Page 2 sur 3

sacrifice et rites de la mort

MessagePosté: Lun 27 Mai, 2002 20:34
de Coll
Image Merci à tous! Image

Rapides et efficaces, une fois de + Image

sacrifice et rites de la mort

MessagePosté: Lun 27 Mai, 2002 21:22
de Muskull
O Bellisama des cîmes neigeuses,
Veuilles nous pardonner à nous pauvres mortels,
Du fond de nos puits obscurs et résonnants,
D'aspirer à la lumière de ton soleil...

Mais aussi, de nous, ténébreux augures,
Dans nos antres où se mêlent la perfidie et le doute,
A vouloir simplement atteindre  par des mots
Les magnifiques auraes de tes constellations.

Si tombés en ces lieux sinistres à notre vouloir
Nous aspiront aux étoiles du jour des pentes innaccessibles,
Soit pour nous providence en notre sombre cachot.
Ben, jette nous une échelle quoi !  Image  Image  Image

Hé ! c'est tout neuf, sans correction, foi de Muskull  Image

sacrifice et rites de la mort

MessagePosté: Mer 29 Mai, 2002 13:45
de Coll
Ben oui quoi, je m'intéresse à ce qu'il y a au fond du puit. Mais je préfère rester sur la margelle à observer ce qui s'y passe. Peut-être qu'un jour je daignerais vous jeter une échelle. Image Image Image

Quoiqu'il en soit jolie improvisation.
Me voilà toute flatée... Image Image Image

une corde, ça irait? Image Image Image

sacrifice et rites de la mort

MessagePosté: Mer 29 Mai, 2002 20:48
de Muskull
Bonsoir Coll, reine des cimes neigeuses  Image

Une corde  Image  un fil suffirait pour que du labyrinthe obcur
Tes servants se libèrent. Nous, démons de la nuit
Ne savons que forger et depuis longtemps
Cet anneau te revient et rêve de ton doigt.

Ainsi pour la première fois ton regard sur nous se pose
Et illumine notre éternelle et laborieuse cécité.
O sans égale et sans maître, fendeuse du temps,
Impétueuse sonorité de l'idéel, toi la guerrière.

Viens, ouvre notre sombre caverne endeuillée.
Nous avons les métaux, nous avons les pierres lumineuses,
Mais ici tout est sombre, nul éclat au trésor !
Ouvre ! Même si là haut maintenant l'on se moque.

Notre petitesse est notre atout loin du ciel
Lumineux. Nous avons l'art et pouvons le donner.
L'anneau gravé le dernier et sceau de tous les autres
S'éteint loin d'un coeur clairvoyant. A jamais...

Improvisation du soir... Muskull

sacrifice et rites de la mort

MessagePosté: Mer 29 Mai, 2002 22:29
de Bhû
Message d'origine
S'éteint loin d'un coeur clairvoyant. A jamais...


Quand nul autre pareil, forgeron ancestral
Issu d’un cœur brillant, naît l’anneau clair et grand
Nous voilà, chevaliers, pour te servir , notre reine
Et du profonds du puits recherchons le soleil

Une question , nous sommes là, une réponse là voilà
Alors si tu le veux, ô notre toute belle
tous ensemble nous dirons
Mais elle est où cette putain d’échelle !


Bhû (à la façon de Muskull enfin presque quoi)

sacrifice et rites de la mort

MessagePosté: Jeu 30 Mai, 2002 8:55
de odin13
salut,
pour les cathédralle et égilse beaucoup en était construite sur des dogme ou des poind d'énergie que les druide avait découvert, ces pour sa qu'il non reste presque plus .
@+
odin13 Image

sacrifice et rites de la mort

MessagePosté: Jeu 30 Mai, 2002 9:05
de Coll
Image Image Image Image Image Image

Que dire de plus?
Image Image

Je vois, Ô Muskul
que ton coeur brûle
afin d'extraire ton âme
de ce trou infâme.

Pour rejoindre une belle,
Bhû, point d'échelle.
A la force de ton âme,
tu te hisse vers les étoiles.

Pour Odin13 pas de réconfort
Tu dois encore faire des efforts.

