Salut à tous les Zavatas,
L'étude des avatars serait une bonne question de psycho(-logie) pour essayer de mieux comprendre les personnalités des intervenants.
Sur ce forum, et ce n'est pas une surprise, nous trouvons des avatars surtout orientés sur la Pensée, sur l'Imaginaire voir l'Au-delà.
Celtisme EST romantisme, disait un auteur du siècle dernier.
Il me semble que je suis l'un des rares à utiliser son image personnelle. Ce n'est pas, comme dans l'une des chansons de Jacques Brel, l'idée d'endosser l'image de celui qui se prend pour lui-meme, avec toute la prétention, l'autosatisfaction ou l'orgueil démesuré que celà peut supposer, mais dans l'idée d'une personne qui accepte l'image du temps qui passe, y compris sur son propre visage, mais sans amertume.
Le pseudo qui accompagne cette image est la symbolique du goeland, symbole direct du vent, du ciel, et de l'horizon, symbole qui temps qui passe et qui nous dépasse.
Je l'ai déjà dévoilé ici, j'ai depuis ma plus tendre enfance été attiré par les notions d'air, de ciel, du vent, des nuages et des oiseaux.
Chacun de nous a ses reves, et très souvent les avatars que nous choisissons ne sont que des représentations externes de notre propre sentiment intime.
Ainsi, Morgane, si tu as choisi cette image d'une jeune femme blanche évhémérisée, couleur d'enfance, de pureté, de naIveté, et enveloppée de couleur bleue, couleur de l'intimité, c'est que, au-delà d'avoir trois enfants, tu es toi-meme restée une petite fille qui reve encore du prince charmant.
Et ça, ça porte un nom, c'est le pays des reves, le pays de l'imaginaire.
Et comme l'a dit si bien quelqu'un : "
Il n'y a que les enfants qui puissent toucher le ciel du doigt".
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Poème écrit et chanté par un Breton dont je fus proche par les racines et le sentiment :
L'Amour est fleur, l'Amour est fruit
c'est le soleil qui me l'a dit
l'Amour de grain devient épi,
ce sont les vents qui me l'ont dit
Et tiens pour vrai, ma tendre belle
tous les vieux jours des mois heureux
quand les amis, la parentèle
en voyant l'un nous pensait deux
II fut de feu, il fut bohème
tout le village en a souri
le temps faraud où les "je t'aime"
avaient le rouge en ciel de lit
Quand nous avons bordé la voile
les sinagots tanguaient à mort,
si le berger a son étoile
le bateau fou n'a plus de port
En conjuguant le verbe tendre
pour mettre feu à nos ennuis
ce qui est pris n'est plus à prendre
ce qui hier est d'aujourd'hui
Quand nous aurons claqué la porte
et le mis le ciel en appétit
les gens diront leur rose est morte
mais l'églantier a refleuri.
Car il est dit qu'Amour ahane
tout l'horizon se met au gris
c'est oublier que sous la fane
un nouveau gland se met en vie.
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JC Even