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L'utilisation tardive des chars de guerre en Bretagne

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Modérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice

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37 messages • Page 2 sur 3 • 1, 2, 3

Char de Ferrybridge

Messagede ejds » Dim 13 Mar, 2005 22:15

Le culte des Ancêtres

Un char dans la tombe d’un chef de clan vieux de 2400 ans

Une excavation près de Ferrybridge dans le West Yorkshire semble être l'endroit d'inhumation d'un important chef tribal de l'Age du Fer. Des évidences prouvent que des offrandes, y compris du bétail, ont été placés à l'emplacement des centaines d'années après l'enterrement original il y a environ 2400 ans, et que l'occupant de la tombe est probablement venu d'Ecosse... ::shock: :shock:

http://news.bbc.co.uk/1/hi/england/west ... 333705.stm

Un char antique excite les experts
BBC - News Wednesday, 9 March, 2005

Un lieu d'enterrement avec char découvert dans le West Yorkshire pourrait être l'endroit de repos final d'un des chefs tribaux antiques de la Grande-Bretagne, disent les archéologues.

Mis à jour par des constructeurs de route près de Ferrybridge, les restes bien-préservés sont estimés avoir environ 2400 ans. Mais l'évidence suggère que la population continua à visiter la tombe pendant les périodes romaines, 500 ans après son enterrement. Les experts croient que les autochtones britanniques ont pu avoir employé l'emplacement comme sanctuaire pour réaffirmer leur identité nationale.

Figure importante
Les enterrements étaient extrêmement rares pendant l'Age de Fer, avec l'évidence suggérant que la plupart des corps aient été simplement jetés dans les rivières et autres cours d'eau.
L'homme avait environ 30 ans à 40 ans, 5 pieds 9 pouces, en " remarquable bonne santé " et à la dentition complète.

Les tests sur ses os suggèrent qu'il soit à l'origine venu d'un secteur éloigné du West Yorkshire, probablement d’Ecosse. "Ce n'était pas un homme commun, il était clairement important. Si c'était le chef d'une tribu ou en fait d'un certain nombre de tribus, nous ne savons pas," avoue Mme Boyle. "Il a été enterré là avec ce char parce qu'il était avec certitude un personnage qui a commandé beaucoup de respect."
En plus de l'homme, 10.000 fragments d’os d'environ 300 bêtes ont été trouvés enterrés dans un fossé autour de son lieu de repos.

Les tests ont prouvé que le bêtail a été mis en terre vers la fin du 1er ou début du 2ème siècle après JC - et tous sont venus de différents troupeaux et de différents secteurs du pays.

La conclusion prouve que le site "a continué à être vénéré des centaines d'années après l'enterrement", raconte Mme Boyle.

L'équipe archéologique d'Oxford estime que les os du bétail étaient les restes du festin des autochtones britanniques qui se sont réunis pour commémorer l'homme. Le festin, auquel des milliers de personnes auraient assisté, est venu à un moment où les Romains exerçaient leur autorité dans le pays.

"Cela pourrait être vu comme une ré-assertion d'identité indigène ou un appel aux ancêtres pour les aider dans des périodes difficiles," ajoute Mme Boyle.
"Je proposerais que ce que nous voyons réellement ici est une ré-emphase d'importance de ce secteur par la population indigène du pays comme les Romains entraient dans leur territoire."

L'inhumation avec char, seulement le 21ème découvert en Grande-Bretagne, devrait maintenant aider les archéologues à découvrir un peu plus au sujet des tribus qui ont vécu dans le nord de l'Angleterre.

…

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Ben Hur

Messagede ejds » Jeu 30 Juin, 2005 22:09

Ben Hur :shock: :shock:

"Ben Hur" prochain grand spectacle de Robert Hossein au Stade de France
29-06

http://actu.voila.fr/Depeche/ext--franc ... yac3v.html

Robert Hossein se lance avec l'historien-académicien français Alain Decaux dans une nouvelle superproduction, "Ben-Hur", avec courses navale et de chars, défilé militaire et combat de gladiateurs, sur la pelouse du Stade France à Saint-Denis.

350.000 billets seront mis à la vente le 15 septembre 2005, dans 600 points de vente, pour ce spectacle prévu fin septembre 2006 et qui fera appel à 300-350 comédiens et figurants.

Quatre dates sont déjà fixées pour les représentations (les 22 et 23 septembre et les 29 et 30 septembre 2006), deux autres sont aussi envisagées.

"Une fantastique épopée où combats, amours, folies, passions se déchaînent dans une évocation historique, humaniste et éternelle" a commenté Robert Hossein, en dévoilant mercredi son projet d'un coût de 13 millions d'euros. Un budget qui est quatre fois le coût des habituelles grandes productions lyriques, par exemple au Stade de France.

Alain Decaux a adapté et réparti sur douze tableaux le roman "Ben Hur", écrit en 1880 par l'avocat et militaire américain Lew Wallace.

"Ben Hur, précise l'historien, n'est pas un personnage qui a existé, le roman est une fresque qui fait naître un personnage et une époque où l'Empire romain, la pax romana, s'étendaient sur une partie de l'Europe et le pourtour méditerranéen".

"Cette emprise de Rome se sentira dans notre adaptation qui mettra en lumière la résistance, ajoute-t-il, d'un seul peuple à cette domination, le peuple d'Israël dont Ben Hur, prince de Jérusalem dépossédé par les Romains, est un fils".

"Les films sur Ben Hur m'ont toujours fait rêver, celui de William Wyler, mais aussi celui muet aux décors cyclopéens de 1927 de Fred Niblo avec Ramon Navarro : notre spectacle sera quelque chose de différent, mais ce sera aussi un hommage à ces réalisations" a également confessé Robert Hossein.

(tél. 0892 700 900, internet www.stadefrance.com )

© AFP.

