Posté: Mer 24 Déc, 2008 13:19
Cett forme à appendices latéraux évoque les lances germaniques représentées sur les casques de Vendel, associés à des casques de type "Spangenhelm". Mais il y a 6 ou 7 siècles d'écart
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Cette forme à appendices latéraux évoque les lances germaniques représentées sur les casques de Vendel, associés à des casques de type "Spangenhelm". Mais il y a 6 ou 7 siècles d'écart
D'ailleurs, Constans lui-même et c'est un bon traducteur, s'est trompé sur un bout de phrase, où il mélange les épieux et les casse-tête.
Je retrouverai ça plus tard...
Leukirix a écrit:Je suis assez d'accords pour la piste germanique concernant les fers à ricasseaux. Pour les douilles d'épieux, est-il concevable qu'on ne les voit que dans le cadre du siège d'Alésia, ce qui suggèrerait la fabrication dans l'urgence d'armes simples en grandes quantités ?
D'un autre côté il semblerait assez logique que l'on ait à faire à des talons de lances.
Xénophon a écrit:"20. Juste après ces événements, plus de vingt trières, envoyées par Denys, arrivèrent au secours des Lacédémoniens. Elles portaient des Celtes et des Ibères et une cinquantaine de cavaliers. Le lendemain, les Thébains et leurs alliés se rangèrent en bataille et remplirent la plaine jusqu'à la mer et jusqu'aux collines attenant à la ville et détruisirent dans la plaine tout ce qui pouvait être de quelque utilité. La cavalerie d'Athènes et celle de Corinthe n'approchait guère de cette armée dont elle voyait la force et le nombre.
21. Mais les cavaliers de Denys, malgré leur petit nombre, s'éparpillèrent, l'un d'un côté, l'autre de l'autre, et, courant le long de la ligne des ennemis, s'en approchaient pour lancer leurs javelots, puis, quand on s'avançait contre eux, se retiraient, puis de nouveau se retournaient et lançaient leurs javelots. Dans ces courses, ils descendaient de cheval et se reposaient. Si on les chargeait pendant qu'ils étaient à terre, ils sautaient lestement sur leur monture et battaient en retraite. Si quelques ennemis les poursuivaient à une grande distance de l'armée, ils les pressaient, lorsqu'ils se retiraient, leur lançaient des javelots et leur faisaient beaucoup de mal, et ils forçaient toute l'armée à s'avancer et à se retirer à cause d'eux."
Diodore a écrit:"En ce même temps, il arriva à Corinthe par mer deux mille Celtes et Ibériens. Ils avaient été envoyés au secours des Lacédémoniens par Denys le tyran, et avaient reçu pour cinq mois de solde. Les Grecs, pour les mettre à l'épreuve, les placèrent sur la première ligne dans les combats. Ces étrangers se conduisirent avec bravoure et firent perdre beaucoup de monde aux Béotiens et à leurs alliés. Après s'être distingués par leur valeur et leur habileté à manier les armes, ils furent honorés par les Lacédémoniens, auxquels ils avaient rendu de grands services, et retournèrent en Sicile vers la fin de l'été."
Sedullos a écrit:http://remacle.org/bloodwolf/historiens/xenophon/hellen7.htmXénophon a écrit:"20. Juste après ces événements, plus de vingt trières, envoyées par Denys, arrivèrent au secours des Lacédémoniens. Elles portaient des Celtes et des Ibères et une cinquantaine de cavaliers. Le lendemain, les Thébains et leurs alliés se rangèrent en bataille et remplirent la plaine jusqu'à la mer et jusqu'aux collines attenant à la ville et détruisirent dans la plaine tout ce qui pouvait être de quelque utilité. La cavalerie d'Athènes et celle de Corinthe n'approchait guère de cette armée dont elle voyait la force et le nombre.
21. Mais les cavaliers de Denys, malgré leur petit nombre, s'éparpillèrent, l'un d'un côté, l'autre de l'autre, et, courant le long de la ligne des ennemis, s'en approchaient pour lancer leurs javelots, puis, quand on s'avançait contre eux, se retiraient, puis de nouveau se retournaient et lançaient leurs javelots. Dans ces courses, ils descendaient de cheval et se reposaient. Si on les chargeait pendant qu'ils étaient à terre, ils sautaient lestement sur leur monture et battaient en retraite. Si quelques ennemis les poursuivaient à une grande distance de l'armée, ils les pressaient, lorsqu'ils se retiraient, leur lançaient des javelots et leur faisaient beaucoup de mal, et ils forçaient toute l'armée à s'avancer et à se retirer à cause d'eux."Diodore a écrit:"En ce même temps, il arriva à Corinthe par mer deux mille Celtes et Ibériens. Ils avaient été envoyés au secours des Lacédémoniens par Denys le tyran, et avaient reçu pour cinq mois de solde. Les Grecs, pour les mettre à l'épreuve, les placèrent sur la première ligne dans les combats. Ces étrangers se conduisirent avec bravoure et firent perdre beaucoup de monde aux Béotiens et à leurs alliés. Après s'être distingués par leur valeur et leur habileté à manier les armes, ils furent honorés par les Lacédémoniens, auxquels ils avaient rendu de grands services, et retournèrent en Sicile vers la fin de l'été."
Le texte de Xénophon est peu crédible en raison des chiffres, une cinquantaine de cavaliers ? S'ils sont distribués sur la gauche et la droite, cela ne fait plus que 25. Et combien de "javelots" pouvaient-ils porter en tant que cavaliers ? Des centaines ?
, elle me semble on ne peut plus correcte.Si l'armement évolue peu, alors nous avons à faire à une tradition militaire conservatrice et qui a pu l'être grâce à un armement déjà efficace dès le départ.
DT a écrit:Le texte de Xénophon est peu crédible en raison des chiffres, une cinquantaine de cavaliers ? S'ils sont distribués sur la gauche et la droite, cela ne fait plus que 25. Et combien de "javelots" pouvaient-ils porter en tant que cavaliers ? Des centaines ?
L'infanterie a été probablement plus efficace, la cavalerie peut être utilisée pour une diversion, à la Epaminondas, et ensuite finir la bataille.
Kamobonemos a écrit:L'histoire militaire fourmille de ce genre d'exploits où un petit nombre d'hommes décidés met à mal un plus grand nombre.