exclusion" du processus conscient en son acte d'individuation.
"Cachez ce sein que je ne saurais voir !" n'a pas seulement un connotation sexuelle, merci Molière ! Mais un refus, comme s'il s'agissait d'une chute d'y revenir, à un sentiment naturel et périlleux d'inadéquation entre le monde "tel qu'il est" et le monde "tel qu'il devrait être" au regard de l'enfant.
C'est nous, ce n'est pas "lui" comme un ailleurs, un étrange dangereux...
Petit Muskull est avec petit Pierre, l'ami Pierrot, avec petit Lopi dont vous n'entraver que couic et petit Tecto, sage à ses heures...
Amicalement à tous, Muskullito...