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Esseda

Messagede ejds » Ven 08 Juil, 2005 11:06

Esseda
Essedum, i : «char de guerre». Voiture à deux roues et traînée par deux chevaux. Deux hommes (essedarii) la montaient : l'un pour tenir les rênes et l'autre pour lancer ses traits.
Ce nom était utilisé également pour désigner les gladiateurs montés sur un char et qui participaient aux jeux du cirque : :shock: :?

Esseda
Article by James Yates, M.A., F.R.S.,
on p476 of


William Smith, D.C.L., LL.D.:

A Dictionary of Greek and Roman Antiquities, John Murray, London, 1875.

http://penelope.uchicago.edu/Thayer/E/R ... sseda.html

ESSEDA ou ESSEDUM (de l'Esse celtique, un chariot, de Ginzrot, de vol. i p377), le nom d'un chariot utilisé, particulièrement en guerre, par les Britanniques, les Gaulois et Belgae (Virg. Georg. iii.204; Servius, ad loc.); et également par les Germains (Pers. vi.47).

Selon l'exposé donné par Caesar (Bell. Gall. iv.33), et en accord avec les remarques de Diodorus Siculus (v.21, 29), la méthode d'employer l'essedum dans l'armée britannique antique était très semblable à celle utilisée par les Grecs durant les âges héroïques, comme décrit par Homère, et dans l'article CURRUS. La différence principale semble avoir été que l'essedum était plus robuste et plus lourd que le di/froj, étant ouvert à l’avant plutôt qu’à l’arrière; et en conséquence de cela et de la largeur du timon, le propriétaire pouvait, quand il le voulait, courir le long de ce timon (de temone Britanno excidet, (Juv. iv.125), également se redresser sur le joug, et puis se retirer très rapidement en arrière dans le corps du véhicule, conduit avec une dextérité et compétence extrêmes. Depuis l'extrémité du timon, il jetait ses armes de jet, particulièrement le cateia (Val. Flacc. Argon. vi.83).

Il s'avère probablement aussi que ces attelages étaient délibérément rendus aussi bruyants que possible, par grincement et cliquetis des roues (strepitu rotarum, Caes. l.c.; comparer Tacit. Agric. 35; Esseda multisonora, Claud. Epig. iv); et que ceci était effectué afin de jeter la consternation dans les rangs ennemis. Ces redoutables guerriers britanniques qui conduisaient ces chariots, les "nés sur un char" d'Ossian, s’appelaient en latin des Essedarii (Caes. B. G. iv.24; Cic. ad Fam. vii.6). Il y en avait environ 4000 d'entre eux dans l'armée de Cassibelaunus (Caes. B. G. v.19). Après avoir été capturés, ils étaient parfois exhibés dans les spectacles gladiatoriaux à Rome, et paraissaient avoir été de grands favoris auprès du peuple (Sueton. Calig. 35, Claud. 21). Ils devaient avoir tenu le rang le plus élevé dans les armées de leur propre pays; et Tacitus (Agric. 12) observe que le conducteur du véhicule était placé au-dessus de son compagnon de combat, ce qui était l'inverse de l'utilisation grecque.

L'essedum a été adopté à des fins de convenance et de luxe parmi les Romains (Propert. ii.1.76; Cic. annonce Att. vi.1; Ovid AM. ii.16.49). Cicero ( Phil. ii.24) mentionne son utilisation à une occasion par la tribune du peuple comme un caprice extravagant; mais dans la période de Seneca, il semble avoir été beaucoup plus commun; pour lui (Epist. 57) reconnaît que le bruit de ces "transcourants essedae" était parmi ces bruits qui ne l'ont pas distrait. Utilisé par les Romains, l'essedum a pu avoir été différent du CISIUM; en cela que le cisium était tiré par un seul cheval (voir woodcut, p288), l'essedum toujours par paire. L'essedum, comme le cisium, paraît avoir été proposé en location aux auberges ou stations relais (Salonum quinto essedo videbis, Mart. x.104) [MANSIO]. L'essedum doit avoir été semblable au COVINUS, sauf que ce dernier était couvert.

http://penelope.uchicago.edu/Thayer/E/R ... sseda.html


Réflexions de l'historien Tite live sur la victoire de Sentinum :
L’intervention de chars est mentionnée explicitement pour la première fois lors de la bataille de Sentinum, en 295 av. J.-C. (près de Sassoferrato, Italie). Une coalition de Gaulois (principalement des Sénons), Samnites, Étrusques et Ombriens affronta l’armée romaine) :
[10,27] La bataille de Sentinum en Ombrie (295)

http://bcs.fltr.ucl.ac.be/LIV/X.html

Deux fois, ils font tourner le dos à la cavalerie gauloise; à la seconde, emportés trop loin, et engageant la lutte au milieu même des escadrons ennemis, un combat d'un nouveau genre les effraie; (9) debout sur ses chars de guerre et sur des chariots, l'ennemi, armé, arrive à grand bruit de chevaux et de roues, et effraie les chevaux des Romains qui n'étaient pas habitués à ce vacarme. (10) Ainsi, cette cavalerie victorieuse, une peur touchant à la folie la disperse; chevaux et hommes, se ruant, s'abattent dans cette fuite irréfléchie; (11) ils troublent même les enseignes des légions, et nombreux sont les fantassins des premiers rangs écrasés par l'élan des chevaux et des chars entraînés à travers l'armée; enfin, les lignes gauloises, suivant le mouvement dès qu'elles virent leurs ennemis effrayés, ne leur donnèrent pas le temps de respirer et de se reprendre.


