sacrifice et rites de la mort
Posté: Lun 27 Mai, 2002 20:34
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Forum consacré à l'étude de la civilisation celtique
http://forum.arbre-celtique.com/
Message d'origine
S'éteint loin d'un coeur clairvoyant. A jamais...
Un si joli petit village
Le village d’Acy-Romance a révélé une grande diversité dans les manifestations religieuses, pour la plupart publiques.
Devant l’entrée du grand temple, une esplanade a servi de lieu de sépulture à 19 hommes jeunes, inhumés roulés en boule, la tête entre les pieds. Qui étaient-ils et comment sont-ils morts ?
Le résultat d’une minutieuse enquête, ne négligeant aucun détail archéologique, n’apporte pas de réponse précise à la première question, mais permet de reconstituer une partie de leur destin post-mortem.
Bernard Lambot, Historia Thématique, n° 77, mai-juin 2002, p. 49.
B. Lambot pense, lui, qu'il s'agit de sacrifices car sur 19 jeunes gens exécutés, 11 l'ont été en hiver, à des périodes régulières, sur 80 ans.
Mais si sacrifices humains, il y avait, cela devait rester exceptionnel.
http://jfbradu.free.fr/celtes/les-celte ... umains.htm
Le sanctuaire d'Acy-Romance.
Travaux réalisés par l' Association Ardennaise de Recherches et d'Etudes Archéologique
http://mosa.ouvaton.org/800-600/acy.html
Lorsque ces rites cruels furent abandonnés à la fin du II° siècle avant notre ère, ils furent remplacés par des massacres d'animaux, suivis de festins communautaires ; les meilleurs morceaux (épaules, gigots) étaient offerts aux divinités et enfouis dans une série de fosses à proximité immédiate. L'une de celles-ci renfermait les restes de plus de 140 brebis, apparemment immolées en une seule occasion, toutes âgées de trois ans et pleines, comme en témoignent les foetus qui les accompagnaient. Plus étonnante, dans ce nouveau contexte, est la découverte d'un dernier sacrifié. Il s'agit encore une fois d'un homme jeune, tué d'un coup de hache sur la tempe alors qu'il avait les mains liées dans le dos, et mis en terre sans cérémonie ni aucun viatique.
C'est toutefois grâce à cette ultime et mystérieuse victime qu'il a été possible de retrouver la trace des sacrificateurs. Les cimetières contemporains du site avaient en effet été intégralement fouillés auparavant ; on y rechercha donc, comme dans une enquête policière, une tombe contenant une hache susceptible d'avoir pu porter le coup fatal et on la trouva ; outre la fameuse hache, le mobilier funéraire était constitué d'une série d'objets caractéristiques et communs à trois autres sépultures (ustensiles à libations, petits seaux, poêles, haches et " feuilles de boucher ").
On peut penser avoir identifié à cette occasion les tombes de prêtres sacrificateurs officiant, de génération en génération, au village pendant la centaine d'années où ces rites furent pratiqués.
Skull and crown of the 'Deal Warrior'
Iron Age, 200-150 BC
From a burial found in the Mill Hill Cemetery, Deal, Kent, England
A crown for a warrior priest?
This headdress or crown was found on the head of a warrior buried with his sword and shield. It is made from two sheets of bronze held together with rivets. The bronze band which went around the head is decorated with La Tène-style patterns. The metal was worn directly on the head and not padded or strengthened with leather; when found impressions of human hair were left in the corrosion on the inner surface.
Also found in the grave were: an iron sword with bronze scabbard fittings and suspension rings for holding the sword on a belt; bronze parts from a wooden shield, and a bronze brooch decorated with applied coral studs.
No other head dresses from Iron Age Europe have been found in a grave. The discovery of this unusual burial led Dr Ian Stead at the British Museum to look again at other odd objects from Iron Age and Roman Britain. Another unusual Iron Age burial, in Cambridge, may also have contained a head-dress. This head-dress is very like those worn by some priests in Roman Britain over 200 years later. Were these Iron Age 'crowns' also only worn by priests (druids) in the Iron Age? If so, was this person a warrior and a priest?
http://www.thebritishmuseum.ac.uk/compa ... on=summary
British Museum
CORAIL
Arbre* des eaux*, le corail participe du symbolisme de l’arbre (axe du monde) et de celui des eaux profondes (origines du monde). Sa couleur rouge l’apparente au sang. Il a des formes tourmentées. Tous ces signes en font un symbole des viscères.
Il serait né, selon une légende grecque, des gouttes de sang versées par la Méduse, l’une des Gorgones* : ce serait la tête de Méduse, tranchée par Persée, qui se serait transformé en corail, tandis que du sang jaillissant naissait Pégase. Et ceci paraît cohérent, selon la dialectique interne des symboles, si l’on se rappelle que la tête de Méduse avait la propriété de pétrifier ceux qui la regardaient.
Le symbolisme du corail tient autant à sa couleur qu’au fait qu’il présente la rare particularité de faire coïncider en sa nature les trois règnes animal, végétal et minéral.
Chez les Anciens, le corail était utilisé comme amulette, pour préserver du mauvais œil. Il était également censé arrêter les hémorragies, comme un coagulant, et écarter la foudre.
Sous le nom de partaing, dont l’étymologie est obscure (parthicus?), le rouge corail a servi, dans les textes moyen-irlandais, à des comparaisons touchant la beauté féminine (les lèvres principalement). Il ne participe pas, selon toute apparence, en milieu celtique, au symbolisme guerrier de la couleur rouge. Mais les documents archéologiques établissent l’usage du corail dans les décors celtiques au deuxième âge du Fer (casques, boucliers, etc.). Puis, le corail ayant fait défaut, les Celtes l’ont remplacé par l’émail rouge qu’ils inventèrent.
Dictionnaire des Symboles
Jean Chevalier, Alain Gheerbrant - Editions Seghers, 1974, p. 89.
CORAIL
Arbre* des eaux*, le corail participe du symbolisme de l’arbre (axe du monde) et de celui des eaux profondes (origines du monde). Sa couleur rouge l’apparente au sang. Il a des formes tourmentées. Tous ces signes en font un symbole des viscères.
Il serait né, selon une légende grecque, des gouttes de sang versées par la Méduse, l’une des Gorgones* : ce serait la tête de Méduse, tranchée par Persée, qui se serait transformé en corail, tandis que du sang jaillissant naissait Pégase. Et ceci paraît cohérent, selon la dialectique interne des symboles, si l’on se rappelle que la tête de Méduse avait la propriété de pétrifier ceux qui la regardaient.
Le symbolisme du corail tient autant à sa couleur qu’au fait qu’il présente la rare particularité de faire coïncider en sa nature les trois règnes animal, végétal et minéral.
Chez les Anciens, le corail était utilisé comme amulette, pour préserver du mauvais œil. Il était également censé arrêter les hémorragies, comme un coagulant, et écarter la foudre.
Sous le nom de partaing, dont l’étymologie est obscure (parthicus?), le rouge corail a servi, dans les textes moyen-irlandais, à des comparaisons touchant la beauté féminine (les lèvres principalement). Il ne participe pas, selon toute apparence, en milieu celtique, au symbolisme guerrier de la couleur rouge. Mais les documents archéologiques établissent l’usage du corail dans les décors celtiques au deuxième âge du Fer (casques, boucliers, etc.). Puis, le corail ayant fait défaut, les Celtes l’ont remplacé par l’émail rouge qu’ils inventèrent.
Dictionnaire des Symboles, Jean Chevalier, Alain Gheerbrant, Éditions Seghers, 1974, tome II, p. 89.