Alors que certaines preuves d’évidence font particulièrement défaut, — particulièrement l’absence de cartographie et de compte-rendus militaires gaulois ou romains détaillés —, il est concevable et raisonnable de s’arrêter aux thèses « officielles », et suffisamment étayées, qui accréditent Alise-Sainte-Reine, comme Alésia.
Plutôt que de s’attarder à des similitudes toponymiques (ainsi
Aléria en Corse et où César a aussi mis les pieds), d'autres présentent particulièrement des traits topographiques similaires avec l'Alésia du texte césarien. Au casse-tête que constituent les nombreuses villes gauloises sans noms, toutes sont acceptables et légitimement recevables en l’état actuel de la recherche, et méritent qu'on s'y penche plutôt dans la découverte de leurs noms véritables.
Cependant étant non protégées et connues depuis lurette comme des lieux potentiels de trésors auprès des détecteurs de métaux, il serait surprenant que les objets restants retrouvés, le nombre plus élevé de clous de godasses romaines, de trous de poteaux, de kilomètres de
murus gallicus, les kilos de débris de poteries… ne faciliteront en rien la décision de les nommer.
En tout état de cause, il est évident qu’un appel à un débat lancé par Franck Ferrand sur le site d’Alésia, et tenu en toute sérénité, serait des plus éprouvants, alors qu’il lance d’emblée des accusations on ne peut plus légères et fantaisistes.
Pourtant,
mais oui, je t’aime un tout p'tit peu quand même, pas du tout… , c’est aujourd’hui la Saint Valentin, jour où il est plus facile d’effeuiller la Marguerite que les histoires :
--------------- L'amour excuse tout dans un cœur enflammé,
---------- et tout crime est léger dont l'auteur est aimé.
Pour revenir à Franck Ferrand, agitateur littéraire de charme s’il en est. Son art de parler de tout sauf du sujet et dévier la conversation, d’emmêler les histoires et où l’on apprend peu de nouveau. Aurait-il été fortement influencé et quelque peu emprunté par Dorante, ce personnage dans la comédie amoureuse
Le menteur, suivi de
La suite du menteur, de Pierre Corneille (1606-1684) ?
Corneille en toute honnêteté rend hommage, et avoue qu'il s'est inspiré d’une pièce de Juan Ruiz de Alarcón y Mendoza (1581-1639),
La Verdad sospechosa (La Vérité suspicieuse), ou peut-être aussi à son tour inspiré de celle de Felix Lope de Vega (1565-1632),
Amar sin saber a quién (Aimer sans savoir qui).
Molière s’inspirera à son tour de ces pièces. Corneille n’aurait pas été le « nègre » de Molière comme pourrait le sous-entendre une des cinq très grandes énigmes de Ferrand.
Dorante donc, ce provincial tout nouvellement monté à Paris, s’invente un passé de soldat alors qu’il n’a étudié que le droit. Croyant pouvoir se faire bien voir et se tailler une réputation, il en rajoute et s’empêtre dans ses contes qu’il ne prend plus la peine de garder en souvenir. Emporté par son imagination fertile, il s’enferre dans ses mensonges jusqu’à se battre. Il finit par se méprendre des prénoms de deux femmes, une qu’il aime, une qu’il n’aime pas, pour finalement épouser, celle qu’il n’aime pas.
e.