Iron-Age Cart/Chariot Burial
Abondamment cartographié et agrémenté en textes et images, le site suivant effectue un impressionnant recensement des découvertes de chars dans l’île de Bretagne, plus particulièrement dans le Danes Grave, Yorkshire :

http://www.yorkshirehistory.com/chariot_burials/

Période Caballine : Les Chars
C'est encore des Libyens que les Grecs ont appris à atteler à quatre chevaux.
(Hérodote. Histoires IV. Ve siècle avant J.-C.).
Mais l’histoire des chars de combat ne peut se suffire à flatter l’égocentrisme de l’île de Bretagne, ni à celui de l’Europe, mais implique à élargir le champ des découvertes aux mondes antiques.
Ainsi ces superbes et étonnantes peintures rupestres sur roche de chars au Sahara central : :shock: :shock:

http://ennedi.free.fr/chars.htm

e.
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Vasseny

Messagede ejds » Dim 14 Aoû, 2005 8:23

Les "tombes à chars" de Vasseny

La richesse des tombes varie en fonction du statut social des individus. Un siècle après la fameuse tombe de Vix (Côte-d’Or), deux hommes et une femme ont été inhumés dans trois « tombes à char » qui marquent leur appartenance au rang hiérarchique le plus élevé de leur communauté. Tous trois reposent sur la caisse de chars à deux roues.

Leur étude en laboratoire permettra aux archéologues de savoir si nous sommes en présence de véhicules de guerre ou d’apparat : :shock: :shock:

http://www-afan.montaigne.u-bordeaux.fr ... /vass.html

e.
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Semide

Messagede ejds » Dim 18 Sep, 2005 9:18

Tombe à char de Semide
(second âge du fer) :shock::?

Travaux réalisés par l' Association Ardennaise de Recherches et d'Etudes Archéologique

http://mosa.ouvaton.org/800-600/semide.html

Depuis le XIX° siècle, plus de 180 tombes à char de l'âge du fer ont été répertoriées dans la région Champagne-Ardenne. Ces tombes sont caractéristiques des sépultures de l'aristocratie militaire ou économique au pouvoir. Peu d'entre elles nous sont parvenues intactes car elles ont été régulièrement visitées et pillées et ce dès l'origine : déjà à l'époque celtique en effet, des "spécialistes " venaient y récupérer les armes, les bijoux et aussi surtout les chars. La récente découverte de Semide, dans le sud des Ardennes, a permis de constater la présence d'une fosse rectangulaire de grandes dimensions aménagée en véritable chambre funéraire, aux parois tapissées de planches, où le char était déposé intact pour porter une dernière fois son propriétaire en habits de parade.

Au-delà des caractéristiques communes à ces monuments funéraires (luxe exceptionnel de l'équipement finement décoré et abondance des offrandes), l'archéologue moderne s'intéresse tout particulièrement à la technique de construction des chars et surtout aux différentes pièces du harnachement des chevaux. Des reconstitutions fidèles ont ainsi pu être proposées. Il en ressort que les Celtes, et en particulier en Champagne-Ardenne, étaient passés maîtres en ce domaine. Les Romains d'ailleurs, à travers leur littérature, ont unanimement reconnu les talents des Gaulois en ce qui concerne l'art du charronnage.


Cartographie et archéologie celtique des Ardennes : :shock::shock:

http://www.membres.lycos.fr/rozoyprehis ... cadre.html


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Gratia

Messagede ejds » Mar 27 Sep, 2005 8:59

Les chevaux ardennais et la guerre (XXI) :shock::shock:

Au temps des Celtes

http://www.info-ardenne.com/archives/30 ... nique.html

Les chars dont les vestiges sont retrouvés dans les nombreuses tombelles celtiques de la région de Neufchâteau (470 à 200 avant J.-C.) étaient tirés par deux chevaux dont les harnais étaient parfois enterrés avec le char. D’une seule pièce de bois cintrée à chaud, les jantes d’environ 90 cm de diamètre étaient cerclées d’un bandage en fer particulièrement étroit, guère plus de 3 cm de large. Les rayons étaient enchâssés dans le massif moyeu, également cerclé de fer. Grâce à leur suspension particulièrement moderne, ces chars pouvaient circuler à toute vitesse à travers tous les terrains. Leur système de suspension que nous avons personnellement pu reconstituer était axé sur deux bras oscillants qui rendaient l’essieu flottant. Particulièrement sensibles à l’humidité, ces chars étaient démontables afin de pouvoir les mettre à l’abri.

Les chars de guerre étaient lancés à toute vitesse et dans le plus infernal vacarme possible afin de disperser l’ennemi. Celui-ci était ensuite combattu à pied, le char l’attendant à distance afin de pouvoir récupérer le guerrier en un éclair. Sa caisse étant trop exiguë pour combattre en marche. Les guerriers les plus intrépides pouvaient cependant le faire, à condition de se maintenir en équilibre sur le timon, entre les deux chevaux. A leur arrivée, les armées romaines n’ont plus rencontré ces chars qu’en Grande-Bretagne. Un entraînement permanent donnait à ces chars une maniabilité époustouflante.

Possédant une caisse plus longue, d’autres chars étaient destinés au transport et au voyage. Equipés eux aussi d’une suspension, ces chars participaient également à la guerre. Même s’ils étaient moins maniables, la longueur de leur caisse permettait au guerrier de combattre en marche en se tenant debout, derrière le conducteur qui était assis à l’avant. Même si l’existence de ce type de char est attestée par des textes antiques, elle restait totalement ignorée. C’est à Offaing que nous avons personnellement pu identifier dès 1979 et pour la toute première fois ces chars de transport.

Les Celtes employaient des chars car leurs chevaux étaient trop petits pour être montés, 1,10m au garrot pour les plus petits. Les dimensions de certains mors retrouvés dans les tombes de la région et la taille des empreintes de sabots (de 7 à 10 cm de largeur) que nous avons retrouvées dans la nécropole de Villeroux (Sibret) confirment la chose. Ces petits chevaux de type méditerranéen provenaient des plaines du Danube.