Image Image Image Image Image

sacrifice et rites de la mort

MessagePosté: Jeu 30 Mai, 2002 10:08
de Muskull
Bonjour Odin, tu es bien matinal  Image

Je pense que tu veux parler du "tellurisme" cher aux druides "modernes"  Image
Les philosophes anciens étaient très attentifs aux cycles naturels et aux mouvements des étoiles "singulières" les planètes. Ils ont construits des observatoires dont il ne nous reste que les pierres et quelques trous de poteaux en bois.
Ils étaient très simples au départ puis (mais c'est un avis perso) un phénomène sociologique religieux s'en est emparé et a "sacralisé" tout celà.
Nulle acunpucture là dedans mais une christianisation des anciens lieux de culte (shamaniques ou druidiques). Image
La science moderne a très bien défini les raisons pour qu'un lieu soit ressenti comme bénéfique : En psychologie un attachement sentimental ou moral et en physique le fait qu'une alliance du soleil avec une athmosphère saturée de particules d'eau, certains sons aussi et des couleurs, provoque une ionisation particulière.  Image

Pour le "tellurisme" (énergies cachées), il faudrait de grands cours d'eau souterrains ou des filons métallifères peu profonds pour influencer le champ magnétique terrestre.
Cela existe, quelques rares endroits déconcertent les boussoles   Image

Muskull Tellurix  Image

sacrifice et rites de la mort

MessagePosté: Ven 31 Mai, 2002 10:45
de Guillaume
Un article de journal gentiment envoyé par GwynnHyFar Image

Image

Et en format plus grand pour ceux qui n'arrivent pas à lire se trouve à l'adresse :
http://www.arbre-celtique.com/ikonforum ... ombe1b.jpg http://www.arbre-celtique.com/ikonforum ... ombe1b.jpg n n

sacrifice et rites de la mort

MessagePosté: Ven 31 Mai, 2002 10:50
de Luernos
j'avais pas vu ce post...
a compléter avec l'article du "monde" que j'ai copié dans le forum archéologie/histoire

MessagePosté: Mer 02 Nov, 2005 12:49
de ejds
La hache d'Acy-Romance :shock::shock:

Un si joli petit village

Le village d’Acy-Romance a révélé une grande diversité dans les manifestations religieuses, pour la plupart publiques.

Devant l’entrée du grand temple, une esplanade a servi de lieu de sépulture à 19 hommes jeunes, inhumés roulés en boule, la tête entre les pieds. Qui étaient-ils et comment sont-ils morts ?

Le résultat d’une minutieuse enquête, ne négligeant aucun détail archéologique, n’apporte pas de réponse précise à la première question, mais permet de reconstituer une partie de leur destin post-mortem.

Bernard Lambot, Historia Thématique, n° 77, mai-juin 2002, p. 49.

Culte solaire pratiqué sur 80 ans ? Sacrifices aux dieux ? Condamnation pour l’exemple en manquement aux règles religieuses ou suite à délit social, prisonniers ou victimes de guerres inter-tribales, pratiques hivernales ou estivales, en effet les réponses ne manquent pas concernant ces momifications en lotus, et ce près des temples … ::shock: :?

B. Lambot pense, lui, qu'il s'agit de sacrifices car sur 19 jeunes gens exécutés, 11 l'ont été en hiver, à des périodes régulières, sur 80 ans.
Mais si sacrifices humains, il y avait, cela devait rester exceptionnel.

http://jfbradu.free.fr/celtes/les-celte ... umains.htm


On aurait retrouvé la hache dans la tombe d’un prêtre sacrificateur : :shock::?

Le sanctuaire d'Acy-Romance.

Travaux réalisés par l' Association Ardennaise de Recherches et d'Etudes Archéologique

http://mosa.ouvaton.org/800-600/acy.html

Lorsque ces rites cruels furent abandonnés à la fin du II° siècle avant notre ère, ils furent remplacés par des massacres d'animaux, suivis de festins communautaires ; les meilleurs morceaux (épaules, gigots) étaient offerts aux divinités et enfouis dans une série de fosses à proximité immédiate. L'une de celles-ci renfermait les restes de plus de 140 brebis, apparemment immolées en une seule occasion, toutes âgées de trois ans et pleines, comme en témoignent les foetus qui les accompagnaient. Plus étonnante, dans ce nouveau contexte, est la découverte d'un dernier sacrifié. Il s'agit encore une fois d'un homme jeune, tué d'un coup de hache sur la tempe alors qu'il avait les mains liées dans le dos, et mis en terre sans cérémonie ni aucun viatique.
C'est toutefois grâce à cette ultime et mystérieuse victime qu'il a été possible de retrouver la trace des sacrificateurs. Les cimetières contemporains du site avaient en effet été intégralement fouillés auparavant ; on y rechercha donc, comme dans une enquête policière, une tombe contenant une hache susceptible d'avoir pu porter le coup fatal et on la trouva ; outre la fameuse hache, le mobilier funéraire était constitué d'une série d'objets caractéristiques et communs à trois autres sépultures (ustensiles à libations, petits seaux, poêles, haches et " feuilles de boucher ").

