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MessagePosté: Ven 16 Avr, 2004 12:58
de mikhail
A l'époque moderne, celle des ordinateurs, on compte par 8 : 8 chiffres binaires, valant 0 ou 1, font un octet. Un octet permet de coder la plupart des caractères des langues européennes ; cela permet aussi de compter de zéro à 255.
Comme c'est mal commode, les informaticiens ont compté en octal (à base 8), puis aussi en hexadécimal (à base 16).
Dans ce dernier ca, il faut des "chiffres" additionnels pour aller au-delà de 9, car "10" en hexadécimal signifie 16 en décimal... On écrit la série :
0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A, B, C,D, E, F, 10...
L'octet permet de compter de 00 à FF = 255, ce qui est plus commode ... en informatique.
Laquelle utilise donc :
- le système binaire (surtout au niveau du microprocesseur)
- l'octal, l'hexadécimal (pour la programmation)
- le décimal (pour le "rendu" à l'utilisateur).

Cela ne répond pas au problème du "16" ; il semble que la note de Marc'heg : une dizaine + une demi-douzaine soit l'explication la plus simple. Ajoutons qu'en breton "18" se dit "triwe'ch" soit "trois six" (wec'h abréviation de c'hwec'h, 6) ce qui nous ramène encore à la demi-douzaine.
Mais cette "explicaiton" est-elle valide ? Ceci est une autre histoire...

mikhail

MessagePosté: Ven 16 Avr, 2004 13:05
de Pierre
Quoi le binaire c'est pas facile,

C'est le seul système qui me permet de compter jusqu'a 1023 avec les doigts. Je m'en sert tous les jours.


@+Pierre

MessagePosté: Ven 16 Avr, 2004 20:45
de mikhail
Avec ses 32 doigts, mon ordinateur compte, en décimal, jusqu'à 4 milliards 294 millions 967 mille 296 -- ou seulement 295, en langage C, où on compte à partir de zéro et non de 1.

mikhail

Re: Des chiffres et des Celtes

MessagePosté: Jeu 29 Sep, 2016 9:00
de Leon
Salut,

Puisque nous sommes dans les chiffres, je voudrais faire part de ma modeste expérience sur la structure de la langue bretonne et certaines formes des mathématiques modernes.
La première chose qui me semble relativement évidente est la définition du collectif et du singulatif. Le collectif pouvant se définir comme une collection d'objets de même nature dont, à priori, on ne peut pas distinguer un élément au premier coup d'œil. Exemples: Les étoiles - les cheveux - Les arbres ( dans une forêt) ....
Breton : Stered - Blev - Gwez.
On distingue ensuite l'élément: Steredenn - Blevenn - gwezenn

Quelques éléments: Steredennou (quelques étoiles) - Blevennou ( quelques cheveux) - gwezennou (quelques arbres!

Les mots "s'emboitent les uns dans les autres en suivant - enn - ennou.

Or; ceci ressemble à s'y méprendre au diagramme de Venn utilisé dans la définition des éléments - ensembles et sous-ensembles utilisés en mathématique moderne.

On peut même observer la même règle à " 'l'envers" avec l'élément - le pluriel et le "super pluriel: Park: champ - Parkou: des champs - parkeier: "pâturages".

Mais l'association "Breton" Math moderne" peut aller plus loin. Si on associe un propriétaire nommé P et la chose qu'il possède appelée p on pourra créer une relation binaire
)P,p) qui créera des appartenances diverses selon les cas:

- p est une partie indissociable de P : LES YEUX - LA COULER DE SES YEUX: L'appartenance se traduira par beza da: Hennez a zo deza
n daoulagag glaz - ou mieux Hennez a ao glaz e zaoulagad.

Si p est dissociable de P : Beza gand: Eun tog a zo gantañ war e benn...

On pourrait continuer en associant d'autres prépositions......

Mais le plus curieux, à mon sens est la conjugaison bretonne qu'on peut résumer en un seul tableau (Ne rigolez pas je l'ai fait autrefois) . En exerçant une partition sur les terminaisons infinitives des verbes on arrive à "plonger " par l'intermédiaire de la base verbale et des mutations correspondantes l'ensemble des sujets, complément divers, dans l'ensemble des verbes réguliers et on accompagnés de leur terminaison aux divers temps ei on s'aperçoit que ce tableau n'est autre qu'un isomorhisme.J'ai essayé de coller ce tableau à cette page. Il ne passe pas.....

La vieille langue bretonne possède donc une structure moderne assez étonnante. Malheureusement, ce système s'avère incapable de reproduire les conjugaisons imagées du breton populaire.....







Ex; Park: champ - parkou: des champs - parkeier: "pâturage"

Re: Des chiffres et des Celtes

MessagePosté: Sam 08 Oct, 2016 21:18
de Alexandre
Ton "super-pluriel" ne serait-il pas un collectif ?