Les premiers Ardennais

La plupart des mors découverts étaient cependant plus grands, leur taille correspondant à des chevaux pouvant atteindre jusqu’à 1,40m au garrot. Suivant les découvertes d’ossements réalisées dans les vallées de la Saône et de la Meuse, ces grands chevaux y vivaient déjà il y a quelque 18 000 ans. Malgré la dernière glaciation, il n’est pas impossible que ceux-ci y vivaient encore à l’état sauvage, la région n’étant guère fréquentée depuis l’apparition de leur domestication, et la forêt étant plus clairsemée que l’on ne croyait.

La région de Neufchâteau renferme une soixantaine de tombes à char, soit plus que dans l’Hunsrück-Eifel, soit une concentration dix fois plus forte qu’en Champagne. Une tombe sur dix chez nous renferme un char, soit l’équivalant d’au moins un cheval en état d’être attelé pour cinq personnes décédées. En plus de la quête de l’or, les Celtes sembleraient avoir fréquenté notre région pour y pratiquer l’élevage des chevaux. Ceci expliquerait la présence chez nous de la plus intense concentration de tombes à char de toute l’Europe celtique.

La cavalerie

Possédant des chevaux suffisamment grands, la cavalerie va supplanter les chars au cours du IIe siècle avant J.-C.. Avec leurs grands chevaux, la cavalerie trévire aura beaucoup de succès, d’abord contre les Romains, ensuite au sein des armées romaines, et même à Rome. On décrivait ces chevaux velus comme sobres, rustiques, rapides et infatigables. En 284, les annales d’Yvoix racontaient que la garnison locale était composée de 500 à 1000 hommes, quelquefois d’une légion entière, et de 500 chevaux fournis sur le pays (une légion normale ne possédait généralement que de 230 à 300 chevaux ). Déesse gauloise des chevaux, Epona sera introduite dans le panthéon romain.

H. Gratia

L’Ardenne mythique selon Henri Gratia :shock::shock:

http://www.info-ardenne.com/archives/26 ... ation.html


Les chevaux

Mythologie et réalités, ce fil sur les chars, chariots... celtiques vient s'atteler à celui de :

http://www.forum.arbre-celtique.com/vie ... php?t=1768

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Messagede ejds » Mer 05 Oct, 2005 10:10

Sur la route des chars à quatre roues en Lorraine

Remarquablement, le texte suivant sur les « tombes à char » met en évidence, vers le VIè siècle avant JC, l’apogée mais aussi le déclin d’un monde celtique constitué : :shock: :shock:

Tombes celtes entre Sion et Charmes (I)

http://thierry.koltes.free.fr/marainville.htm

En 1990, la découverte des « tombes à char » de Diarville, au pied de la Colline inspirée de Sion, a été remarquée comme un événement dans l’archéologie de la protohistoire : pour la première fois depuis la mise au jour, en 1953, de la sépulture de la « Dame de Vix », près de Châtillon-sur-Seine (Côte d’Or), on découvrait non pas une, mais, simultanément, deux « tombes à char » conservées intactes depuis leur enfouissement à la fin du VIème siècle avant notre ère.

Au total, le site de Diarville a livré un ensemble de quatre sépultures à char de la période celtique. Fouillée dans son intégralité, la nécropole de tumulus permet de restituer le destin privilégié d’une communauté aristocratique des VIIème et VIème siècles avant notre ère, qui trouve ses origines familiales dans une caste de « cavaliers à longue épée » du début de l’âge du Fer et qui se maintient sur place durant neuf générations.

Les recherches systématiques, menées sous la direction de Laurent Olivier, conservateur du patrimoine au Musée des Antiquités Nationales (MAN) de Saint-Germain-en-Laye, révèlent l’histoire surprenante de cette région au cœur de la Lorraine, durant trois millénaires. Car les tombes des « princesses celtes » de Diarville ne sont pas isolées : à quelques kilomètres de là, la fouille du tumulus de Marainville-sur-Madon a fait surgir de terre la tombe d’un souverain du début de l’âge du Fer, enterré en armes sur son char d’apparat et accompagné d’objets témoignant de l’existence de courants d’échanges entre les mondes celtique et méditerranéen.

C'est en 1977 que M. Sivadon découvre dans son champ des pièces de fer et de bronze d'un moyeu de char, le squelette d'un adulte et une épée puis quelques mètres plus loin un squelette d'enfant. Ces vestiges d'un tumulus à tombe à char feront l'objet d'une fouille dans les années 1980.

Le tumulus date de 550 avant notre ère et mesurait une trentaine de mètres de diamètre et deux à trois mètres de hauteur. Le prince, décédé entre 20 et 40 ans, était de grande taille pour l'époque (1,78 m). Il fut inhumé sur un char à quatre roues dans une tombe composée de madriers de bois et recouverte de blocs de pierre puis de terre. L'épée de fer retrouvée à ses côtés comporte un riche pommeau en ivoire d'éléphant incrusté d'ambre provenant de la mer Baltique. A la tête du char furent déposés un chaudron, une coupelle en bronze et le harnachement de deux chevaux. Ces pièces sont exposées au Musée des Vosges à Epinal. L'enfant, sans doute une fillette, fut inhumée 25 ans après le prince quelques mètres plus loin. Elle portait un torque (collier métallique celte) et des bracelets rubanés en bronze. […]

On ne sait pas de quoi la région de Sion tirait alors richesse et prestige, qui la mettaient en relation avec les cités de la Méditerranée. Quoi qu’il en soit, le site de Sion était alors une place centrale. Fortifié, il constituait sans doute un centre économique important au nord des Alpes, qui assurait la richesse de toute une région.

© Thierry Koltes

Tombes celtes entre Sion et Charmes (II)

http://thierry.koltes.free.fr/marainville_diarville.htm

A partir du IXe siècle avant J.C. (Âge du fer) apparaissent les tombes de cavaliers à épée, un type de sépulture originaire de Bourgogne. La caste concernée par ce type de tumulus s'impose dans la région de Sion dès le VIIe siècle. C'est à cette époque que Sion devient une forteresse. Au VIe siècle la principauté est riche et commerce avec la Méditerranée. Les tumulus contiennent alors des tombes à char (chars à quatre roues).