On peut penser avoir identifié à cette occasion les tombes de prêtres sacrificateurs officiant, de génération en génération, au village pendant la centaine d'années où ces rites furent pratiqués.


e.

MessagePosté: Mer 11 Jan, 2006 11:52
de ejds
Un guerrier couronné druide ?

Au-delà des sacrifices, un intérêt particulier est mené aux druides, druides des âmes ou druides en armes ? Ils savaient aussi, certainement, porter autre chose que des bonnes paroles et une couronne de gui quand il le fallait ?

Dans l’île de Bretagne a ainsi été découverte la tombe probable d’un druide, – et ou guerrier –, à couronne de cuivre doré (et décédé durant l’exercice de ses fonctions ?!).

Autopsie. :shock::shock:

Skull and crown of the 'Deal Warrior'
Iron Age, 200-150 BC
From a burial found in the Mill Hill Cemetery, Deal, Kent, England

A crown for a warrior priest?

This headdress or crown was found on the head of a warrior buried with his sword and shield. It is made from two sheets of bronze held together with rivets. The bronze band which went around the head is decorated with La Tène-style patterns. The metal was worn directly on the head and not padded or strengthened with leather; when found impressions of human hair were left in the corrosion on the inner surface.

Also found in the grave were: an iron sword with bronze scabbard fittings and suspension rings for holding the sword on a belt; bronze parts from a wooden shield, and a bronze brooch decorated with applied coral studs.

No other head dresses from Iron Age Europe have been found in a grave. The discovery of this unusual burial led Dr Ian Stead at the British Museum to look again at other odd objects from Iron Age and Roman Britain. Another unusual Iron Age burial, in Cambridge, may also have contained a head-dress. This head-dress is very like those worn by some priests in Roman Britain over 200 years later. Were these Iron Age 'crowns' also only worn by priests (druids) in the Iron Age? If so, was this person a warrior and a priest?

http://www.thebritishmuseum.ac.uk/compa ... on=summary

British Museum

Une couronne pour un prêtre guerrier ?

Cette parure ou couronne a été trouvée sur la tête d'un guerrier enterré avec son épée et bouclier. Elle est faite à partir de deux feuilles de bronze liées avec des rivets. La bande en bronze qui entoure la tête est décorée de motifs du style de la Tène. Le métal a été porté directement sur la tête et non capitonné ou renforcé avec du cuir ; des impressions de cheveux humains ont été laissées dans la corrosion de la surface interne.

En outre, ont été trouvés dans la tombe : une épée en fer avec les garnitures du fourreau en bronze et anneaux de suspension pour tenir l'épée sur une ceinture ; les éléments en bronze d'un bouclier en bois, et une broche en bronze décorée de motifs en corail.

Aucune autre parure de tête de l’âge de fer en Europe n'a été trouvée dans une tombe. La découverte de cette inhabituelle inhumation a mené le Dr Ian Stead du British Museum à regarder de plus près d'autres objets inhabituels de l'âge de fer et de la Grande-Bretagne romaine. Une autre inhumation peu commune de l'âge de fer, à Cambridge, a également pu avoir contenu une parure de tête. Cette parure ressemble beaucoup à celle utilisée par quelques prêtres en Grande-Bretagne romaine 200 ans plus tard. Ces « couronnes » de l’âge de fer étaient-elles seulement portées également par des prêtres (druides) durant l'âge de fer ? Si oui, ce personnage était-il à la fois guerrier et prêtre ?

Une variante de "ritual crown" utilisée par les prêtres britto-romains : :shock::shock:

http://www.britannia.com/tours/bmrbgal/crown.html

e.

MessagePosté: Mer 11 Jan, 2006 12:59
de Adcanaunos
Si la découverte de Deal n'est pas nouvelle, les travaux de I. Stead en laissent espérer d'autres... dans les réserves de musées.
Attention, cependant, à ne pas perpétuer la confusion druide = prêtre, au sens de "sacrificateur". Les premiers s'apparentent plus à des théologiens, astronomes et savants issus de "l'élite intellectuelle" qu'à des faiseurs de sacré, au sens du latin flamen.
Voir sur ce point, les derniers écrits de J.-L. Brunaux ("Les Gaulois" aux éditions Belles-Lettres) et d'autres fils consacrés au sujet...

