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MessagePosté: Lun 28 Mai, 2007 12:56
de Sedullos
Salut, Scrupulum

tu étais à Chauvigny ?

Je lui ai parlé d'une étudiante de Lyon qui travaillait sur cette question par ailleurs il avait suivii la discussion sur le forum de l'arbre.

MessagePosté: Sam 02 Juin, 2007 15:50
de Scrupulum
Salut Sed,
Non je n'étais pas à Chauvigny...!
Possible que je passe à Saint-Romain-en-Gal la semaine prochaine par contre! :wink:
à +,

MessagePosté: Sam 02 Juin, 2007 20:12
de Sedullos
Salut, Petit caillou,

Si tu passes, je t'invite à venir nous voir au campement, fais-toi connaître.
Nous serons très heureux de t'accueillir :)

MessagePosté: Mar 30 Sep, 2008 11:57
de Marc'heg an Avel

MessagePosté: Mar 30 Sep, 2008 19:57
de Pierre
Bonsoir Jean-Claude,

A quoi ça sert que Camille se décarcasse :wink:

http://www.oppida.org/download.php?file ... Oppida.kmz

@+PIerre

MessagePosté: Mar 30 Sep, 2008 20:08
de Marc'heg an Avel
Salut à Toi, Petrus,

Tu me donnes un lien

...... que je ne peux pas ouvrir !

et pourtant, je me décarcasse aussi !

-------

Peu importe.

Du moment que ce que l'on donne permette de faire avancer la Connaissance, dans l'intérêt de tous et de chacun.

JCE :wink:

MessagePosté: Mar 30 Sep, 2008 20:53
de Pierre
Re,

Il suffit de télécharger Google_Earth et de l'installer sur ta machine... C'est rapide et gratuit :wink:

http://earth.google.fr/

@+Pierre

MessagePosté: Sam 14 Mar, 2009 11:58
de ejds
Pons, Pontes, Pontem, Ponto... , l'éperon rocheux des Santons, avec son murus gallicus dans le fossé duquel a été retrouvé une sépulture d'enfant (s) : :shock:

Image a écrit:PONS. Des fouilles sur l'éperon rocheux ont mis au jour l'enceinte celte décrite par le consul romain dans « La Guerre des Gaules »

Samedi 14 Mars 2009

Image
Ces vestiges gaulois faisaient, à l'origine, 6 mètres
de large. (Photo nadine juillard)


http://www.sudouest.com/charente-mariti ... 83426.html

Le rempart de César

Certains lieux sont évidemment plus sensibles aux découvertes archéologiques que d'autres : c'est le cas de Pons, cité médiévale. Depuis plusieurs décennies, certains sites sont répertoriés et, plus récemment, dans le cadre du projet de réhabilitation des abords du donjon, la première et la seconde enceinte, le puits de l'anguille, la porte du château, ainsi que des traces gallo romaines ont été retrouvés.

Un site unique

Mais l'éperon rocheux, dont il est question dans nombre d'ouvrages, n'avait pas encore dévoilé l'extraordinaire présence gauloise désormais mise au jour. En janvier 2007, déjà, un diagnostic l'attestait sur un terrain promis à la vente. Depuis début mars, c'est un site unique en Saintonge qui se révèle au grand jour.

Guilhem Landreau, archéologue, veille ainsi sur un rempart de 1,60 m et ses 11 assises, d'un intérêt majeur (voire national sur le plan celtique), qui correspond exactement à la description faite par César dans « La Guerre des Gaules » : des poutres reliées les unes aux autres, recouvertes de terre et aux intervalles garnis de grosses pierres.

« C'est la première fois que l'on peut mettre en relation le texte écrit et la construction. Ce rempart de 6 mètres de large avait une fonction défensive et de prestige et il clôturait une ville d'une grande importance. »

Une sépulture d'enfants

À son pied, une douve de 10 mètres de large et de 3 mètres de profondeur, où une sépulture d'enfant a été découverte, ainsi que des débris d'amphores de formes différentes, mais de la fin du IIe siècle avant notre ère, jusqu'à - 50, et connues pour contenir du vin d'Italie il y a 2 100 ans.

« Comprendre l'architecture de ce monument et l'importante de cette ville », c'est le voeu de l'archéologue spécialiste des Gaulois (« qui n'étaient pas barbares et ne mangeaient pas de sanglier », s'amuse-t-il) et de ses trois collègues sur le terrain.