Cette coutume des chars à quatre roues, apparue en Bavière au début de l'Âge du Fer, s'étend en effet dans le Nord-Est de la France au VIe siècle. Les tumulus ne furent alors plus réservés aux princes de très haut rang : à la fin du VIe siècle apparaissent des chars plus légers et moins élaborés. A partir du Ve siècle s'amorce le déclin de cette société aristocratique du Premier Âge du Fer.

"Ces tombes abritaient les dépouilles de hauts personnages, des aristocrates guerriers qui semblent avoir confisqué à leur profit l'énergie et les richesses de la société agraire qu'ils dominaient et exploitaient. On découvre ici l'apogée fastueuse de groupes sociaux où les efforts de tous ne profitent qu'à quelques uns. Ces pratiques s'accompagnent d'une surexploitation agricole et de graves perturbations de l'environnement qui annoncent des effondrements et des crises que confirme l'étude de la période suivante." (Le Pays Lorrain, 2003).

La tombe à char de Marainville-sur-Madon, au lieu-dit Sous le Chemin du Naviot. Elle date du début du VIe siècle. C'est l'une des premières tombes à char de la région. Découverte en 1977 par Gérard Sivadon, cette tombe à char était originellement enfouie sous un tumulus de 40 mètres de diamètre. Le long de la jambe droite du guerrier, un prince de très haut rang, était déposée une épée à lame de fer et à pommeau en ivoire d'éléphant incrusté d'ambre rouge (1). A la tête du char fut retrouvé un chaudron gréco-étrusque en bronze (2), témoin des relations commerciales de la principauté celte avec le monde méditerranéen. Le chaudron devait contenir de la boisson ou de la nourriture. A côté du chaudron avaient été disposés une coupelle à boire en bronze (3) et des éléments d'harnachement de chevaux en fer et en bronze (4 : mors, anneaux, disques décoratifs). Des fragments de bandage de roue avec clous prouvent la présence du char dans la tombe. Quelques années après la construction du tumulus princier, une sépulture annexe fut agencée à proximité. Elle contient la dépouille d'une fillette. Plus loin, un cimetière fut découvert (Ve et IVe siècles).

La nécropole de Diarville, au lieu-dit Le Paquis devant Giblot.
Les fouilles (1988-1999) ont mis au jour la plupart des 10 à 15 tumulus de cavaliers à longue épée du VIIe siècle, ainsi qu'un grand tumulus du VIe siècle contenant les tombes à char de deux princesses. Ce tumulus, le tumulus n°7, le dernier et le plus grand des tumulus de Diarville, mesure 40 mètres de diamètre. Il fut érigé vers 500 pour contenir la dépouille d'une princesse. Quelques années plus tard, une parente de cette princesse fut inhumée dans une autre tombe à char sous le même tumulus. On y découvrit des fibules en bronze, des anneaux, et des boucles d'oreille en or.

La nécropole de Diarville comprend également un cimetière occupé jusqu'au IVe siècle, moins riche que les sépultures antérieures. Les tombes racontent l'évolution de la société : à partir de 600, les inégalités sociales s'accentuent lors de l'apogée des tombes à char, et à partir de 500 s'amorce le déclin de la principauté ; les tombes ultérieures sont nettement moins riches.

© Thierry Koltes

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Messagede ejds » Dim 09 Oct, 2005 14:50

Archéologie comparée du char

Pour revenir sur les pas de Segalen, ce médecin de marine et archéologue qui trouva la tombe du premier empereur de Chine, et près de laquelle fut découverte plus tard l’armée de plusieurs milliers de guerriers en terre cuite destinée à la garde du tombeau, et le cheval piétinant un barbare.
L'itinéraire intuitif et géographique de Segalen l'a conduit à " tout confondre de l'Orient d'amour à l'Occident héroïque ". Il rencontra son destin sur une hauteur en forêt de Huelgoat, tout près du site du camp d’Artus : :shock:

http://cantonhuelgoat.chez.tiscali.fr/hu_poeme.html

A peu près à la même époque, des cultures différentes et qui n’ont probablement jamais eue de contacts entre elles, l’ancienne celtique et la chinoise, ont développé des pratiques sociales qui leurs sont propres. Elles présentent de grandes similitudes (inhumation de l’attelage complet, chevaux et chars, accessoires, nourriture…) comme accompagnement dans le dernier voyage et errance dans l’au-delà comme si seul leurs propriétaires étaient autorisés à le faire…
Mais étrangement, là aussi où le droit coutumier funéraire s’applique, d’opportuns et irrespectueux pilleurs de tombes et de reliques sont aussi à pied d’œuvre, ainsi va la vie.

Aller Zhou !! Faut que çà roule !! : :shock: :shock:

Le mystère du Cheval qui galopa sur 2500 ans d'histoire

http://french.people.com.cn/french/2002 ... 53297.html

Pour les Chinois, l'année du cheval qui a commencé le 12 février 2002 est synonyme de prospérité et de calme.

Pour Ma Juncai, un archéologue de la province du Henan, et ses collègues, cette nouvelle année a rendu leur découvertes sur les chevaux et les chariots encore plus intéressantes.

Ils sont persuadés que leurs excavations dans le village de Houduanwan dans le district du Xinzheng, fourniront plus de détails pour comprendre les anciens rituels chinois, l'artisanat et l'échelle sociale existant il y a 2500 ans.

M. Ma et son équipe de l'Institut d'Archéologie du district, travaillent sur le site depuis que des villageois les ont averti l'année dernière de leur trouvaille.