MessagePosté: Ven 13 Jan, 2006 12:52
de ejds
Pour zoomer sur la broche sertie de corail du druide-guerrier (?) de Deal.

Corail méditerranéen qui peut varier du rouge sang (corallium rubrum) vermillon, orange au rose, mais on trouve aussi du corail blanc et noir kératineux : :?:shock:

CORAIL

Arbre* des eaux*, le corail participe du symbolisme de l’arbre (axe du monde) et de celui des eaux profondes (origines du monde). Sa couleur rouge l’apparente au sang. Il a des formes tourmentées. Tous ces signes en font un symbole des viscères.

Il serait né, selon une légende grecque, des gouttes de sang versées par la Méduse, l’une des Gorgones* : ce serait la tête de Méduse, tranchée par Persée, qui se serait transformé en corail, tandis que du sang jaillissant naissait Pégase. Et ceci paraît cohérent, selon la dialectique interne des symboles, si l’on se rappelle que la tête de Méduse avait la propriété de pétrifier ceux qui la regardaient.

Le symbolisme du corail tient autant à sa couleur qu’au fait qu’il présente la rare particularité de faire coïncider en sa nature les trois règnes animal, végétal et minéral.

Chez les Anciens, le corail était utilisé comme amulette, pour préserver du mauvais œil. Il était également censé arrêter les hémorragies, comme un coagulant, et écarter la foudre.

Sous le nom de partaing, dont l’étymologie est obscure (parthicus?), le rouge corail a servi, dans les textes moyen-irlandais, à des comparaisons touchant la beauté féminine (les lèvres principalement). Il ne participe pas, selon toute apparence, en milieu celtique, au symbolisme guerrier de la couleur rouge. Mais les documents archéologiques établissent l’usage du corail dans les décors celtiques au deuxième âge du Fer (casques, boucliers, etc.). Puis, le corail ayant fait défaut, les Celtes l’ont remplacé par l’émail rouge qu’ils inventèrent.

Dictionnaire des Symboles
Jean Chevalier, Alain Gheerbrant - Editions Seghers, 1974, p. 89.

Fil sur l'émail : :shock::shock:

L'émail

http://www.gaulois.org/forum-aremorica2 ... corail#975

e.

MessagePosté: Dim 09 Déc, 2007 12:11
de ejds
Pour zoomer sur la broche sertie de corail du druide-guerrier (?) de Deal :

Image

Corail méditerranéen qui peut varier du rouge sang (corallium rubrum) vermillon, orange au rose, mais on trouve aussi du corail blanc et noir kératineux : :?

CORAIL

Arbre* des eaux*, le corail participe du symbolisme de l’arbre (axe du monde) et de celui des eaux profondes (origines du monde). Sa couleur rouge l’apparente au sang. Il a des formes tourmentées. Tous ces signes en font un symbole des viscères.

Il serait né, selon une légende grecque, des gouttes de sang versées par la Méduse, l’une des Gorgones* : ce serait la tête de Méduse, tranchée par Persée, qui se serait transformé en corail, tandis que du sang jaillissant naissait Pégase. Et ceci paraît cohérent, selon la dialectique interne des symboles, si l’on se rappelle que la tête de Méduse avait la propriété de pétrifier ceux qui la regardaient.

Le symbolisme du corail tient autant à sa couleur qu’au fait qu’il présente la rare particularité de faire coïncider en sa nature les trois règnes animal, végétal et minéral.

Chez les Anciens, le corail était utilisé comme amulette, pour préserver du mauvais œil. Il était également censé arrêter les hémorragies, comme un coagulant, et écarter la foudre.

Sous le nom de partaing, dont l’étymologie est obscure (parthicus?), le rouge corail a servi, dans les textes moyen-irlandais, à des comparaisons touchant la beauté féminine (les lèvres principalement). Il ne participe pas, selon toute apparence, en milieu celtique, au symbolisme guerrier de la couleur rouge. Mais les documents archéologiques établissent l’usage du corail dans les décors celtiques au deuxième âge du Fer (casques, boucliers, etc.). Puis, le corail ayant fait défaut, les Celtes l’ont remplacé par l’émail rouge qu’ils inventèrent.

Dictionnaire des Symboles, Jean Chevalier, Alain Gheerbrant, Éditions Seghers, 1974, tome II, p. 89.

Fil sur l'émail : :shock:

e.