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traduction bretonneModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice
15 messages • Page 1 sur 1
traduction bretonnebonjour!
Je suis à la recherche d'une ou deux expressions en breton qu'un paysan des Monts d'Arrée pourrait dire à la suite d'une situation le mettant en colère.(ça se passerait aujourd'hui) Le texte français serait en gros : Jésus Marie Joseph [/b]et [b]non des dieux de bon dieu….. Pourriez vous m'aider à trouver les 2 bonnes phrases en ne sachant pas si le breton des monts d'arrée est le même que celui des Côtes d'Armor ! Merci de votre aide
"Mil malloz ma Doue" : mille malédictions de mon Dieu
cette formule se résume souvent en : Malloz Doué, et meme, quand on est bien faché, prononcer : Malz-Toué ! **************** "Damned a vo ma ene" : damnée sera mon ame. Quand on est faché, pronconcer : Damn'tvomeingné !!!!!!!!!! ***************** Si tu cherches des jurons et autres colibets, voici une page de ce que je pouvais entendre à La Roche-Derrien (en Trégor), dans les années 1950 : http://marikavel.net/laroche-rire.htm et bonne soirée. JC Even "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Marc'heg an Avel ! ce breton est valable pour le lieu des Monts d'Arrée ?
quelle en serait la différence avec les mêmes phrases dans un breton de Guingamp par exemple, ville de mes ancêtres ? merci de ta réponse rapide et merci à Rónán aussi ! amitiés
Salut Laure,
Est-ce pour ta BD? Si oui, attention à ne pas tomber dans la sempiternelle image d'Epinal, qui veut que le breton soit un p....c. JCE et Rónán ne te le pardonnerai pas @+Pierre
Dernière édition par Pierre le Mer 05 Nov, 2003 13:59, édité 1 fois.
oui c'est pour la bd !
mais rassurez vous, ces paroles ne sont destinées qu'à 2 cases dans laquelle, quelque soit la langue d'origine, les paroles seraient identiques dans ce genre de situation ! Donc, je respecterai le protocole de courtoisie ! promis ! ++
Guingamp étant aussi en Trégor, il n'y a donc guère de différence fondamentale avec La Roche-Derrien ou Tréguier, de meme qu'à Plouaret.
Malloz ma Doué est une formule connue de tous les bretonnants de la région. Les Bigoudens diraient plutot Malloz Tou (cf la chanson : Rozenn la Bigoudène) **************** Un juron que j'ai pu entendre prononcé par des paysans dans les champs, quand un cheval ne répondait pas bien aux ordres : "Mil malloz ma Doué loen brein" "Mille malédictions de mon Dieu (espèce d') animal pourri" **************** Aussi, à un animal rétif ou meme à une personne détestée, voir ivrogne : "Loen brein a zo ganit" = bete pourrie (soit) de toi . **************** N'oubliez pas que c'est en Trégor que se passe le championnat du monde des injures (pouilloù !) en langue bretonne. Non mais des fois ! JC Even "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
C'est bon aussi, meme si c'est un tracteur !
Quelqu'un qui est en colère ne fait pas toujours la différence. On peut cependant adapter : Mikanik lous = sale machine; Mikanik brein = machine pourrie; Traktor brein = tracteur pourri; et on peut encore accentuer en utilisant Kozh en préfixe, qui dans ce cas est péjoratif : Kozh traktor brein : vieux tracteur pourri ! Kozh mikanik brein = vieille machine pourrie ! (cette dernière formule a parfois été adressée à des vieilles femmes teigneuses et/ou acariatres). Mais une injure extreme pour un vieux coureur de jupons défraichi : Kozh gastoer brein = vieux coureur de putains décrépi; ************ ... et comme ces formules font partie de la vie, on peut en trouver des quantités d'autres, aussi colorées les unes que les autres. Et quand il n'y en n'a pas assez, on peut en inventer d'autres. Jean-Claude EVEN "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Un petit complément :
- en breton l'adjectif est plus régulièrement qu'en français situé après le nom ; l'inversion est donc bien significative, comme le dit JCE : un ti kozh : une maison ancienne (ou vieille) ur c'hozh ti : une masure... - Martial Ménard : Petit dictionnaire des plus belles injures bretonnes, An Here 2002. Notule de droit de copie (e galleg) : "Suivant les recommandations habituelles, il est hautement déconseillé aux auterus, aux éditeurs, et autres gougnafiers en manque de titres, d'imagination, de couilles ou d'autres choses essentielles, de venir becqueter dans la gamelle de l'auteur". J'ai eu l'occasion de boire (evañ ur banne gantañ) avec Martial, il est tout à fait charmant et serviable, mais il ne faut pas lui chercher noise. mikhail
Guillaume a changé mon nom de profil ! c'est mieux comme ça !
Merci pour le tuyau sur ce dictionnaire des injures mais je n'ai pas l'intention de piquer quoi que ce soit ! j'ai demandé à de vrais bretonnants sur les conseils de Luernos de m'aider à trouver 2 traductions en breton pour les besoins d'une bd. Marc'heg an Avel m'a amicalement répondu en me donnant des pistes que je vais retenir. Je ne pense pas qu'il va me chercher noise ensuite ! mais si j'ai l'occasion de tomber sur le bouquin que tu me cites, je le parcourerai avec intérêt ! Ober vad pa c'helli, droug a ri pa gari !
(proverbe breton)
Frédéric Dard / San Antonio avait déjà commis ce genre de clin d'oeil en traduisant dans son langage cette notice habituelle du droit de propriété intellectuelle dénommé copyright en bon français !
Il était normal pour Marital Ménard de se livrer à ce petit jeu dans ce genre de livre consacré à une variété de fête du langage. mikhail
Bonjour,
Aucune crainte à avoir de ma part. Je n'ai fait que transcrire ce que j'ai réellement entendu. Je n'en suis donc pas l'auteur, mais le transcripteur. Certaines des formules sont crues, certes !!!!! mais elles font partie de la vie, et c'est pour cela que, malgré tout, elles sont respectables. Il faut voir les gens comme ils sont, non pas comme on voudrait qu'ils soient. La culture de mes ancetres, gens simples parce que banalement normaux, c'est leur amour que je donne à mon tour en héritage. Jean-Claude EVEN "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Re: traduction bretonneSalut,
Eur hoz ti semblerait plutôt dire "Une vielle baraque" . L'adjectif Koz" est sans doute le seul qui donne un sens péjoratif au nom placé à sa suite. Pour les autres, l'adjectif peut être placé devant le nom à condition d'être précédé de a. Exemple: Eun hir A vuhez = eur vuhez hir : une longue vie..... A vrai dire, si j'ai vu cette forme dans de beaux écrits je ne l'ai jamais entendue à l'oral. Je me trompe peut être
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