Ils ont déjà découvert 6 grands et moyens tombeaux et deux tombeaux de chariots. Leurs découvertes ont été reportées dans la dernière parution du « Cultural Relics World », un mensuel en langue chinoise, et mettent bien en relief l'utilisation des chevaux et des chariots comme moyen de transport et comme véhicules de guerre sous la dynastie des Zhou (1046-256 avJC).

Les chevaux jouent un rôle important dans l'image du pouvoir et de la beauté, aussi les tombeaux sont décorés de chevaux et de chariots pour perpétuer ces symboles.

C'est en effet une période de la Chine antique où les sacrifices de chevaux faisaient partie d'un système de rituels compliqués.

Pour marquer la noblesse des rois Zhou, selon la tradition dynastique, leurs chariots de sacrifice étaient ornés de jade, bronze, ivoire, cuir ou bois.

Dans le premier site de chariot, M. Ma et ses collègues ont découvert 4 types de décorations sans trouver d'ornements de jade. Ceci coïncide avec les faits historiques qui révèlent que les Ducs du royaume des Zheng se tenaient au pouvoir juste à côté des membres de la famille royale et n'étaient pas seulement des proches des rois Zhou, mais ont aussi été les responsables de l'un des 5 royaumes les plus puissants au début de la période « Printemps et Automnes » (770-476avJC) dans l'histoire chinoise.

La famille royale Zhou tenta de réduire le pouvoir des Zheng. Et en l'an 375avJC, le Royaume de Zheng fut annexé et devint une partie du royaume des Han, un royaume voisin.

Les chevaux

Ma Juncai évoquait une anecdote très intéressante selon laquelle les chevaux sacrifiés étaient placés sur le dessus des tombes et en dessous d'eux les chariots. Il avait déjà travaillé en 1997 sur les sites de sacrifices et avait à l'époque remarquée que les chevaux du premier chariot étaient plus larges que ceux du site de sacrifice. « Les chevaux du sacrifice ont été érigés uniquement pour le rituel, alors que les chevaux ici sont plus grands et ont apparemment travaillé sur des chariots avant d'être tués » a-t-il dit. La première excavation a aussi mis en évidence la présence d'un chien, aussi un animal de sacrifice pour les tombes du royaume des Zheng. Toutes les roues du chariot ont deux rayons de bois et des lanières de cuir pour maintenir les chevaux. Toutes ces preuves poussent les archéologues à penser que les chariots ont eu un réel usage avant d'être enterrés avec les chevaux. Cette pratique paraît plus riche en sens que la construction de chariots destinés directement aux tombeaux.

Les selles aussi, les selles et d'autres objets en relation avec les chevaux ont été enterrés ensemble avec le propriétaire du chariot. Dans d'autres royaumes de la période Printemps et Automne, les chariots sont conservés avec les chevaux disposés sous les axes.

M. Ma pense que cette différence reflète exactement la pensée des résidents du Royaume des Zheng : dans le vieux monde seuls les propriétaires de chariots pouvaient commander leurs chevaux parce qu'ils possédaient les accessoires nécessaires à la monture.

Les roues

Toujours dans le site du premier chariot, les archéologues ont retrouvé 37 roues debout contre le mur d'une mine.

Selon M. Ma, il est tout à fait possible que l'une des roues ait été volée de la tombe. Il est aussi possible que le tombeau ne contienne qu'un chariot à une roue ou une charrette conduite ou portée par des chevaux, des chiens voire des humains. La plupart des roues mesurent 1,4m de diamètre, deux roues de 1,7m de diamètres étaient utilisés pour les très larges chariots.

Les chariots

Les 22 chariots découverts sont tous de taille différente.

Les deux plus larges font 2m de profondeur et 1,54m de largeur, deux adultes peuvent s'y tenir côte à côte confortablement.

Il y a 5 chariots de taille moyenne, de 1m de profondeur et de 1,5m de largeur, pouvant recevoir 3 personnes. Les décorations et les structures de ces 5 chariots sont de loin les plus remarquables. Ils ont probablement servi à la garde d'honneur de leurs prestigieux maîtres.

Les 15 petits chariots, de 0,9m de profondeur et 1,3m de largeur, pouvaient porter une ou deux personnes. Les compétitions de course et de chasse étaient de très importantes occasions sociales pour étaler sa noblesse et sa fortune. Les petits chariots souples et agiles étaient idéaux pour la chasse.

Avec leur tête pointant vers l'ouest, les chevaux ont été empilés sous les chariots. Pour mieux les préserver, les archéologues ont sorti seulement quelques uns d'entre eux. Ils ont déterminé que plus de 40 chevaux ont été repartis en 4 groupes.

Selon les experts chinois, le district de Xinzheng où M. Ma et son équipe travaillent est une mine de trésors.

Pendant la période « Printemps et Automne » et la période «Royaumes combattants » (475-221avJC), Xinzheng fut la capitale des royaumes des Han et des Zheng pendant 539 ans. Etendue sur 22 kms d'est en ouest, l'ancienne cité de forme effilée abritaient les nobles dans sa partie ouest et les gens du peuple dans sa partie est. Aujourd'hui, le mur enfoncé dans la terre de l'ancienne cité est encore présent. Depuis 1923, quand un vaste tombeau a été déterré dans le village de Lijialou, Xinzheng continue à attirer l'attention des archéologues et des historiens.

Le travail le plus difficile

Ces dix dernières années, M. Ma et ses collègues ont travaillé sur une douzaine de tombeaux de chariots et sur près de 100 petits et moyens tombeaux de chevaux sacrifiés à Xinzheng.

Pour eux, faire sortir à la lumière les chariots est le travail le plus difficile. Les chariots du tombeau N° 1 ont été conçus avec un bois de très bonne qualité selon la partie du chariot. Mais le bois a été enterré 100 ans avant qu'il ne commence à pourrir. Et, tout au long de ces années, la terre tout autour du chariot s'est entassée de façon très serrée pour pénétrer dans les petits trous dans le bois causés par la pourriture.

