http://forum.arbre-celtique.com

Bon, je ne vous cache pas que le Houblon a beaucoup de vertus (surtout pour les femmes et ouuii)
mais voilà la date du prochain:


... FESTIVAL INTERCELTIQUE DE LORIENT. Annee du Pays de Galles. Du 2 au 11 AOUT 2002

http://www.festival-interceltique.com/ FESTIVAL INTERCELTIQUE DE LORIENT  

Merci bu oh non zut Bhû!
A titre indicatif j'y serais du 1 au 10, youpiii!!!

J'espère vous voir tous, qui ne ne saute pas , n'est pas celte, ô ô ô

Te v'là tout requinqué l'ami  

En vu des festivités promises       je ne sais pas pour vous mais quand vingts sonneurs lachent le paquet, avec les bodhrams et tout, moi j'en ai des frissons des pieds à la tête...      

Magique Lorient ! Avec le soir tout ces "dormeurs du val" couchés partout sans blessure au côté  

Et les festou noz ? Parole, la terre en tremble, loin des claquettes à la mode des rouquines irlandaises en mini, belles gambettes et musique à l'avenant du néo-celtisme... Oh oui c'est charmant  
Mais quand vingt sonneurs...  

Savez-vous que dans l'ancien, pas trop, celui de mon grand père qui a choisi l'endroit de sa maison ( le terrain était gratuit, juste de dire où dans une assemblée et l'accord verbal de tous) et que tout le monde autour est venu pour l'aider, qui du bois, qui de la pierre, qui de sa chariotte et de son temps ; c'était ainsi pour chacun alors...
Les fondations creusées, les pierres à ras de terre, les sonneurs invités et tous viennent danser pour signaler le fait aux puissances d'en bas et aussi par là même tasser le sol de la maison, cette terre battue que j'ai connue et aussi solide que le ciment.      

Après les murs montaient, le toit venait grâce à l'effort de tous, on avait la pratique, ce n'était ni la première ni la dernière fois...  

Voilà, c'était pour dire mon   des sonneurs et des temps pas si anciens où la liberté aidait une vie très dure, quasi autarcique (plus de troc que de monnaie, plus d'entraide que d'"état"...  

Ah c'est vrai que les sonneurs çà envoie mais quand t'as une armée de claquettes irlandaises face à toi, j'te dis que çà envoie et les frissons tu les as du sol au plafond

Par Odin, par Thor, par Tir
euh  mince je m'emballe  

Ben v'là,
Moi j'dis que là t'es toxiqué par les belles gambettes des rouquines de partout  
Mais t'sion, elles ont une tête aussi les gamines, y'a pas que danser dans la vie   et là, pardon , y'a du répondant chez les belles, elles en connaissent un rayon, p'têt mieux que nous sur les manigances et tout ça   et sur des tas de choses en plus  
Déjà elles chopinent moins, oeil vif et à l'affût qu'elles sont les coquines, elles pensent aux temps qui viennent, pas à l'occasion   si tu vois ce que je veux dire  

Et bien moi j'préfère les sonneurs parce que je sens ma Mère vibrer sous moi et que ça me chante une mémoire si ancienne que les sid n'existaient pas encore...
Parole de Muskull !

Sur, si t'entends ta mère, on peut plus discuter

Aïe Mon Fiilllsss

Pas celle là couillon !

Quoiqu'elle aussi dansait bien et avait des belles gambettes en son temps .    
Je parlais de l'"autre", la souveraine, celle à qui l'on dénie pensées et songes et qu'après l'on s'étonne de ses sursauts furieux    et que certaines danses éveillent du profond...
Celle qui te prête ses atomes pour que imbibé ou pas tu puisse la reconnaitre, celle qui surgit au printemps en flammes lentes et vertes, celle qui donne l'eau de toutes ses sources, celle qui t'accueille dans la lumière et te préserve dans sa nuit ; cette mère là  

ah bon bon te fâche pas

c'est qu'il faut te suivre, camarade et j'ai pas (encore)de permis pour çà!

Tu parlais de notre Mère, alors là d'Acc
mais alors y'a

ben qui c'est qui a touché au matérrriel pas mal

.....Mais alors y'a pas que les sonneurs, ni les rouquines irlandaises: la rosée la matin, le rire d'un enfant, l'oiseau qui chante, l'étoile qui bouge et la lune qui veille

çà aussi çà vibre dans tous les sens, non ?

Pas fâché pour un sous l'ami du soir  

A l'envers du ciel bleu est la nuit souveraine,
A l'envers de nos jours des mondes sont morts
Pour donner a nos vies les porteurs nécessaires.
Il faut jouer de tout celà en liberté sereine...

Pas d'inquiétude, juste un laisser aller attentif,
Et ne jamais oublier la beauté pérenne du vivant...

C'est loin d'être une leçon, juste une invitation...
Je perds mon ludisme si tu deviens inquiet...

Amicalement, Muskull  

Il y a aussi l'oiseau que tu effarouches dans son buisson la nuit et dont l'envol te donne plus de peur qu'a lui,
Il y a aussi cette première rouquine qui te fait les yeux doux et que tu ne sais plus où et quand, qui est où,
Il y a aussi cette fois où pour la première fois ton coeur tombe en jachère sur un simple regard amoureux,
Ces fois où tu vacilles trop heureux d'être vivant,
Ces fois où tu ressents des choses trop fortes pour être dites...

Tout cela et bien plus encore...