Et de plaisanter, avec un grand sourire : « Peut-être faudra-t-il changer les panneaux d'entrée de la ville, qui la disent "cité médiévale" ? »

Auteur : Nadine Julliard

MessagePosté: Sam 14 Mar, 2009 13:44
de Sedullos
Salut à tous,

ejds, merci pour l'info :D

Pour mémoire, Guilhem Landreau était présent au Colloque de Chauvigny en 2007.

MessagePosté: Sam 14 Mar, 2009 21:54
de Adcanaunos
« C'est la première fois que l'on peut mettre en relation le texte écrit et la construction. »


:P Ce "scoop" à l'emporte-pièce dériderait le plus austère des rempartologues. Joseph Déchelette doit s'en retourner dans sa tombe. Le titre de "premier murus gallicus découvert depuis la fin du 20e siècle", ce ne serait déjà pas si mal, non ?

MessagePosté: Dim 15 Mar, 2009 11:30
de ejds
Effectivement, article de presse rédigé à la va-vite.

C'est bien la première fois qu'on peut lire : — « C'est la première fois que l'on peut mettre en relation le texte écrit et la construction. :(

Qui, sans façon, devrait se lire : — « C'est une fois de plus que l'on peut mettre en relation le texte écrit et la construction.

MessagePosté: Dim 15 Mar, 2009 12:19
de Sedullos
Adcanaunos a écrit:
« C'est la première fois que l'on peut mettre en relation le texte écrit et la construction. »


:P Ce "scoop" à l'emporte-pièce dériderait le plus austère des rempartologues. Joseph Déchelette doit s'en retourner dans sa tombe. Le titre de "premier murus gallicus découvert depuis la fin du 20e siècle", ce ne serait déjà pas si mal, non ?


Salut à tous,

Adcanaunos, tu as plusieurs fois insisté à juste titre, notamment lors d'échanges avec Thierry ou à propos des rapports de Corent, sur la nécessité de bien distinguer ce qui s'adresse aux "spécialistes" et ce qui relève de la vulgarisation.

Un quotidien régional comme Sud-Ouest s'adresse à un large public, habitué aux "scoop" ; si on ajoute qu'en Charente Maritime (et ailleurs) l'idée que les Gaulois aient pu construire autre chose que des "huttes" a du mal à passer, les monuments romains de Saintes étant les seuls à présenter de l'intérêt, cela me semble plutôt une bonne chose que le journal publie un papier sur les découvertes de G. Landreau et de son équipe.

Proconsul conviendrait mieux, me semble-t-il, pour la période de la conquête...

MessagePosté: Dim 15 Mar, 2009 19:27
de Adcanaunos
Sedullos a écrit:Adcanaunos, tu as plusieurs fois insisté à juste titre, notamment lors d'échanges avec Thierry ou à propos des rapports de Corent, sur la nécessité de bien distinguer ce qui s'adresse aux "spécialistes" et ce qui relève de la vulgarisation.

Un quotidien régional comme Sud-Ouest s'adresse à un large public, habitué aux "scoop" ; si on ajoute qu'en Charente Maritime (et ailleurs) l'idée que les Gaulois aient pu construire autre chose que des "huttes" a du mal à passer, les monuments romains de Saintes étant les seuls à présenter de l'intérêt, cela me semble plutôt une bonne chose que le journal publie un papier sur les découvertes de G. Landreau et de son équipe.

Proconsul conviendrait mieux, me semble-t-il, pour la période de la conquête...


Pas faux sur le fond, mais attention à ne pas prendre le lecteur dit "provincial" pour un ignorant des réalités de ce monde.

Comme tu le rappelles avec bienveillance, je suis bien mal placé pour donner des leçons en matière de "sensationnalisme" journalistique !
Pour une majorité de de nos concitoyens, la vie urbaine ne s'est développée qu'à partir de la conquête romaine, ce qui permet à un quotidien de référence comme Le Monde de titrer régulièrement sur ce "scoop" que constitue la découverte, à Corent, d'une véritable ville gauloise. La publicité apportée à nos recherches leur permet de se poursuivre dans des conditions matérielles à peu près acceptables. Mais je me suis toujours refusé à sacrifier la vérité scientifique ou historiographique à ce genre de raccourcis percutants. Pour exemple, j'ai bien veillé à ce que la dépêche AFP consacrée à nos découvertes de 2003 stipule bien la mise au jour du "premier sanctuaire gaulois découvert au sud de la Seine". Ce qui peut déjà paraître abusif, en regard de certaines découvertes effectuées dans le Midi ou à l'est du Bassin parisien, mais n'est pas mensonger, si l'on se réfère au modèle belge des sanctuaires de Ribemont-sur-Ancre et de Fesques. Au-delà du titre, ce genre de malentendu peut être écarté par les nuances à apporter dans l'interview. Le jugement de nos "confrères" lecteurs compte bien entendu aussi, dans une certaine mesure...