Les laques peintes sur le chariot ont-elles aussi commencé à s'écailler, disparaissant pour toujours. « Une brosse, une pelle et un bâton de bambou sont les seuls instruments que nous utilisons. Les chariots et les chevaux sont étroitement empilés les uns sur les autres, nous ne pouvons que retirer la terre petite pelletée par petite pelletée. Un simple tremblement de main peut causer d'irrévocables dommages », explique Ma Juncai.

MM. Ma et Heng Yunhua de la station ont dirigé six autres archéologues pour travailler sur les chariots et les autres tombeaux pendant 6 mois. Chacun est devenu très familier avec chaque petite parcelle de terre de sa zone de travail.

Pour préserver les laques et le bois, ils infiltrent du gypse dans les trous de moisissure. Ils consolident aussi les traces de chariots laissées dans la terre avec des produits chimiques.

Par ailleurs, les pilleurs de tombeaux ont laissé derrière eux 13 trous pour se faufiler dans le site N° 1, heureusement seulement deux chariots ont été sérieusement endommagés, les autres peuvent être réparés, « l'excavation du chariot a vraiment été une merveille » a dit M. Ma.

Des mystères irrésolus

Au début des travaux, les archéologues se sont retrouvés face à de nombreux puzzles. Par exemple, qui était le propriétaire du premier chariot? Celui-ci ne semble pas être un tombeau de sacrifice pour le tombeau N° 1, car 1,5m au sud de celui-ci un large tombeau attend d'être déterré.

A 15 mètres à l'ouest du tombeau N° 1, il y a le site du tombeau N° 2. Avec aucun obstacle entre eux, ce dernier pourrait être le site de sacrifice pour le tombeau N° 1. M. Ma a estimé que ce deuxième site pouvait cacher plus de 30 chariots encore mieux préservés que ceux du premier.

Les surveillances archéologiques ont mis à jour 800 tombeaux et 19 sites de chariots enterrés sur une surface de 250 000m2 dans la ville de Xinzheng. Il a été estimé qu'un total de 2000 tombes se trouveraient dans cette zone.

Bien que le royaume des Han a aussi eu Xinzheng comme capitale, les Ducs des Han ont été enterrés à l'extérieur de la ville. Les documents historiques montrent que les Zheng avaient 22 Ducs, mais les chercheurs ne savent pas encore si tous ont été enterrés à Xinzheng.

« Cette vaste zone est sans aucun doute le cimetière des rois et de la cour du royaume des Zheng » ; « d'autres excavations et techniques de préservation nous permettraient de résoudre certains mystères du royaume des Zheng », l'archéologue Ma Juncai.


Véhicules de la fin de la dynastie des Shang

http://www.rom.on.ca/pub/shang/fchariot-overview.html

Les véhicules munis de deux roues à rayons, qui firent leur apparition en Asie centrale environ deux millénaires avant notre ère, témoignent d'une technologie complexe fondée sur le développement de l'élevage, de l'entraînement, de l'attelage et de l'entretien du cheval domestique. Ces véhicules étaient tout particulièrement bien adaptés aux vastes espaces de la steppe, royaume du cheval sauvage jusqu'au milieu du xxe siècle.

Ces véhicules étaient tirés par deux chevaux. La chasse, qui favorisait la pratique d'exercices militaires comme le tir à l'arc, était associée à un type de char permettant au conducteur de se tenir debout. Un deuxième type de char servait à transporter des marchandises ou des passagers assis et se déplaçait plus lentement.


Dynastie Zhou : :shock: :shock:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dynastie_Zhou

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Messagede ejds » Sam 05 Nov, 2005 10:19


Ya' Ouu !!!
C’est ouikende!!! :lol::lol:

Les cheveux dans le vent et pour entretenir l'amitié, petite visite de courtoisie au village voisin… :twisted:

Bouge de là ou je te roule dessus, nom d’Epona !! Attend que j’ t’attrape…
Ou les chars en action, en miniature et à prendre avec … humour : :45:

Chars de Guerre Celtes

Vous aurez remarqué que le char de guerre est une Tradition de L'Empire et les chars celtes sont de magnifiques machines de guerre!

La dernière utilisation connue des chars de guerre en Calédonie eut probablement lieu vers 207 après J.C. Elle est relaté par Tacite lors de la campagne de l'Empereur Sévère (drôle de nom! Un Empereur peut-il ne pas être sévère???!!!...) contre les calédoniens perpétuant des traditions archaïques et des méthodes de combat obsolètes.

http://zoom13.club.fr/celteschars.htm


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Messagede Pierre » Sam 05 Nov, 2005 10:35

Ah,

Comment Tacite a t-il pu relater un événement, qui se passa près d'un siècle aprés sa mort.

:lol: :lol: :lol:

La bataille des monts Grampians, eut lieu en 83 après J.-C.

Voir: Tacite, Agricola, 35-36 :wink:

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Messagede Pierre » Sam 05 Nov, 2005 19:42

Mais pourquoi pas 207/208 :wink:

jean Xiphilin, Abrégé de l'Histoire Romaine de Dion Cassius, LXXVI, 11-12
Sévère conduisit une armée en Brettanie, parce qu'il voyait ses fils mener une vie dissolue et ses armées se relâcher dans l'oisiveté, et pourtant il savait bien qu'il n'en reviendrait pas [...] Il y a chez les Brettans deux nations très grandes : les Calédonii et les Maeatce; et c'est à elles que se réduisent, pour ainsi dire, sous différents noms, toutes les autres. Les Maeatae habitent tout près de la muraille qui coupe l'île en deux ; les Calédonii sont derrière eux, et les uns et les autres ont pour domaines des montagnes sauvages et sans eau, des plaines désertes et marécageuses, n'ayant ni murailles, ni villes, ni terres labourées, vivant du produit de leurs troupeaux, de la chasse et des fruits de certains arbres ; car ils ne goûtent jamais de poisson, bien qu'ils en aient des quantités immenses. Ils passent leur vie sous des tentes, tout nus, sans chaussures, usant des femmes en commun et élevant tous les enfants qui leur naissent. Leur gouvernement est le plus souvent démocratique ; ils pratiquent très volontiers le brigandage. Ils ont dans leurs armées des chars de guerre avec des chevaux petits et agiles ; ils ont aussi des fantassins très vites à la course et très solides pour tenir ferme [devant l'ennemi]. Leurs armes sont un bouclier, une courte pique portant à l'extrémité inférieure, une pomme d'airain pour faire, quand on l'agite, un bruit qui effraye leurs adversaires ; ils ont aussi des poignards. Ils peuvent supporter la faim, le froid, toute sorte de misères : ils ont, en effet, le courage de rester plusieurs jours enfoncés dans les marais, la tête seule hors de l'eau ; dans leurs forêts, ils se nourrissent d'écorces et de racines : ils préparent aussi pour tous les cas une sorte d'aliment tel qu'ils n'ont qu'à en manger la grosseur d'une fève pour n'avoir plus ni faim ni soif.

source: htttp://www.remacle.org


Notez au passage, le portrait très réaliste des Bretons :P

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Messagede Taliesin » Sam 05 Nov, 2005 21:47

on croirait presque une description de la bataille de Ballon, dans les marais pas loin de Redon, en 845. Plus de chars à cette époque, mais toujours des chevaux petits et agiles qui tournent autour de la lourde cavalerie franque, tandis que les jockeys bretons lancent leurs javelots sur l'ennemi.
Les Bretons sont plus grands et mieux proportionnés que les Celtes. Ils ont les cheveux moins blonds, mais le corps beaucoup plus spongieux.
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Messagede ejds » Sam 05 Nov, 2005 22:38

Oui, et on pourrait croire confisqués à jamais les roues et chevaux des Calédoniens à l’issue de la bataille des monts Grampians, mais les tribus les plus reculées ont apparemment perduré cette tradition des chars de combat.
Hum! Affaire à suivre. :?


Tacite l'écrivain et Tacite l'empereur

Issu d’une famille de l’ordre équestre, l’écrivain et historien latin, Tacite (Publius Cornelius Tacitus) v. 55 – v. 120 ap. J.-C., fut questeur, prêteur, consul, proconsul d’Asie et ne s’adonna que tardivement à l’histoire, plus particulièrement celle de la Germanie.

A ne pas confondre avec son présumé descendant l’éphémère empereur Tacite (II ?) (Marcus Claudius Tacitus) et qui fut probablement assassiné par ses soldats après quelques mois de règne : :shock:

Marcus Claudius Tacite (approx. 200-276) fut empereur romain de 275-276.

Tacite est né vers 200, d’une famille sénatoriale originaire de Terni. Il disait descendre de l’historien Tacite, ce qui semble une vantardise de sa part. De sa carrière nous savons seulement qu'il est consul en 273, et qu’il est un sénateur fort riche.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Tacite,_Marcus_Claudius


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Messagede ejds » Mar 15 Nov, 2005 12:02

Avec Hossein, les chars mènent grand train : :shock: :shock:

Départ du tour de France d'un train-expo "Ben Hur" de Robert Hossein
14-11

http://actu.voila.fr/Depeche/ext--franc ... yf1gg.html

Un train-expo dédié au prochain grand spectacle de Robert Hossein, "Ben-Hur", a quitté lundi la gare du Nord à Paris pour seize autres villes de France où il fera étape en vue de présenter des animations sur l'univers du héros antique, tiré du livre de Lew Wallace.

Ce "Ben-Hur" qui est annoncé comme "colossal" et dont le texte est écrit par l'académicien Alain Decaux, est programmé au Stade de France les 22, 23, 29 et 30 septembre 2006.

C'est grâce à un accord entre la SNCF et le Stade de France que ce train-expo a pu être organisé. Ce sera l'occasion dans les villes d'étape de rencontrer le metteur en scène, de se procurer des bons de réduction pour le spectacle et les voyages et de visiter une exposition sur Ben Hur.

En novembre, le train-expo Ben-Hur sera le 15 à Lille-Flandres, le 16 à Nantes, le 17 à Tours, le 18 à Orleans, le 19 à Rouen (rive droite), le 21 à Poitiers, le 22 à Angoulême et Bordeaux, le 23 à Toulouse-Saint-Cyprien, le 24 à Marseille-Saint-Charles, le 25 à Nice, le 26 à Grenoble, le 28 à Lyon-Perrache, le 29 à Dijon, le 30 à Mulhouse et le 1er décembre à Reims.

Pour les groupes et comités d'entreprise, dix trains spéciaux seront mis en circulation pour se rendre aux spectacles avec des départs prévus de Lille, Strasbourg, de Lyon, de la région sud (Avignon, Montpellier, Marseille), Toulouse (via Limoges), de Bordeaux (via Poitiers), du Mans avec une branche de Brest et Quimper et du Havre.

© AFP.

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Messagede ejds » Mar 06 Déc, 2005 11:59

Avanti !...

Le battage médiatique, préparatifs, entraînements, recrutement... continuent.

Pour réécouter l’émission de Jacques Pradel et, ou, participer au spectacle de "Ben-Hur", en tant que figurant ou acteur plutôt que spectateur : :shock::shock:

Mardi 06 décembre 2005

>> Quand un dresseur de chevaux fait vivre le cinéma
Invité(s) :

Mario Luraschi Cascadeur

Robert Hossein Comédien, metteur en scène

Spectacles : "Ben-HUr, plus grand que la légende", Stade de France - 22/23/29/30 Septembre 2006

http://www.europe1.fr/comprendre/refere ... 61&pos=22#


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