A notre collègue charentais, dont les découvertes présentent un réel intérêt à l'échelon national, il faut accorder le bénéfice du doute. Il n'en demeure pas moins, sur un plan plus général, que la désinvolture de certains chercheurs et journalistes à l'égard de leur lectorat relève d'une conception toute anglo-saxonne de la recherche, contrainte à multiplier les "révélations" faites de fausses nouvelles ou de demi-vérités pour capter l'attention des médias et de sponsors éventuels.
Toute la différence entre : "Il y a eu de la vie sur Mars" et "Les recherches que nous avons menées sur Mars ont révélé des conditions hydrologiques et climatiques, qui permettent de supposer que la vie a pu s'y développer un jour".
Moins vendeur ? Je sais, mais c'est bien là tout le problème...

Quant au "consul" César, faut-il préciser qu'une majorité de Français sont encore persuadés qu'il a été empereur ?

MessagePosté: Dim 15 Mar, 2009 21:30
de ejds
Ethique

Rédiger et publier soit-même un article à peu près sérieux ou le confier à quelque journaliste plus ou moins de métier n’est pas bien pas compliqué en soit. Mais, emporté par une imagination débordante ou un manque de temps, de vérification ou de réalisme évident (on peut bien souvent en faire soi-même l’amère expérience) amène à des omissions, un détournement volontaire ou involontaire de phrases, des tournures approximatives, des contextes erronés ou ignorés…

L’archéologue, et écrivain, Ferdinand Lallemand nous en tient un propos dans le début d'un article consacré à la marine : :?

F. Lallemand a écrit:Comment j’ai fait revivre les marins antiques

---Il y a peu de jours, sans me mettre à pleurer comme Scipion Emilien, je méditais sur les ruines de Carthage, et je discutais de problèmes archéologiques avec l’éminent directeur du musée Lavigerie, le R.P. Jean Ferron. Il distribua les rôles de l’archéologue et de l’écrivain. Selon lui, l’archéologue doit décrire les trouvailles le plus scientifiquement possible en s’interdisant les constructions de l’imagination créatrice alors que l’écrivain franchit le pas et, sur les bases établies par l’archéologue, doit rebâtir l’édifice du passé, en s’efforçant toutefois de rester dans le ton, ou dans le vrai, et en évitant l’anachronisme.

---Flaubert ne fut pas épargné par nos critiques : le fameux repas des mercenaires portait au menu tous les mets du monde antique, servis sous les arbres de toutes les latitudes dans des plats et des coupes de toutes les époques et de toutes les provenances. Le sycomore voisine avec le cyprès toscan, la coupe campanienne avec l’aryballe protocorinthien, le Gaulois chevelu avec le Perse et le nègre du Tchad. Ennemis et alliés de Carthage fraternisent ou s’envoient à la figure les fruits de toutes les saisons et de tous les climats.

---Il ne faut pas tomber dans cette débauche et, si les manuels de littérature nous enseignent que Flaubert réduisait dix pages en une, que contiennent donc ses brouillons ?

--- Je préfère le romancier d’Emma Bovary à celui de Salammbô.


Comment j’ai fait revivre les marins antiques, Ferdinand Lallemand, Actualité littéraire, sept. 1957, 38 pages, p. 7.

e.

MessagePosté: Lun 16 Mar, 2009 0:03
de Sedullos
"C'était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d'Hamilcar."

Quelque chose me dit, ejds, que l'on se souviendra plus lontemps de
Salammbô que de Comment j’ai fait revivre les marins antiques de Ferdinand Lallemand :wink:

Je n'ai pas trouvé la mention de Perse(s) dans Le festin , premier chapître du roman de Flaubert et les Carthaginois ont continué à importer de la céramique campanienne pendant les guerres puniques... :P